Aujourd’hui, le 20 août, on se rend à un des 10 plus beaux zoo au monde (selon le guide touristique officiel du Saguenay – Lac-St-Jean). On a hâte de voir ce zoo, qu’on entend parler depuis de nombreuses années. En plus, c’est juste à côté.
La nuit
Le gars en moto continuait quand je suis allé au lit. Je suis sur qu’il était sur la coke, ça n’a pas de bon sens, ou encore un peu attardé, à moins qu’il n’a pas d’internet, et qu’il aime jouer dehors, peut être qu’il ne sait pas lire, en tout cas, je suis tombé endormi quand même.
Louise, elle, a fait de la toupie cette nuit, ou de la pitoune (pis toune d’un bord, pis toune de l’autre). Sans compter ses grands soupirs à 4h du matin. Je me demande si c’est à cause de la pizza all-dressed d’hier. Ben non, elle ne le sait pas, mais elle va être crevée. Moi aussi par le fait même.
Le zoo
Nous avons choisi l’entrée entre 9:00-9:30 car il va faire très chaud. On y va à pied, c’est à peine 500 mètres. Tiens, justement où le gars en moto s’amusait. Je me demande si son pit stop n’était pas, justement, le stationnement du zoo.
C’est moins grand que je ne le pensais. Tout se fait très bien à pied. Nos premiers animaux sont absents, ou endormis. Les ours polaires semblent tristes. On comprendra plus tard qu’ils viennent de se lever. On n’entend pas le bruit de la route… Mais les ours ont peut-être entendu la moto, parce qu’ils sont les plus près. En tout cas, ils semblent fatigués.
Il n’y a aucun oiseau. La grippe aviaire décime beaucoup d’oiseaux. Le zoo veut s’assurer que leurs oiseaux restent en santé, ils les ont délibérément retiré.
Ce qu’on a aimé le plus, ce sont les moments de nourriture (collation) pour les animaux. On ne les voit pas beaucoup, mais quand la madame arrive avec les gâteries, ils sortent tous. C’est ce qu’il faut faire, regarder les horaires d’interaction/de collation, et les suivre. C’est certain qu’en une journée on en a raté, mais au moins on n’a pas tout raté.
Le train boréal est un must, en fait c’est le seul moyen de visiter une partie du zoo. Et c’est chouette, il y a un guide à bord. On a même vu un veau (boeuf musqué) qui est né la nuit dernière, un ours brun qui décide de passer juste à côté de nous (dérange moé pas), des bisons des plaines, et le summum, des chiens des prairies. Ce train a des portes grillagées, et barrées. On pourrait se croire dans un vrai petit fourgon cellulaire, mais non, pas si pire que ça.
Nos déceptions, étant donné que le train boréal est de 65 minutes, on a raté des choses. Il faisait très chaud, et la seule façon de voir des animaux était la collation. On a donc raté le Panda roux et les macaques japonais, où il y avait même un jeune macaque qui n’arrêtait pas de jouer et d’écoeurer sa mère.
Laver laver
Au retour, exténué, et trempé de sueur, après 8 kilomètres et 6 heures plus tard, il est le temps d’une dernière brassée de linge. Nous sommes finalement beaucoup en avance.
Le party est poigné
Nous avions remarqué que les tables de la salle communautaire étaient apprêtées (les tables étaient montées avec les couverts, ustensiles entre autre). On ne savait pas pourquoi. Ben quand la musique a débuté à 19:30, on a compris. C’était le party. Un peu poche qu’on avait la journée dans le corps. Il y avait des moments plus country-western et d’autres plus latino, sans évidemment oublier Cotton Eyed Joe, qui semble être un délice dans les partys en région (j’ai vu ça au party de Noël du bureau, la piste de danse était pleine, pis ils dansaient en ligne).
Mais Louise est tombée au combat à 20:30, et moi environ une heure plus tard. On n’a donc malheureusement jamais été au party.
Dommage.