Voilà le festival où nous ne devions pas être. Mais oh qu’on ne le regrette pas. Comme je le disais dans l’article précédent, nous avons abandonné l’idée d’aller dans la Baie Géorgienne, pour se rendre au Pura Vida Lodge, et ensuite le mont Adstock pour le tout premier Festival Relief.
Mais pourquoi aller à CE festival? Pour la cause. : « En participant au festival Relief, vous contribuez à faire une différence ! Votre soutien nous permettra de verser des fonds supplémentaires aux programmes « Nager pour survivre » de la Société de sauvetage du Québec et « Cycliste averti » de Vélo Québec, destinés aux enfants fréquentant une école primaire de notre province. Aidez-nous à prévenir les risques de noyades et les accidents à vélo, contribuant ainsi à éviter des drames au sein des familles de notre belle province. Si nous pouvons sauver ne serait-ce qu’une vie grâce à cela, notre mission sera accomplie ! »
Donc, nous avons acheté le gros package, arrivée le jeudi et départ le dimanche. Évidemment, au moment de cet achat, nous n’avions jamais anticipé que la queue de l’ouragan Debby nous frapperait. Ce n’est de toute façon pas bien grave, on va vivre avec.
On sera finalement 3 vans de notre groupe de la clique, avec une amie. Les arrivées prévues sont jeudi : Pascale et Martin, ainsi que nous; vendredi : Natacha et Gabriel ainsi que Marie-Hélène.
Jeudi le 8 août
On arrive très tôt, qui nous? Pascale et Martin, et nous. Tellement tôt, que les préposés ne sont pas encore en place. Mais nous, on veut être tous ensemble. Alors, on veut y être tôt. On rencontre nos préposés Michael et Jonathan. On discute un peu, et on réussi finalement à organiser nos spots pour 4 vans. Nous sommes les premiers. Il n’y a personne d’autre.
C’est le fun quand il n’y a personne, on peut jaser avec les gens. Louise a un soudain flash. Elle se souvient de Jonathan, mais sans plus. Quelques indices de Jo, et OUIIIII c’est notre vendeur de la boutique Apple. Tu parles d’un hasard. Jo est l’ami de Sylvain (Cycle Ethan, l’organisateur). Ils travaillaient jadis ensemble au Apple Store. Si ça s’arrêtait là, ben non. Il est aussi un des artistes qui performera ce soir; L’Interlokuteur (c’est du RAP Opera, hate d’entendre ça). J’en parle à Vincent, pour le Ka Halawai, au cas où.
On continue à jaser, on se promène et on rencontre des gens, c’est le fun. La programmation est digne d’un événement de taille. On n’aura pas le temps de faire grand chose si on veut assister à tout. On ne se fera même pas à manger, on va se nourrir des food trucks et du resto à l’intérieur.
Le premier crinqué du vélo
Pour cette première soirée on commence par la conférence de Keven-Matthew Larrivée-Fontaine, un crinqué qui a fait la Trans Pyrénée (1700km et 40000 mètres de dénivelé, en 7 jours) à vélo. Tellement intéressant et captivant. Faire cet exploit, ce n’est pas rien. Tu vois et imagine ce que c’est de se dépasser. Voici les résultats de cette course Trans Pyrenees Lost Dot, et le tracé. On est complètement ébahi et on tombe sous le charme de cet athlète.
Blague à part, c’est tout un exploit. Je lis un peu ce qu’est ce parcours, en écrivant le blogue, et c’est fou ce que ça demande de l’humain sur le vélo.
Le RAP Opéra, ou l’Opéra RAP
Viens ensuite le spectacle de Jonathan, AKA L’Interlokuteur. C’est bon, c’est incroyable. Je ne suis pas fan du Rap, mais ce qu’il fait, c’est tout simplement magique, et intergénérationnel. On est choyé, et de loin, d’avoir ce spectacle « intime ». J’espère qu’il sera au Ka Halawai. Ils sont vraiment un beau duo, lui et MEM (la chanteuse d’opéra), et les textes sont vraiment percutants.
Vous pouvez allé voir les explication de ses textes sur son site web. Allez l’encourager, c’est trop bon.
Voici quelques extraits :
Le cours de danse country
Ok, ça ce n’est pas pour moi, mais plusieurs ont apprécié. Comme dit le frère de Gabriel, je suis à 2 bières d’aller danser. Finalement, après 3 je l’étais, mais c’était déjà terminé. Je l’ai raté ;). Ça prend ben quelqu’un pour prendre des photos.
