La vie aux Iles

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Nous sommes partis aux Iles de la Madeleine pour plusieurs semaines, presque deux mois. Les gens sont épatés, mais en même temps, ils se demandent ce que nous allons faire si longtemps aux Iles. C’est bien simple, nous allons vivre aux Iles. 

On adore l’Ile et ses résidents. On a un ÉNORME coup de coeur avec la famille de Sandra.

C’est certain qu’on ne fera pas autant de choses que la dernière semaine, c’est justement le but. Vivre, faire des activités, rien faire, profiter de la vie.

Jeudi le 19 juin, on traverse

C’est le moment de la traversée. En fait, on arrive très tôt. Après avoir quitté notre spot de rêve, on se dirige tôt au traversier. La fébrilité était palpable, même qu’une certaine n’a pas trop dormi. On veut arriver tôt, pas pour entrer les premiers, car pour les vans ça ne fonctionne pas comme ça, mais pour avoir le temps de prendre une bonne douche chaude.

On déjeune sur place, et à tour de rôle, on va éliminer nos odeurs. Ça nous jouera un tour plus tard, mais on y reviendra. 

En parlant d’odeur, lors de notre visite au village Acadien, on a appris que les gens se lavaient, pas trop souvent. En fait, mis à part les baignades dans les rivières, c’était 1 fois par année, du cou en montant… Ho boy. Vous savez maintenant pourquoi certains ont créé les parfums, et comment l’énorme bouquet de la mariée pouvait aider. J’ai envie d’aller plus en profondeur, dans mon questionnement, mais je vais laisser l’imagination nous envahir, sans être trop grivois (je viens de vendre la mèche).

Revenons à la traversée, Céline et Sylvain entrent tôt, nous, presqu’à la fin. Le gars blaguait avec nous, il nous disait qu’il n’aimait pas les vans blanches. Alors il nous faisait patienter. Finalement, nous sommes à moins de 3 mètres l’un de l’autre. On va sortir les premiers, presqu’en même temps.

Malgré qu’ils nous ont réservé des places, on a préféré aller à l’arrière du bateau, profiter de la belle température, et attraper des coups de soleil. Superbe traversée, il y a des visages heureux à bord.

Arrivée à bon port, on se rend directement chez Diane et Claude.
Tellement un merveilleux accueil. Ils devraient accueillir tous les touristes. On a rit, versé des larmes, parlé, rit encore. On est super heureux. Jérémie, un de leur petit fils, est venu faire son tour. Musique, discussion (le coussin de paroles a été bien utile), c’est très difficile expliquer l’ambiance et le sentiment qu’on ressent, mais ils sont tout simplement merveilleux.

On n’en oublie même de souper. Claude nous a offert quelques bons craquelins au homard, mais on a été nourri de leur gentillesse et de leur générosité.

On couche dans leur stationnement, en plus… On est vraiment chanceux, je vous le dis.

Vendredi le 20 juin, la Grave

Après une superbe nuit de sommeil, on se réveille dans un épais brouillard. On se la coule douce, il n’y a rien qui presse. La seule chose que nous avons de planifié, un souper avec un ami de Cégep, Denis-Pierre, qui a emménagé au Iles en octobre dernier, au Shack d’été (Saison schack). Ils font d’excellents Churros, en passant.

Après avoir jasé avec Diane et Claude, encore, rit, encore, écouté de la musique, encore, on en profite pour remplir nos réservoirs d’eau, et malheureusement, c’est ensuite l’heure de quitter. 

Direction l’épicerie et ensuite la Grave. Mais avant, parce que tout est proche aux Iles, un petit sushi au Maquilinot. Ben simple, c’est aussi bon que l’an dernier. Il nous a servi ses Ben la Bedaine, sushi frit… un pur délice. C’est difficile de se limiter à 10 morceaux. Pis là, ben plein, on part. On va y passer la journée si on ne part pas maintenant, même s’il est déjà tard.

On arrête faire un petit « coucou » à Cindy Hook, mais l’accueil est loin d’être chaleureux. Louise pose quelques questions, la proprio ne se donne pas la peine de venir répondre, on s’en va.

On est en exploration, alors le prochain stop, la Dune du Sud. Ce ne sont que des micros-arrêts. Les dames tentent de se mettre les pieds dans l’eau, mais l’idée est vite abandonnée. L’eau est très froide en ce moment. Quoique… il y a un gars qui se baigne sans wet suit 🥶.

Rendu à la Grave, on fait un peu de shopping ici et là, du vwèring je dirais. On n’achète pas beaucoup, c’est notre première journée. On a quand même près de deux mois pour se décider. Mais Céline a craqué pour un chandail, mais au retour à la boutique, elle était fermée. Pas le choix, on y retourne demain matin.

Ce n’est pas très chaud à l’extérieur, mais on prend l’apéro devant nos vans, sur la plage de galet. C’est donc kioute.

