C’était la dernière, avec nos amis, où nous avions de grandes attentes. On en parlait tellement de ces Îles, il fallait qu’ils viennent voir ça. Comme je disais, dans le dernier article, on a raté leur arrivée. Mais on voulait se reprendre, les faire visiter, mais c’est bien trop court.
Samedi le 26 juillet, Boondocker aux éoliennes
Le vent est du Nord-Ouest, c’est pas mal frais. Qu’est-ce qu’on fait dans ce temps là, on se rend à la Dune du Sud pour être plus à l’abri. On part en premier, en éclaireur, et comble de malheur, on se demande ce qui se passe, il est à peine 10:30 et le stationnement est ben plein. J’avise la gang, qu’on se rend à l’Anse aux Baleiniers à la place. Il y a deux nouveaux qui s’improvisent guides, ils ne seront pas perdus.
On fait une petite marche, au frais, au vent frais, une petit lunch, et direction les Éoliennes.

Mais c’est quoi les éoliennes? Le nom précis c’est l’Habitat Floristique de la Dune-du-Nord. Donc si vous chercher un endroit pour boondocker, c’est parfait.
Rendu sur place, marche, ramassage de vidange (Louise a transmis sa maladie) et petite soirée au frais, pour un 26 juillet. Certains portent même leur tuque.











Dimanche le 27 juillet, les cyclistes à l’œuvre
Hier soir, la discussion de la soirée portait principalement sur les vélos, et la belle course qui les attend aujourd’hui. Un des organisateurs de l’événement, Les Iles à Vélo, est le fils à Simon (il doit être fier). Est-ce que j’ai des photos, aucune. Un peu normal, je n’y participais pas. L’arrivée se situait à Grande Entrée. Des cyclistes sont partis de La Grave, pour se rendre à l’autre bout de l’Archipel, bravo. Pendant que nos amis se remémore leurs parcours au fil d’arrivée (superbe événement gravé dans leur mémoire), nous on se dirige un peu plus loin (ou avant, parce qu’on rebrousse chemin), à la Réserve nationale de faune de la Pointe-de-l’Est. On a un seul but, trouver un chemin pour se rendre à la plage de la Grande Échouerie. Les autres vans viennent nous rejoindre, beaucoup plus tard, mais nous on part.
Je ne me souviens plus combien de kilomètres on a parcouru pour trouver un accès à la plage mais on l’a trouvé. On a ensuite marcher une longue distance, loin sur la plage, pour tenter de trouver un sentier de retour. On aime ça faire des boucles en randonnée. Finalement, on a du rebrousser chemin, et revenir sur la plage, parce que le sentier était impraticable. On voulait éviter la plage car le vent était très fort. Le sablage au sable, exfoliant terminé, on est de retour au van. Pendant que les autres on décidé de se rendre à la plage par le gros stationnement, sans nous attendre. Le choix était judicieux, pas mal plus facile par le gros stationnement.





Pendant que la future mairesses côtoie certains de ses sujets (c’est une inside pour Céline), certains se baignent. Ouf. Mais on va tous finir ça au Cap Dauphin Fish Shack, qu’on a tellement entendu parlé. J’ai pris la poutine au Homard, et je vais me permettre de comparer, elle était plus gouteuse que celle au Gros-Cap.



Retour à Old Harry pour le dodo (on peut y passer la nuit), mais il vente en ta…
Lundi le 28 juillet, découverte de l’autre bord de l’Ile Boudreau
Après une nuit assez venteuse, où je me suis déplacé pour être nez au vent, la journée s’annonce belle. C’est la découverte de l’Ile Boudreau pour les uns, et pour nous, le sentier de l’autre bord. On décide d’aller de ce côté, car le but c’est aussi de découvrir. On a rien de particulier à montrer à nos amis sur l’Île, mais qui sait ce qu’on va découvrir de l’autre côté.
De la salicorne, du persil de mer, la maison d’un ami du secondaire de Louise, et le sentier qui mène où nous sommes allés faire les grottes avec La Salicorne il y a déjà près d’un mois. Est-ce que le sentier en vaut la peine, non, mais juste pour cueillir de la salicorne, le petit détour, lui, en vaut la peine.