Un petit feu
Un petit feu avant le dodo, en écoutant le DJ. Ce fut une superbe soirée, malgré le fait que nous n’étions que 2 vans. Le monde arrive le vendredi.
Vendredi le 9 août, le charme de Debby
Évidemment, je ne parle pas d’une charmante Debby, mais de l’ouragan, qui déverse des tonnes d’eau sur la province. C’est un vrai déluge. C’est la journée que les gens doivent arriver, mais ils ne viennent tout simplement pas. On l’entend à la radio, on le lit aux nouvelles, ça ne parle que des inondations, des routes fermées, des dégâts.
Sylvain et Caroline (sa conjointe) avaient déjà tous pensé à ça. Tout, sauf les food truck, fut déplacé à l’intérieur la veille. Donc la programmation du vendredi, se fait à l’intérieur. Génial! Un super bâtiment tout neuf nous servira d’abri, on capote ben raide!
Toutes les activités extérieures, furent à l’eau. C’est le cas de le dire.
Yoga
Première activité intérieure, Louise et Pascale vont au Yoga. Sabrina avait installé les participants de façon qu’ils puisse admirer la montagne, la pluie. Peu nombreux, mais très satisfaisant. Louise a décrit l’événement de façon modeste : c’était tout simplement parfait pour débuter une journée tout en douceur! Mais la vue était un peu voilée disons.
Mais le retour aux vans, à la grosse pluie.
Podcast de Jonathan B. Roy
Ce qui était magique dans cet événement, c’est la découverte de gens réellement passionnés de vélos, qui fut le cas de façon assez frappante. On a fait connaissance de deux autres crinqués (Keven étant le premier, rencontré hier). Les deux invités, Keven-Matthew Larrivée-Fontaine et David Roy-Proulx, nous racontaient des anecdotes sous la direction de l’animateur, Jonathan, mais aussi écrivain, humoriste, intervieweur et crinqué (à sa manière). Je ne veux pas tout raconter de ce podcast, mais on a tellement rit. Il faut aller l’écouter. Au moment d’écrire le blogue ce n’était pas encore sorti, mais voici le lien pour écouter les podcasts de Jonathan. Surveillez les prochaines sorties.
Conférence d’un second crinqué
On a rencontré David Roy-Proulx lors du Podcast, mais là, pour sa conférence il nous en livrait un peu plus. Lui, ce qu’il a fait, ou tenté de faire, c’est la Race Accross France en 2023. On parle d’un petit parcours de 2500km en 10 jours. Il nous raconte sa préparation, et plusieurs anecdotes succulentes. C’est fou ce que ces gars font comme ride, juste pour le fun. Pour eux, 300km, c’est une partie de plaisir, un petit voyage d’agrément. On va pouvoir entendre quelques anecdotes dans le podcast de Jonathan.
Les spectacles
Vient ensuite une série de spectacles, humoriste (Guy Bernier), chanteuse (Chloé, auteur compositeur, interprète), et le clou de la soirée, Rafaëlle Roy. Sans toutefois faire une critique de leurs prestations, je peux dire que nous sommes très choyés. Nous soupons au superbe petit restaurant bar dans le chalet tout en ayant la joie d’être ensemble et d’écouter les prestations. Nous avons une super serveuse (Chantale) qui nous chouchoute. On la trouve tout simplement géniale! Spectacle intime, petite salle, intérieure, la flotte à l’extérieur, divertissants, superbe. On vous a tu dis qu’on était choyé???
Varia
On a raté quelques autres conférences, mais tout était tellement bien préparé, et surtout trop bon, que nous n’avions pas le choix parfois de rater une conférence, pour faire les choses que nous avions à faire.
Natacha et Gabriel sont arrivés au courant de la journée, ainsi que Marie-Hélène (qui s’est jointe à nous). Quelques autres vans sont aussi arrivées, mais très peu. C’est un peu désolant, surtout pour les organisateurs (il est important de mentionner qu’il y avait une levée de fond à même cet événement). Le terrain, où nous étions stationnés, était inondé. On marchait littéralement dans de grandes flaques d’eau, par dessus le gazon. Un autobus est arrivé et s’est enlisé. Une autre van aussi. Ce n’était pas drôle. Une chance qu’on quitte dans 2 jours. À la fin de la journée, le vent s’est levé. C’est toujours comme ça, après une grosse pluie, sauf que des abris se sont envolés, des structures cassées, etc. Mais toute une belle gang de personnes (bénévoles, organisateurs et autres) se sont occupés de tout. Beaucoup d’entraide et juste des bonnes vibes malgré toutes les embuches. Wow.
