La découverte des Iles de la MadeleineTemps de lecture 24 min

Temps de lecture : 13 min

Nous voilà rendus au Iles. C’est l’heure de la découverte. Voici la première semaine sur une ile qui semble paradisiaque.

Samedi 15 on marche et on visite

Très beau ce matin, mais on décide d’en faire le plus possible, car il y aura de la pluie en bonne quantité toute la journée. Il y a 16 bateaux de pêche près de nous. C’est beau à voir. La mer est calme. 

Sentier du Littoral

On décide de faire une marche, un premier sentier, celui du Littoral à Cap aux Meules. Le stationnement est derrière le poste de la SQ. 

Il y a beaucoup de circulation, et je peux vous dire que la première constatation fut que nous sommes au Québec. Les routes sont mauvaises, et la courtoisie, bien elle est absente. Ça fait tout drôle après les quelques jours au Nouveau Brunswick et à l’IPE. Le clash avec Terre-Neuve est frappant.

Arrivé au stationnement du sentier, autre clash, l’érosion. C’est fou ce qui se passe avec l’érosion. Le sentier, jadis asphalté, est en partie détruit. Ma gang de climatosceptique vous autres, faut aller voir les dégâts pour comprendre. Le sentier est en reconstruction, avec des méthodes qui tenteront de limiter les éventuels dégâts. Ils ont perdu 8.5 mètres de berges depuis 20 ans. Même au camping, il y avait jadis une rue au bout, qui n’existe plus. Elle est toujours sur Google par contre.

Parlons du sentier, mis à part l’érosion, c’est propre. On va sur la grève, on ramasse des déchets de la mer, mais il n’y a rien pour en disposer. On est pris avec ça dans nos mains. On en fera part en commentaires (tu peux laisser des commentaires sur un site), on s’en débarrasse dans les ordures d’une maison. Finalement on se rend à l’observatoire en haut de la colline. Il y a quelques marches à monter (une centaine peut-être), et la vue est le fun. On retourne à la van. On a vu une boulangerie en marchant, on y va.

Autres arrêts

Deuxième arrêt, boulangerie Madelon. On s’achète des sandwiches et une baguette. Finalement c’est plus pour explorer qu’on y va, nous n’avons pas besoin de grand chose.

Troisième arrêt, l’information touristique; on vient chercher les informations qui nous manquent, les derniers conseils. La jeune fille à l’accueil n’est pas du coin, elle vient d’Abitibi, mais elle connait son livre par coeur, et elle nous donne un super conseil. Elle nous apprend les secrets du site web des iles. Tu peux faire une recherche par date et type d’activités. C’est génial.

Quatrième arrêt, IGA de Fatima. Mais pourquoi je parle du IGA, parce que les prix sont surprenants. On s’attendait à des prix hors normes (expérience de Terre-Neuve) mais non. Un tout petit peu plus cher, mais c’est loin de ce que nous nous attendions. Par contre, l’essence est 10 cents le litre de plus que le plus cher vu au Québec.

Danielle et Biss

Retour au camping pour une douche, et on repart pour une rencontre que nous attendions depuis un bon moment, depuis la Floride en fait. On rencontre finalement la Danlife van. Danielle et Biss. On se suit mutuellement, ce qui fait qu’on se connait sans se connaître vraiment. Ils sont aussi ambassadeurs VanlifeMTL. On a passé 5 heures ensemble à jaser, mémérer, papoter, discuter, mais qui en ont paru à peine une heure. Ce sont de merveilleuses personnes, on va les côtoyer encore dans les prochains jours, c’est certain. 

Au moment de repartir, on sort dehors, et le froid est maintenant présent. Très présent même. On revient à notre terrain, et comme la météo l’avait prédit (ce qui est exceptionnel), le ciel se dégage, on a droit à un superbe couché de soleil.

Au courant de soirée le vent se lève, j’ai hâte de voir notre nuit de sommeil.

16 juin dimanche de corvée

Le vent est fort, ça souffle fort sur la van. Le choix de notre emplacement est payant. Très peu de vent, belle vue sur la mer, vagues démontées. aucun bateau de pêche ce matin. C’est peut-être la raison pour laquelle il y en avait tant hier. Le sommeil? Parfait.

On décide d’aller faire un sentier pas très loin, à l’anse aux Baleiniers, qui se rend dans les marécages. Il faut bouger et respirer ce bon air. Le sentier est un aller-retour mais on va tenter de passer à travers le marais, sur le bord de la mer, pour revenir par la plage. Pourquoi pas?

