Je savais qu’un bon retour à la base de notre vision de la vie en van était souhaitable. On décide donc d’en profiter.
En fin de semaine on a décidé d’aller à la SEPAQ de Yamaska. La majorité des SEPAQ ont déjà fermé leurs campings, mais quelques uns sont encore ouverts. Je trouve ça ben déplorable. Certains campings ont compris l’importance de rester ouvert à l’année longue, le Parc de la Rivière Gentilly et le Genévrier; pour ne nommer que ces deux là. Mais il y en a plusieurs autres, on va en faire une couple cet hiver, c’est certain.
Concernant la SEPAQ, saviez-vous, qu’avec chaque passe annuelle, pour tous les parcs, vient deux gratuités : une entrée gratuite pour une personne, et une nuitée en camping sans service; ben oui, nuitée en camping ! Ok, il y a des restrictions, sans service, en semaine, etc, mais hors saison, c’est génial et facile à trouver en plus. En fin de semaine, il y avait tout de même plusieurs campeurs, dont un qui venait des territoires du Nord Ouest, pris en pleine tempête de neige, en roulotte…
Justement, parce qu’il annonçait beaucoup de précipitations au début de la semaine, j’ai changé mes pneus. Faut comprendre que c’est un Promaster, je ne pousserai pas ma luck comme on dit.
Dimanche, 9 novembre, l’arrivée
Rien de spécial, sauf que c’est désert. On est dimanche (les restrictions pour l’utilisation des passes), en novembre, c’est pluvieux, c’est gris, personne ne marche. Il y eut un tout petit peu de neige, mais, au moins, on est en forêt. Enfin!!! Depuis plusieurs semaines nous étions dans les rénovations, ça fait du bien de sortir de la maison.
J’avais choisi un terrain en fonction de la proximité des sanitaires, ben, les toilettes sont fermées. Pas grave, la van n’est pas hivernisé, on a tout ce qu’il nous faut. Au camping, il y a des irréductibles, des gens en tente. Mais on a appris, plus tard, que la tente qu’ils avaient est extrêmement chère (près de 10K$), étant une tente d’alpiniste pour 6 personnes environ. C’est dommage que je n’ai pas pris de photo de ça.
En tout cas, nous on décide d’aller marcher. On fait le sentier Forestière, pas trop long, car la pluie s’en vient. Deux choses ont attiré notre attention : le niveau d’eau du lac est TRÈS bas (ce lac est en fait un réservoir, réservoir Choinière, pour l’eau de Granby, je ne l’ai jamais vu si bas). Et l’autre chose, il y avait une personne seule sur le lac en Paddleboard. Aucun marcheur, juste un passionné.





Retour au véhicule avant la pluie, et au chaud. Ça fait du bien être dehors. Petite game de Golf (c’est un jeu de carte) que je perds haut la main, et me réfugie dans le Whisky (la série Yellowstone m’influence).
Lundi, 10 novembre, va-t-elle arriver cette tempête
Il fait plus chaud que prévu. Toute cette belle neige attendue, se fera attendre. Pour l’instant c’est de la pluie et de la brume. Aujourd’hui, on veut faire le grand tour, avant la pluie. Parce qu’il va encore pleuvoir. Même si ce n’est pas ça qui va nous arrêter, c’est plus le fun quand c’est sec.
On rencontre des gens qui connaissent bien le parc, et ils nous racontent que ce parc devient un refuge de cerfs lorsque débute la chasse. On commence donc notre quête pour trouver les chevreuils, ça ne devrait pas être trop difficile.
On repart, direction la digue. Il y a un peu plus de vie qu’hier : Deux rats musqués dos à dos, un vison (on ne s’attendait pas à voir ça), et des canards. C’est beau et c’est calme. Encore une fois, peu de marcheurs. On entre dans la forêt, et près d’un endroit où les branches de cèdres sont assez bas, on voit notre premier chevreuil. Louise l’avait prédit, dès que nous sommes entrés dans la cèdrière. Et ça n’a pas été long.









On poursuit notre marche jusque sur le bord du réservoir. Le sentier « balisé » est loin du réservoir. On aime bien marcher sur le bord de l’eau. Après 5 km, on décide de tenter notre chance, et de revenir à la digue, par le rivage. Normalement, c’est impossible, mais on y parvient. On croise le terrier et les huttes de nos rats musqués vus précédemment. Le niveau de l’eau de leur enclos est plus haut que le réservoir. Ils ont bien travaillé.
De retour à la digue, c’est un peu plus ardu de remonter dans les roches glissantes. Je me demande si on avait le droit de passer par là? En tout cas, on a vu d’autres pas.




Arrivés à la maison, on voit notre second chevreuil, tout près de nous. Je suis bien content de ma nouvelle caméra, mais surtout de mon nouvel objectif 400mm :).


On retourne à l’intérieur, bien content, en attendant la neige. Une autre volée m’attend au jeu de Golf.
Vers 18 heures, ça commence. C’est réellement beau. Il fait très noir, j’allume les phares pour voir ça tomber. On va allez marcher après le souper, trop hâte.
C’est l’heure d’aller dehors, on s’habille en vitesse, lampe frontale, je ne prépare pas d’itinéraire. C’est MAGNIFIQUE (faut demander à Louise de le dire tout haut).
Le but, aller à la plage. Les lampes frontales sont inutilisables dans le front. Il neige trop fort, et ça obscurcit la vue. On doit les prendre dans nos mains. On marche, il fait noir, on ne voit pas grand chose sur les affiches, elles sont pleines de neige. Pense pas qu’on va se rendre à la plage…
Ma lampe frontale faiblit, pas fort de ne pas l’avoir rechargée, pas de réseau pour avoir la carte du sentier où nous sommes, nos pas se remplissent de neige rapidement, on doit rebrousser chemin. On va continuer, mais dans les routes, et non dans les sentiers.
On rencontre notre gars qui vient des Territoires du Nord Ouest, il en a vu d’autres, mais il traine une longue roulotte, et c’est glissant, et il cherche son terrain.



Nous on retourne, tellement content de voir cette belle neige. Combien de temps cette magie va durer, on verra en janvier.
Mardi, 11 novembre, on déneige, marche et part
On doit quitter pour midi, mais je ne crois pas que ça va arriver. Il y a trop de neige, près de 30 cm, et la sortie n’est pas déblayée. Je vais tout de même déneiger la van. Il y en a épais et elle est lourde. Les branches des sapins qui étaient en haut de nous, reposent maintenant sur la van. Faut les dégager.
Une fois fini, une superbe marche, dans le sentier la Forestière, qu’on ne reconnaît plus. Je vois l’endroit où nous nous sommes perdus hier. On n’était pas sur la bonne route 🙂
C’est toujours MAGNIFIQUE. On voit des traces de chevreuils, finalement, il y en a pas mal. Quoi dire de plus, que la vie est belle. Tsé quand tu es bien habillé, près des activités (à une ouverture de porte de camion quoi) et que c’est beau, calme, comment faire pour ne pas être ZEN après ça.








De retour au camion, je tente de déneiger tant bien que mal la sortie et je casse ma maudite pelle pliante cheap de Canadian Tire (achetez pas cette merde orange là). On va manger avant, et on tentera une sortie plus tard. On se prépare tout de même à partir.
L’heure du départ est dépassée, mais juste au moment où on s’apprête à tenter de partir, le déneigeur arrive. On est béni!
Quel magnifique séjour… Dire qu’on s’en va au Bic dans 2 semaines. On ne tient plus en place.
Ciao











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