Une fois terminé, direction Camping des Sillons. C’est le second endroit que je voulais leur montrer.
Mardi le 29 juillet, géologie et Gilles
Petite journée tranquille, diverses activités pour chacun pendant qu’on est au Sillons. Marcher, visiter, mais nous, c’est le moment tant attendu, notre cours pratique sur la géologie. Petit retour en arrière, lors de notre conférence sur la géologie des Iles, au musée, on avait donné notre nom pour faire une activité découverte. Ben c’était là.
Pas très compliqué, juste à aller au phare à Julie (de son vrai nom, la Light du Cap Alright), et tout est là. On a des milliers d’années étalées sur moins de 1km. On voit tout. Du grès, du gypse, des roches volcaniques, des sédiments, tout… Aucune photo de prise, c’était bien trop intéressant.
Le soir venu, ben, il y a un spectacle à la salle commune, et c’est notre « chum » Gilles Lapierre qui fait un show. On arrive un peu tard, mais pas grave, c’est super. Louise en profite même pour danser avec Daniel, pendant que Sandra est dans un concert.



C’est là que je décide de vendre mes billets pour le party Acadien. Je veux faire profiter quelqu’un qui en meurt d’envie.
Mercredi le 30 juillet, la journée en mer
Depuis le tout début de notre séjour, je pense à nos amis qui n’auront pas la chance de tout faire comme nous. Plusieurs semaines de discussions ont porté fruit. Avec Simon, on a organisé une belle sortie en bateau, qui consiste à faire les grottes du Gros-Cap, le Bout-du-Banc, et l’Ile d’entrée. J’avais eu une soumission, de 1600$ pour faire ça. Ça ne se pouvait pas. C’est certain que quelqu’un (un pêcheur) veut s’amuser un beau mercredi chaud, pis nous, on veut payer ses dépenses. Ça tombe bien, les familles aux Iles ont tous des pêcheurs.
Superbe journée. On a dû pas mal pousser dans le dos de Natacha pour qu’elle vienne, mais elle ne le regrette pas. Certains ont pu monter la Big Hill, et d’autre voir le phare, de se baigner au Bout-du-Banc, et surtout se taper une bonne crème molle. Merci Simon pour avoir trouvé le bateau et merci à moi-même (un clin d’oeil pour certains) pour avoir pensé et coordonné l’activité, et merci à tout le monde peur leur présence, ce fut génial.













Direction Anse aux Baleiniers pour la nuit. On part à la course pour le coucher de soleil. Mais on perd les amis. Finalement personne ne nous indique où ils sont… Soirée tranquille imposée.



Jeudi le 31 juillet, enfin la bière
Nuit tranquille à l’Anse. J’ai appris beaucoup plus tard qu’il était impossible d’y dormir, et que la police s’assurait d’expulser les gens. Nous avons été pas mal chanceux. On fait toute sorte de chose aujourd’hui, mais ce qui retient le plus l’attention, c’est que finalement, on a pu aller s’asseoir pour prendre une bière à l‘Abri de la Tempête. Nos deux dernières tentatives avaient été infructueuses.

On repart, cette fois au prochain camping, celui du Barachois (mon favori). Lors de la réservation, en octobre 2024, je leur avais laissé ces places de choix. Je crois qu’ils en sont ravis.
Un peu plus tard, en soirée, on aura droit à un merveilleux gâteau d’accueil, concocté par Diane. Ce sera mon deuxième, c’est super bon, mais aussi super sucré.