C’est beau, nullement balisé, mais sentier usé. Facile à suivre. Rendu au bout du sentier, où nous devions revenir, il y a un ruisseau, beaucoup trop large pour le traverser. On décide alors de le suivre, et de tenter de se rendre aux dunes. 

Quelques flaques d’eau, et on réussit à se rendre. Nous étions réellement seul dans le champ. Était-ce sécuritaire? Bien sûr, dans le pire, nous aurions rebroussé chemin, en utilisant le même sentier enregistré sur le GPS.

2 heures plus tard, de retour à la van. Aujourd’hui c’est corvée de lavage pour Louise, et je dois finaliser le blog de la semaine.

Petit souper, et dodo. C’est tout. Mais sans oublier les couchers de soleil magnifiques de notre spot de camping.

17 juin on ramasse les vidanges

Poisson et fromage

Nous n’avons pas fait que ça, mais disons que c’était remarquable. On a débuté par la poissonnerie Les Fruits de mer de la Madeleine. On voulait acheter des Poke Bowl. Pas le lundi, juste le samedi. Pas grave, on est sortis avec 25 dollars de homard cuit et dépecé, frais, et une rillettes de saumon fumé à l’érable. 

Ensuite, la fromagerie du Pied-de-Vent. Un must, car c’est aussi un musée. On nous explique la provenance des vaches canadiennes, et de la différence de lait/fromage été et hiver, sans oublier les explications des noms donnés à leur trois fromages, qu’on a acheté, bien sûr.

Il y a un petit sentier de l’autre bord de la rue, où on peut voir les vaches brouter. On va faire un tour.

Pizza d’la Pointe

Ensuite, Louise veut me payer un lunch à la Pizza d’la Pointe. Pas donné, mais, hmmm un délice. Faut pas oublier qu’il faut commander avant de s’asseoir. Les gens ne lisent pas.

Un petit ajout ici. Ils sont très originaux dans leurs toilettes.

Plage de Corfu Island

Avant dernier stop, la plage du Corfu Island, à l’Étang du nord. C’est là qu’on ramasse un tas de vidanges. C’était la BA de Louise encore aujourd’hui. On y voit l’épave du Corfu Islands, avec plein d’affiches de la Garde Côtière Canadienne, interdisant l’accès. Ben, c’est arrivé en 1962, pourquoi ils ne l’ont pas enlevé depuis ce temps? Ils disent que ces impossible, en 2024 il n’y A plus grand chose d’impossible. Il faut lire le récit du naufrage de ce bateau, super intéressant. Aucun décès, bravo aux petites lumières des Madelinots, et à leur débrouillardise.

Après 3km dans une direction, marcher et gosser un cœur en pierre de grès rouge (très friable), on revient sur nos pas pour y ramasser un tas de vidanges. La chasse est bonne, on marche près de 3 km avec un tas de vidanges. Louise est fière de son exploit.

Il n’y a pas grands marcheurs sur la plage, ils font quoi les gens?

Site de la Côte

Dernière étape, coucher de soleil au port de l’Étang du Nord, plus précisément au parc du Site de la Côte, pour le coucher de soleil. Il y a des statues, le monument aux pêcheurs, qui sont splendides au coucher de soleil. On se promène tout autour en attendant le souper. C’est mignon, il y a même la maison de Julie Snyder tout près. Elle n’est pas là. 

Toujours en attendant, pour le souper, Louise nous prépare des pâtes au pesto et homard, celui acheté ce matin. Un pur délice.

Finalement le couché de soleil n’aura pas lieu. En fait il a lieu mais derrière les nuages!

On retourne au camping. Demain vélo sur les falaises vers Belle Anse, et apéro à la microbrasserie À l’abri de la tempête avec des vanneux! 

18 juin vélo pas de tout repos

Vélo sur les falaises

Comme je disais hier, notre but aujourd’hui c’est de faire du vélo sur les falaises. Il y a un sentier qui part de notre camping, qui se rend à Belle Anse. Quand on regarde Google Maps, il y a une route qui s’y rend, mais elle n’existe plus. Elle est partie dans la mer avec les fameuses érosions. 

On débute par aller voir à pied si on peut se rendre au sentier ou non. C’est faisable, mais il faut faire un petit portage. On se prépare et on y va. 

Mais quelle belle ride, on longe les falaises, on voit l’érosion partout. Cette terre est tellement friable, désolé, mais c’était évident qu’il y aurait de l’érosion. On arrive à un endroit où il y a tellement d’érosion, qu’on doit le faire à pied. Un peu plus loin, un trou géant qui fait penser à une cénote. J’ignore quand il y aura affaissement, mais je sais que les jours du sentier sont comptés.