Samedi 10 août, la vie reprend doucement
Tout ce qui était à l’intérieur, retourne à l’extérieur. Il va faire beau, même très beau.
Yoga
Les filles y retournent, il y aura plus de monde ce matin. Nouvel emplacement, nouvelle vue. Elle sait comment prendre soin de ses élèves pour rendre l’expérience au top.
Savitri Bastiani – Photographe
On a assisté à une conférence de Savitri. Je m’attendais qu’elle nous parle de ses anecdotes de voyage (faut aller voir ses photos) mais ce fut un petit cours de photographie. Il faisait tellement beau, qu’elle a donné sa conférence en avant de nos vans. Elle a une van, aussi, et elle vient au Ka Halawai. Super intéressante, c’est un must, ben hâte de la revoir.
Conférence de Jonathan B. Roy
Ce gars là, c’est juste WOW. J’ai décrit précédemment la personne qu’il était, et honnêtement je devrais ajouter le mot EXCELLENT. Nous avons malheureusement raté le début de sa conférence. Comme je disais, c’est aussi un crinqué de vélo à sa manière. Lui il ne fait pas 300km comme ça, juste par plaisir, sa folie, ce sont les voyages. Il voyage à travers le monde À VÉLO. Pas dans des petits endroits, ben chill, non, dans plusieurs endroits où nous n’aurions meme pas envie de visiter.
Il a écrit deux livres sur ces voyages. Nous en avons acheté un et Pascale a acheté son second (au moment d’écrire ces lignes, un peu plus d’une semaine plus tard, Louise les a déjà dévoré).
Vous pouvez vous les procurer ici-même.
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Un skylight qui ne fonctionne plus pour un, et le vélo de montagne pour les autres
Ben mosus. Notre puit de lumière ne fonctionne plus. Il ne s’ouvre plus, ne se ferme plus, kaput. Je dois regarder ce qui se passe, parce que ça prend de l’air à l’arrière. Il y a toujours un moyen alternatif pour l’ouvrir et le fermer, mais je n’ai aucune idée de quelle façon ça fonctionne. Donc moi je m’occupe de ça et tous les autres vont s’amuser à vélo. Il parait que c’est très rocheux, donc, ça ne devrait pas être boueux, et même déjà sec
Une gang à vélo (histoire par Martin)
L’autobus qui s’est enlisé tout près de nous, c’est une petite famille qui voyage avec un Skoolie ! Petite famille, c’est un grand mot, ils ont 3 enfants, 2 chiens, 2 lapins. En fait, on devrait dire une belle grande famille, et ils sont adeptes du vélo de montagne (pas tous, évidemment). On jase, on fait connaissance.
Après diner, nous sortons les vélos ! Nous apercevons Travis, un des petits de la grande famille, et son père qui reviennent de la montagne. On placotte encore et on demande a Travis de venir avec son père nous montrer la montagne. Il accepte et nous partons, Gabriel, Natacha, Pascale, Marie-Hélène et moi-même.
Au premier arrêt, nous commençons à négocier des réponses du Rallye avec Travis (parce qu’il y a un rallye, et le gagnant se mérite une passe annuelle au mon Adstock, alors c’est à prendre au sérieux), en échange des réglisses et de M&M. On a beaucoup de plaisir, mais Travis nous regarde en voulant dire…. Go on y va !
Au deuxième arrêt, Natacha, Marie-Hélène et Pascale sont plus loin. Pascale fait une démonstration de quelque chose, mais nous, les gars, n’avons aucune idée du sujet. Quand Travis l’aperçoit, il nous regarde, d’un air très sérieux et tout en étant très poli, et nous dit « elle radote quoi elle! ». Nous éclatons de rire !!!
De retour aux vans, c est l’heure du paiement (il faut bien payer Travis en réglisses et M&M, ça faisait parti du deal) ! Super belle ride en très bonne compagnie.
On va reprendre ça Travis.
Les femmes à une conférence pour femmes, les gars au Tomahawk
Pendant que les femmes vont à une conférence de Marie-Christine Daigneault, la fondatrice du magazine Racines, bien nous, les gars, sommes supposés de préparer le repas. Finalement, on se met à discuter de choses et d’autres, et de commencer à boire le petit Tomahawk de Martin, tout en prenant une bière pour se désaltérer. Mes talents culinaires étant ce qu’ils sont, nous sommes les seuls à aller chercher encore du food truck. Je crois que cet apéro, illuminera notre soirée.