Vendredi le 1 août, Cathédrale et coucher de soleil
Un autre « enfin », on va enfin leur montrer la fameuse Cathédrale des Iles. Mais avant, on va marcher au sentier du Cap rouge, tout prêt de l’aéroport. Pourquoi refaire ce sentier, tout simplement parce qu’on se croit n’importe où ailleurs au Québec (en Abitibi comme dit Martin), sauf aux Iles.





De retour au camping, on part pour la Cathédrale. En passant, ce n’est pas réellement un endroit pour célébrer le culte, mais plutôt un effondrement gigantesque. On l’a fait en Paddleboard récemment, mais on voulait réellement leur montrer ça.



Ça ne parait pas, mais ça passe vite une journée. Le soir venu, un des beaux couchers de soleil des Iles. Ils sont tellement beaux, et au Barachois, encore mieux.



Note : Normalement je termine le blog le vendredi, mais il ne reste que quelques jours avant notre départ, je décide donc de poursuivre l’écriture. On continue…
Samedi le 2 août, les coques
Nous aujourd’hui, c’est bien simple, on nous a invité à la pêche aux coques, on y va. Comme je l’ai déjà mentionné, certaines activités, lorsque qu’elles sont possibles (marées, vents, température), tu arrêtes tous tes plans, et tu y vas (ça me fait penser au jours où nous n’étions pas arrivés à temps pour le débarquement de nos amis). Il fait beau, la marée sera basse à l’heure voulue, pas de vent, GO.
Mais quelle belle expérience. On ne le voit pas sur les photos, mais on se sert d’un siphon à toilette/évier pour retirer plus facilement le sable. Ça fonctionne très bien, je ne verrai plus jamais la même utilité de cet appareil.






De retour à la maison, imagine tu manges des coques pendant que des membres de la famille Vigneau jouent du violon. Tout simplement féerique. On est super heureux de vivre ça avec les eux. Quelle famille généreuse qui nous on permit de vraiment vivre les Iles!



Dimanche le 3 août, le 80 de Papou
La raison principale pour avoir changer nos réservations du traversier, était justement d’assister à l’anniversaire de Claude. Il y avait tellement de monde, et tellement de musiciens (j’utilise trop le mot tellement, mais il y a donc ben du talent musical dans cette famille), c’est fou : Frères à Claude, neveux, nièces, cousin, petit-fils, ça ne se peux pas. On a même le violoniste du groupe 1755 qui est là pour jouer.
On rencontre des gens, mais surtout on aide à la famille pour différentes tâches, car on est choyé d’être présents et invités. Mais on veut que la famille en profite, on est tout simplement ravis de voir ces gens heureux. Et si notre petite contribution puisse faire en sorte qu’ils en profitent encore plus, c’est juste parfait.
C’était très émotif, braillant même, mais Claude a le don de bien tourner l’occasion en fête.





Super content d’être restés plus longtemps aux Iles pour y être présents. On ne le regrette pas.
Lundi le 4 août, vignoble à Bassin
Après une grosse journée mouvementée, un peu de calme aujourd’hui. Direction Bassin, Premier arrêt, encore du fromage aux Biquettes à l’Air, ensuite pour un petite marche dans le sentier du Lac Solitaire, et surtout le Verger Pomeloi, pour une petite dégustation avec Sandra et Daniel. C’est beau la région de Bassin, c’est très différent du reste de l’archipel. Pour se rendre au lac, un peu de chemin de gravel. Si tu a lavé ton véhicule, et tu veux le garder propre, ne va pas là. Mais pour une belle vue, un dépaysement (on est aux Iles, il ne faut pas l’oublier), alors une petite randonnée s’impose. C’est mignon, c’est court, c’est le fun.





Pas trop fatigué, l’arrêt suivant, le Verger Pomeloi, est dangereux par contre. Pourquoi, parce qu’il y beaucoup de choix sur le menu, et il y a des incontournables. On se résigne (pas tant que ça), à prendre deux dégustations : les cidres, et les alcools forts.


