Nous sommes déjà le 25 novembre. Pendant qu’à Montréal il fait chaud, il ne fait quand même pas 20, mais disons plus chaud qu’ailleurs au Québec, l’hiver s’est installé dans les Laurentides. On va donc faire une virée dans le coin pour profiter de l’extérieur.
La belle-soeur
Comme l’été dernier, on aime aller “coucher” chez des amis. On va leur rendre visite, profiter de leur stationnement et de leur toilette, et surtout de leur amitié. Notre premier arrêt est donc chez Caroline et Michel, qui demeurent à St-Janvier. Ce n’est pas les Laurentides, mais pas loin.
On se sent toujours un peu gêné de la réception, de la façon que nous sommes accueillis. Nous sommes toujours reçus comme des rois. Et ce n’est pas différent parce que c’est la famille. On a été tellement choyé encore une fois. De l’apéro, au souper et jusqu’au déjeuner le lendemain, succulent. Les petites attentions sont toujours notées et font chaud au coeur (les mosus de bonnes petites saucisses 😊). On passe un merveilleux moment en leur compagnie. Maudit que c’est merveilleux d’être avec des gens qu’on apprécie.
On aimerait bien passer plusieurs jours en leur compagnie, mais il faut y aller. On ne peut tout de même pas les confiner à l’intérieur de leur maison. On se revoit bientôt de toute façon.
Val David
On se rend à un superbe endroit nommé le Parc Régional de Val-David – Val Morin. C’est l’hiver ici. C’est beau, très beau même. Aujourd’hui nous sommes le 26 novembre. Fait intéressant, en allant récupérer nos billets à l’accueil, on nous apprend que nous étions à Val-David le 27 novembre 2021. Sans le savoir, nous étions là il y a un an (Stationnement d’église), mais quelle différence de température. Il fait 3 aujourd’hui, l’an dernier il faisait dans les moins 15. C’était très froid.
À l’accueil, je fais part à la personne, que ce serait le fun que les parcs régionaux aient une passe commune, car finalement on visite plusieurs parcs régionaux (le Parc de la Rivière Gentilly en est un). La dame nous explique que c’est municipal, donc, impossible. On comprend. Ça ne nous arrêtera pas d’aller visiter les parcs régionaux, c’est certain.
Belle randonnée, une belle neige à bonhomme, ça fait du bien être de retour dans la forêt. On comprend l’engouement pour les Laurentides.
On ne peut pas dormir dans le stationnement. Il y a une énorme affiche d’interdiction de stationner, avec le numéro du règlement municipal. Ça ne nous tente pas d’aller payer un ticket plus cher qu’un stationnement de camping. Dommage, on ne dépensera pas dans leur village. Direction Tremblant.
Mont Tremblant
Non, on ne va pas faire de ski. On vient juste passer la nuit dans le centre de ski. Le stationnement P3 est offert aux campeurs. Le but est d’être le plus près possible de la SEPAQ Mont Tremblant. Nous sommes à 20 km de là, c’est parfait. Nous sommes les seuls; les fous, les maniaques, je ne sais pas, mais en tout cas, on ne sera pas dérangés.
On remarque des “donuts” dans le fond du stationnement, on n’ira pas là. On va se tenir près des lampadaires. La nuit on dort les yeux fermés de toute façon. On ne les verra pas.
Nuit tout de même agitée, on ne sait jamais à quel moment un cave va surgir. On dort toujours avec la van prête à décoller. Une petite nuit à -7, assez chaud tout de même.
On bouffe et direction SEPAQ. On a bien hâte.
La route est sinueuse. On va entrer par la route du lac Supérieur. Une belle route de moto. Mais enneigée, avec une grosse bertha montée sur des pneus cloutés, mais quand même, c’est sinueux, ça monte et ça descend. Le pire c’est sinueux en descente enneigée. On a 20 minutes de route à faire, j’ai déjà 3 doigts d’entamés (juste les ongles, évidemment). On arrive à l’entrée, méchante surprise, on a 10km de route pour se rendre à l’accueil. Ça nous fait penser à Rivière-Éternité au Saguenay (le plus beau parc SEPAQ du Québec, à mon avis).
À notre arrivée, les guichets sont fermés (c’est fermé l’hiver, une seule personne pour s’occuper du parc est utilisée). On arrive à l’accueil, c’est fermé aussi. Il est trop tôt, ça ouvre à 10h. Pas habitué à ça. On a besoin des toilettes. On reviendra.
9:55, on va aux toilettes. En arrivant à l’accueil, on remarque que les toilettes sont ouvertes 24h. Il y a une autre porte, et il y a des douches. Finalement on est aveugles. Au moins, l’accueil est ouverte. On pose quelques questions et on apprend qu’ils accommodent les voyageurs en van. Intéressant.
On part pour un 3 heures en rando, avec un petit lunch. On fait une grande boucle Corniche-Coulée-Croches. C’est calme, il n’y a personne. On a rencontré 2 Français en montant, et 2 autres personnes en descendant. Il fait chaud, 5 deg, mais tellement beau. Il y a beaucoup de feuillus, plus que j’aurais pensé. Il y a moins de vie animale dans les feuillus. Lorsqu’on arrive dans les sections de conifères, il y a beaucoup plus de vie, de traces dans la neige.
Un petit 10km de terminé, on retourne à l’accueil pour prendre une bonne douche, et se prélasser dans le très grand salon. Il y a du wifi dans le salon, assez potable. Il n’y a pas de réseau cellulaires où nous sommes. Du moins, sans notre booster. Car avec le WeBoost on obtient une à deux barres. Sinon, rien pantoute.
On accepte l’offre de Roger, on va rester pour la nuit. Surprise, ce n’est pas gratuit. On se fait toujours avoir. Au moment de poser la question aux gens, à savoir si on peut coucher dans le stationnement la nuit, j’omet toujours l’ajout du mot gratuitement. C’est par gêne. Pas grave, on a des gratuités avec nos cartes de la SEPAQ. Ce sera gratuit… On nous envoie à un emplacement réservé à cet effet, et il avise les gardes du parc. C’est très bien organisé en tout cas.
Le lendemain, dernière journée dans le parc. On a accès à la toilette, aux douches, c’est cool. Un des ouvriers me suggère même d’aller dans son placard pour aller chercher de l’eau chaude pour la vaisselle. Moi qui allait la prendre par la douche. C’est quand même pas mal mieux.
On se tape le sentier du lac des femmes, pas mal moins long, ça tombe bien, c’est pas mal plus froid ce matin. Il fait -5, avec un facteur éolien d’au moins -15. On se les gèle. Le vent est mordant. Une fois dans le bois, à l’abri, c’est juste merveilleux, encore…
Le retour
On passe par un autre chemin, soit par St-Faustin. Jadis, ma belle-soeur Caroline (celle d’au début du texte) demeurait à cet endroit. On trouvait ça loin, mais je crois qu’elle devait adorer. Ça fait réfléchir, est-ce une région où nous devrions nous installer ultérieurement? Tout ce qui nous vient à l’esprit, quand on pense à Laurentides, c’est bibittes. Mais c’est tellement beau. C’est certain qu’il y a des villages plus touristiques que d’autres, mais ça a son charme.
Rendu à Laval, 5 degrés de différence avec Tremblant. On comprend pourquoi les lacs étaient gelés dans le parc.
Une autre belle fin de semaine en van. On avait hâte de repartir. On a été encore une fois choyés. Comme on dit toujours, On est “tu” chanceux!
Merci la vie