On se rend le plus loin qu’on peut. Ce n’était pas de tout repos, être sur le bord des falaises, de faire beaucoup de détour, mais ça en valait la peine. Pour le retour, on passe par un autre chemin pour faire une boucle (merci Alltrail!), et on termine par le portage. Juste avant de terminer notre randonnée on aperçoit un beau renard dans le sentier. Il nous regarde un bon moment et il s’assoit direct sur notre chemin. On en profite pour le photographier. On aura la chance de le revoir plusieurs fois durant notre séjour au Camping du Barachois car sa route croise notre emplacement. Un soir lorsque nous regardions le coucher de soleil, il est même venu s’assoir sur le bord de la falaise comme s’il voulait lui aussi admirer le ciel! WoW la nature est vraiment généreuse.

À l’Abri de la tempête

Après un bon lunch et une visite de Biss et de Danielle, direction, tous ensemble, à l’Abri de la Tempête (c’est une micro brasserie). On rencontre deux autres vanneux, un qui a fait lui-même la transformation avec de fabuleuses idées, et un autre qui a loué sa van pour venir aux iles.

Du plaisir, des discussions, des gens super intéressants. C’est ça la Vanlife!

Avant de se dire au revoir, une visite de van s’impose, comme à l’habitude. 

On avait hâte aux Sushis

Dernier arrêt de la journée, le sushi, Makilinot avec Biss et Dan. Je crois que le resto est victime de son succès. Il est préférable de commander, en fait, IL LE FAUT. sinon tu arrives à la roulotte (c’est un food truck) et tu n’as pas le choix de prendre le choix du chef. C’est tout de même excellent. Après notre premier 15 morceaux, on y retourne pour un autre 15, (donc 30 car nous sommes deux couples), il ne reste RIEN. Ils ferment bientôt. Malgré tout, ils nous concoctent un autre set, incluant des sushis frits, qui sont tout simplement délectables. On y retournera c’est certain!

Le froid arrive, on se dépêche, malheureusement, à manger les derniers morceaux, et ensuite retour à la chaleur au camping.

Ça ne parait pas comme ça, mais il est 21:00. Depuis 10:00 de matin qu’on bouge. ça fait de grosses journée, mais on adore…

Demain, aucune idée de ce qu’on fait.

19 juin hors des sentiers battus

On dort tellement bien ici. Un orage vers 4 heures ce matin, la foudre, le tonnerre, ça gronde, il pleut très fort. On reste couché, on ouvre un œil, on le referme. On poursuit le sommeil, même si parfois le tonnerre nous réveille.

On décide de rien faire dans la matinée. En fait, les mercredi am, je suis pris, alors on s’organise pour faire autre chose. Par contre l’après midi venu, à l’attaque. 

Cap de l’Hôpital

On décide d’aller au cap de l’hôpital. Pas de sentier sur aucune carte, mais Google maps, satellite, montre que c’est faisable. Il fait très chaud aujourd’hui, 24, mais il en fait 10 de plus à Montréal, et on voit au loin une gang de jeunes sur ce cap. Donc, chapeau, chandail UV, bottes, et on y va. On passe en dessous de clôture, sur des terrains privés (je pense), dans un camping de locaux, dans des routes de 4×4, on y arrive. En haut il y a des motos, des 4×4, scooters, et des jeunes qui se font bronzer en bas, près de l’anse aux baleiniers. C’est très beau, mais il reste UN super obstacle à franchir, pour atteindre le cap : une falaise avec une ligne de terre d’environ 3 pieds de large. Louise n’est pas sûre. Mais on y va. Yes…. 

On arrive au cap, c’est plein de jeunes qui se baignent. Ils se surveillent entre eux. Ils ont des cordes pour les aider à remonter les rochers, c’est super. Pourrait-on revenir à 16 ans SVP?

On termine de prendre des photos et films et on retourne à la falaise. Il faut la franchir de nouveau. Ce n’est pas de tout repos. Un bon frisson, on niaise pas, go. Done, fait, même si j’ai oublié de filmer, je n’y retourne pas, no way.

On descend, on se rend sur la plage de l’anse, et on se dirige vers Le Shed, pour une bière, mais ils n’ouvrent qu’à 16 heures. Ce sera une crème glacée. 

Retour au camping par les même chemins, les terres et voilà, notre excursion hors des sentiers battus est terminée. Vraiment cool. On va en faire d’autres, c’est certain. Toujours en faisant attentions aux effondrements. On ne sait jamais!

Demain on fait quoi? Hmmm la maman et le papa de Sandra, notre seule activité sur notre calendrier. 