Ben simple, tout est bon. La nombreuse quantité de verres vides explique un peu nos faces (un peu « stagé » tout de même). Le meilleur, le plus recherché (pomme no. 3) est en rupture, partout. Il parait que la pomme no. 4 s’en vient.

Note importante, quand on va à Bassin, en plus d’aller au phare, il faut aller au Verger Pomeloi. C’est un must.
Au retour, un petit voyage dans le temps, on se rend à l’endroit où la réception a eu lieu lors du mariage de Sandra et Daniel. La vue est magnifique, c’était un endroit de choix.
Mardi le 5 août, les au revoir
C’est le moment de se dire au revoir.
On va passer une partie de la journée à la Dune-du-Sud, entre deux au revoir. C’est difficile. On étale les tâches dans le temps, pour gérer nos émotions. Près de 2 mois passés auprès de gens merveilleux, c’est difficile.



Retour au camping, on ramasse tout, prépare le lunch, la van. Les enregistrements débutent à 5:00 demain matin. On devra se lever tôt.

Mercredi le 6 août, la traverse
C’est de bonne heure, on a la chance de voir le lever du soleil, le premier et le seul qu’on regardera au complet. On se dirige vers le traversier, on voit la van de Sandra et Daniel, ils se préparent eux aussi.

On s’est dit qu’on allait déjeuner dans la file d’attente, mais ça ne fonctionne pas comme ça à Cap-Aux-Meules. Les lignes d’attentes ne sont pas aussi longues, et l’enregistrement, débutant à 5:00 pour un départ à 7:00, fait en sorte que tu ne restes pas très longtemps dans la ligne d’attente. C’était plus long passer la guérite. Ensuite, une affaire de minute. Go, pas le temps de manger, rien, on entre, et on va sur le pont.
Mais pour un départ prévu à 7:00, tu vois que le bateau est déjà parti à 6:35, on appelle ça efficacité.
En regardant une dernière fois les Iles, Louise est très triste, des larmes coulent sur ses joues. Nos dernières journées n’ont pas été les plus joyeuses. Je dirais même qu’à certaines occasions, le séjour a presque été gâché. On ne garde pas uniquement que de bons souvenirs. Ça ne nous empêche pas d’avoir rencontré de merveilleuses personnes et d’avoir vécu des moments inoubliables. Mais une chose est sûre, on a beaucoup appris. Les Iles vont beaucoup nous manquer.
Et c’est à ce moment qu’on décide de revenir immédiatement à la maison.
Belle traversée en compagnie de Sandra et Daniel, calme, chanteuse même accompagnée du violoniste de 1755.










Un seul stop dodo, le standard, Big Axe Brewery.
Rien à redire de cet endroit accueillant. Un pèlerinage annuel quoi… Sandra et Daniel sont même venu nous rejoindre.



Jeudi le 6 août, home sweet home
On voulait prendre notre temps pour revenir, mais finalement ce ne sera que 2 jours. Et que ça parait quand on arrive au Québec. Mais ça, tous les gens qui se promènent de provinces en provinces, le save déjà. Je ne leur apprend rien…
Le nombre de KM parcourus total est de 4834, dont 2322 km sur l’archipel. J’en suis tombé par terre… On a mis de l’essence pour la somme de 590$ aux Iles.
On conclut le tout
Les derniers jours aux Îles ont filé trop vite, entre balades, visites, découvertes et moments partagés avec nos amis. Quelques surprises et imprévus ont ponctué le séjour, parfois plus doux-amers qu’on l’aurait voulu mais surtout rires et complicité. Les paysages, la mer, le vent et les rencontres laissent derrière eux des souvenirs précieux. On repart avec le cœur rempli, des émotions intenses, et la certitude que ces Îles, leur beauté et leur atmosphère unique, resteront longtemps gravées dans nos mémoires. Et déjà, l’envie de revenir s’installe doucement,










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