Je ne sais pas trop ce qui s’est dit à cette conférence, mais toutes, d’un commun accord, ont beaucoup apprécié.
Emile Bilodeau
Juste avant Emile, il y eut un groupe dont nous n’avons pas réellement eu la chance de voir, faillait bien souper, et fallait être prêt pour Emile. Ils ont débuté le show, encore très intime (peu de vans se sont présentées finalement) de manière un peu dérangeante, assurément ils ne croyaient pas que si peu de gens étaient pour créer un si belle ambiance. Mais qu’est-il arrivé?
Ceux qui ne le savent pas, Emile est disons, « engagé ». Le mot est faible. Lors de ses « discours », entre les chansons, à un moment donné il a nommé Charles Milliard (celui qui se présente à la chefferie libérale). Il n’est pas fan des libéraux, et ça se voit.
Ouvrons une parenthèse ici : Mon nom est Milliard, le même que le sien. Depuis l’enfance, les gens sont toujours surpris en l’entendant. Personne ne connait ce nom, ni save même l’épeler. Charles, qui est président-directeur général de la Fédération des chambres de commerce du Québec, ne faisait pas beaucoup parler de lui. Mais là ça risque de changer s’il devient chef d’un parti politique (tu passes facilement de Héros à Zéro en politique). Je ne sais pas si c’est bon pour moi, si je vais avoir très honte de mon nom un jour, mais une chose que je sais, les gens vont connaitre un petit petit petit cousin éloigné, c’est certain. Mais je n’ai aucun lien politique ni même familial avec lui. On ferme la parenthèse.
Revenons à Emile, lorsqu’il nomme Charles, je suis le SEUL qui crie yesssssss ! Les insultes s’en suivirent (à la blague) jusqu’à traiter mon nom de famille de nom de trou du cul. On en a tellement rit. Et régulièrement il y revenait, il voulait avoir une discussion sérieuse avec moi. Ce fut un super show, beaucoup d’humour, je crois bien que nous avons souri pendant plus d’une heure sans arrêt. De quoi à en avoir mal aux joues. Il a été égal à lui même, on l’a adoré.
Le DJ set
Fait important pour la suite, et non négligeable, pendant le spectacle d’Émile, à tour de rôle nous achetions des bières. Le Tomahawk n’étant pas réellement cuvé (en fait, n’ayant pas eu le temps), on était de plus en plus gorlot. Ce qui fait, qu’ayant dépassé les 2 bières nécessaires pour danser, bien on a dansé. Et rit encore de plus belle. On a même fermé le set. Aucune idée de l’heure, je ne m’en souviens plus. C’était le fun de voir Burrito, Michael, Keven, notre gang, et tous les autres s’amuser.
Quelle magnifique soirée. Toute la journée fut magnifique. Nous n’avons malheureusement pu assister à toutes les conférences, quelle belle programmation.
Dimanche la dernière journée
Après une nuit courte, mais d’un sommeil de plomb, on se rend tous au Brunch, service à volonté. Ça prend du gras pour l’alcool.
Le brunch du dimanche
Comme je disais, ça prend du gras pour l’alcool, et on est bien servi, il y a de la saucisse en masse. C’est de nouveau notre serveuse Chantal, de vendredi, qui s’occupe de nous. Elle est vraiment aux petits soins. On jase avec des nouveaux adeptes de la Vanlife (Shana et Julien) et des plus anciens (Josée et Carl ), les femmes d’un côté et les hommes de l’autre. Beaucoup d’anecdotes sont au menu.
Les tirages et la fin
Ça se termine avec la générosité de plusieurs partenaires, où des prix sont tirés. On pouvait acheter le nombre de billets que nous voulions. Keven, doit en avoir acheté pour 500$, je suis certain. Je pense bien que tout le monde a eu des prix (Keven en a refusé régulièrement). Merci à tous les donateurs, très apprécié de votre part.
Sur ce, c’est le moment de retourner à la maison, voir si le sous-sol n’est pas inondé.
Ce qu’on pense de notre fin de semaine
Tout simplement magique. Une magnifique fin de semaine. De très belles rencontres. Des organisateurs hors pairs (Caroline et Sylvain) qui avaient toujours le moral malgré le peu d’affluence. Ils sont d’une inspiration, vous ne pouvez pas l’imaginer. On a déjà hâte à l’an prochain.
La cause derrière l’évènement est tout simplement gigantesque, il ne faut pas l’oublier