20 juin les rencontres et la Grave

Havre-Aubert n’était pas à l’agenda aujourd’hui. Mais Louise a réalisé que nous n’allions pas camper dans ce coin. Il fallait donc qu’on y aille, et qu’on se dépêche à faire plus d’activités dans ce coin. On a bientôt déjà une semaine de faite. Donc direction la plage de Sandy Hook en premier. 

Claude et Diane

Mais avant, le matin nous sommes allés rencontrés les parents de Sandra (Teddythevan2020), une vanneuse de la clique. Elle est originaire des Iles, on devait aller saluer ses parents lors d’un passage sur la route, mais malheureusement, Google ne nous a jamais fait passer par là. Quoi qu’il en soit, nous y sommes allés ce matin. Ils sont trop choux. Ils viennent de terminer de peinturer leur maison, mais…. ils ont tout près de 80 ans, et ils sont très en forme. Maison, qui est très bien située en passant. 

Ils nous offrent tout plein de choses, super gentils, mais on doit quitter car on va rejoindre Danielle et Biss pour la direction de Havre-Aubert. On a été enchanté de faire leur connaissance. On va sûrement fêter la St-Jean avec eux.

Sandy Hook

C’est tout simplement merveilleux. Ce sont des kilomètres de plage déserte. Mis à part les phoques gris qui nous regardent au loin, et quelques personnes, c’est désert. Nous sommes partis un peu trop tard, sans eau, ni lunch, on ne se rend pas au Bout du Banc. Mais on va y revenir car c’est un must à ce que disent les locaux.

Site Patrimonial La Grave

On va ensuite à La Grave faire un peu de magasinage, de lèche vitrines, acheter des Churros, pour se rendre à l’Atelier Côtier, où Louise s’achète un beau Buff. C’est une collection pour eux. En passant, Grave vient de grève, qui est un terrain caillouteux et sablonneux. J’imagine par déformation de l’accent, grève est devenu grave. Ils ont un bel accent ces Madelinots.

Danielle et Biss nous quittent pour retourner à leur camping, nous on se rend au musée de la mer. Il est 16:30, ça ferme à 17:00. Ça prend environ 2 heures faire le tour, et ça ouvre à 13:00, on le sait pour la prochaine fois. Voir si c’était tout. Mais non, Louise veut retourner dans une boutique. Pis elle s’achète une tuque… il fait 23 dehors. Madame tuque va-t-elle nous porter malheur? On repart.

Un petit arrêt à la plage de la Martinique, pour voir ce que ça a l’air, on veut y revenir pour ramasser des sand dollars pour nos amis. À suivre.

Simon et Geneviève

Avant de retourner au camping, un dernier arrêt chez le frère de Sandra cette fois. Il a un beau Ford Transit, une “vanlife” qu’il a transformé lui même. Super beau à l’intérieur. On jase, on rencontre son fils, Louis-Felix et sa conjointe Geneviève. J’ai adoré le wrap des fenêtres arrières, créé par Louis-Felix. Il y a la forme des Iles dans une rose des vents, et les sports que la famille pratique en fonction des personnes Super idée, j’adore. Mais je n’ai pas pris de photo… :(.

Maudite belle famille, pis ils sont tellement gentils. On dirait que c’est de famille. On sait qu’on les retarde un peu, ils doivent se préparer pour leurs vacances estivales, ils prennent le traversier samedi. Tiens, il me vient une pensée, ont-ils la priorité sur le traversier les Madelinots? Je l’espère.

Retour à la van

À travers nos discussion, Simon nous a conseillé le Poké Bol de la crèmerie. C’est weird, mais c’est ça. C’est tout près. C’est au gros cornet, mais il ferme à 18:00. Go Go.

Il y en a de prêt, 2 poké au homard, fraises, edamame, etc. Rendu au camping on les dévore. Succulent, et le prix était très abordable.

Thermacell

Pourquoi ce titre? Simple, on a un superbe couché de soleil. Je sors mon drone, pour le prendre en photo, pour une fois que le vent n’est pas trop fort. Je me fais carrément attaquer par les centaines de moustiques. WOW, d’habitude je suis l’épargné, j’ai toujours quelqu’un avec du sang plus intéressant près de moi, mais là, d’la marde, ils boivent n’importe quoi. Comme des vampires.

Je dépose le drone, pas loin de le crasher, et je vais chercher mon flambant neuf Thermacell 430. Je l’allume, je fais mon frais. Je retourne dehors, et j’ai affaire à des assoiffés. Mieux vaut avoir du sang que de mourir. Ils attaquent et se foutent carrément du Thermacell. Conclusion, aux Iles, Busted (en référence à myth buster).

Surprise

Pendant que je tente de prendre des photos avec le drone et que je n’arrive à rien contrôler car je tue ce que je peux tuer, Simon et Geneviève arrivent. Ils sont venus nous porter du homard congelés, environ 2 homards dans un pot. Tsé, quand on parle de gentillesse? J’oubliais, les parents de Sandra nous attendaient hier, et avait fait des beignes au crabe. Évidemment, il n’en reste plus, mais quelle gentillesse de la famille Vigneau. 

Sur ce, retour dans la van, à rire des moustiques qui me regardent par la fenêtre. C’est ma revanche personnelle, à défaut de ne pas pouvoir les piquer.

21 juin la Salicorne

Aujourd’hui nous quittons notre merveilleux spot du Barachois. On est un peu triste, car on a adoré l’endroit. Tout en étant central, il était reclus. On y reviendra sûrement.

Ce matin, comme il m’arrive parfois, j’ai eu ce qu’on appelle une bulle au cerveau. Voici ma réflexion : nous sommes aux Iles, ça prend un traversier (ça va de soit), faut le réserver longtemps à l’avance, c’est plus facile de sortir que d’entrer, ben, pourquoi on n’oublie pas le passage prévue à l’Ile du Prince Edouard, qui ne nécessite aucune réservation, pour rester 2 semaines de plus aux Iles?

Réponse facile de Louise, ça a bien du bon sens. Je commence à regarder les disponibilités, c’est certain qu’on reste.

Déjeuner terminé et tout ramassé, on quitte notre paradis. La route pour se rendre à la Grande Entrée est belle, mais surtout déserte. On croise environ 5 autos sur 45 km. C’est beau de voir des dunes et des dunes à perte de vue. C’est calme. Mis à part une grande quantité de véhicule à la mine de sel, personne.

C’est une région beaucoup plus calme. Quoique nous ne sommes pas le premier juillet encore.

Camping Salicorne

On arrive à l’accueil, les gens sont charmants. On discute de notre terrain, pas sur d’entrer à cette place. On nous offre de changer de place, mais il y a une autre personne dans l’autre terrain. On garde notre spot. 

On se renseigne pour la rando à faire, c’est l’Ile Boudreau, le Sentier de l’Iris. Parfait.

Retour à la van, j’essaie de me mettre de niveau, impossible. Je ne suis même pas capable de monter la butte, les pneus glissent. Je me positionne le mieux que je peux, mais je n’ai pas assez de planches pour niveler. Ça m’en prendrait une dizaine. Je vois une possibilité ailleurs, on verra plus tard. On veut manger et aller marcher.

Sentier de l’Iris

Repus, on part. C’est aussi une partie du sentier Vents et Marées (le Compostelle des Iles). C’est beau, beaucoup d’arbres, de forêt, une belle surprise. On se rend à l’ile. Nous sommes encore au printemps ici, on voit plusieurs iris sauvages dans le sentier. Il porte bien son nom finalement.

Retour par la rue principale, plusieurs maisons de pêcheurs, trop mignon.

Encore le Salicorne – On ne recommande pas ce camping

À notre terrain, on mesure et regarde la pente du terrain (comme au moment de putter au golf quoi). On ne pourra jamais être de niveau. On a deux pieds de trop.

Retour à l’accueil, on change de terrain, beaucoup mieux, mais impossible encore. Une van de 21 pieds a de la difficulté d’être de niveau dans ce camping. Je regarde une petite roulotte Alto, et il a du utiliser tout le bois qu’il trouvait pour ses jacks. On est croche, mais c’est passable, mieux qu’à l’autre endroit.

Louise nous prépare un merveilleux repas avec le Homard de Simon et Geneviève (merci tellement encore), un super Mac & Cheese homard. On a tout mangé. J’en veux encore……

Dernier tour avant le repos de la soirée, beau couché de soleil, et l’écriture du blog de la semaine.

Demain, on se rend au feu de la St-Jean, on a des places réservées par Claude (Papou). On aime de plus en plus les Iles.

3 comments

  1. Merci de nous faire revivre tous ces attraits de ces belles iles .
    Lors de notre premier voyage en 1977 en Westfalia et nos 2 enfants ,nous voulions retarder notre billet de retour sans succès donc , 10 jours et nous n’en avions pas assez .

  2. Wow, bien hâte d’y être. On arrive la semaine prochaine 😁. Mais tu me fais douter de notre séjour à la Salicorne en tout cas, on verras bien 🤷‍♂️.

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