Denis-Pierre et Linda arrivent. Ce n’est pas très grand, et il y a du monde. On jase, mais on n’aura jamais le temps de tout se raconter. On est curieux de leur décision. Mais un de leur dicton est celui-ci. Il est succulent. Voici ce qu’ils disent : lorsqu’ils ont déménagé aux Iles, le 31 octobre 2024, ils avaient enfilés leurs costumes (d’Halloween) de madelinots. Ils se plaisent à dire qu’ils ne l’ont jamais enlevé depuis. J’ADORE…

Repas complétés, on doit se revoir, sûrement dans quelques jours. On a fermé la place (ce n’est pas très tard).

Nous on quitte pour le spot dodo, l’Atelier Côtier. On se stationne porte-à-porte, mais on ne jase pas longtemps. Je suis crevé. Au moment où ma tête a touché l’oreiller, j’étais déjà parti. 

Samedi le 21 juin, les éoliennes

Nuit d’enfer. Il a venté tellement fort. Je ne me souvenais plus de cette sensation. C’est comme le feeling quand tu dors, et que tu ronfles. Ton conjoint ou ta conjointe fait juste te donner une légère poussée pour que tu te réveilles. Ensuite tu te rendors, et le cycle recommence. À 5:30 j’étais ben tanné. 

L’accord que nous avions ce matin, dès que une personne se lève, on n’attend pas l’autre. Direction la Grave, pour avoir une meilleure vue. Étant donné qu’il est tôt, on prend le meilleur spot, juste celui de l’autre coté de la rue des toilettes publiques. Un endroit de rêve. Les vanlifers comprennent.

Céline se procure son beau chandail. Une fois l’achat fait, direction l’Anse aux Baleiniers. Il faut comprendre qu’on est en mode guidage, explorateurs pour nos compagnons de voyage. Alors, on leur en montre plein rapidement. On n’aura que le loisir de décider ce qu’on fait par la suite.

Arrivés à l’Anse, première constatation, la montagne de bois est prête. Le feu de la St-Jean sera gros. On avance que de quelques mètres, et on voit la mer. Elle est démontée. Il y a des rafales de vent à 79 km/hre. C’est débile. 

Il fait 12 degrés, avec un ressenti de 2 (nous sommes le 21 juin, en passant). C’est froid, pas frais, froid. Pis dire qu’on en a vu en short et t-shirt ce matin tondre leur gazon. Cherche à comprendre!!! On en profite pour marcher : plage, le cap de l’Hôpital, le petit camping privé, et ensuite le camping Barachois, et on revient le vent dans le dos. Un charme.

On se réchauffe un peu, bon petit lunch, et on repart pour la boutique Alcyon. Elle est donc gentille la dame (la maman des deux filles propriétaires). Plus tu passes du temps avec elle, plus tu en apprends. C’est super.

Comme si c’était fini, on s’en va ensuite à la plage de Pointe Aux Loups. La mer est toujours aussi mauvaise. On ne passe pas 2 heures sur la plage, quoi que le soleil s’en vient.

Destination finale, les éoliennes. On y arrête pour la nuit. Mais à l’heure qu’il est, c’est la sieste. La GROSSE sieste.

On terminera la soirée par un autre merveilleux couché de soleil, avec un vent beaucoup moins fort, et Louise qui fait ça direction artistique et ses photos. Elle est vraiment bonne.

Je n’ai pas encore parlé de déchets, ben c’est là que ça se passe. Il faut le faire, ramasser des vidanges APRÈS le couché du soleil. On revient avec nos tas, il fait noir.

Les journées sont longues, mais on vit. On se sent vivant. C’est magique.

Sur ce, demain pour d’autres aventures. Sûrement que demain ce sera l’arrêt pour la St-Jean. À suivre.

Dimanche le 22 juin, journée de corvées

Mais quelle nuit réparatrice aux Éoliennes. Ça fait du bien.

En fait ce ne sont pas de grosses corvées, mais il faut les faire.

On aime bien prendre de longues douches. Mais pour faire ça, il faut absolument avoir une source pour remplir l’eau, et un endroit pour vidanger.

Il y a une source de remplissage d’eau à la Dune du sud, mais ce matin elle n’est pas accessible, il y a une course. Tout est bloqué. Pas grave, on ne passera pas à côté de la douche, on en profite. On ira chez les parents de Sandra pour remplir, quoiqu’on déteste déranger le monde.

Douche finie, direction l’unique station de vidange des Iles. Elle est située à l’arrière de la Polyvalente, CEGEP, centre sportif. L’eau N’EST PAS potable. Juste parfait pour la vidange et le nettoyage des trucs sanitaires.

On repart pour faire le plein d’eau, et le dernier arrêt au IGA, car on s’en va s’installer pour la St-Jean. On sera sûrement bloqué pour 2 jours.

On s’installe à l’Anse aux Baleiniers, Papou nous a réservé des places, au détriment de son auvent qui a failli prendre le bord.

Les gens arrivent doucement, c’est le fun. Jusqu’à ce que la pluie arrive. Tout le monde se réfugie dans le véhicules, et la nuit est calme. Demain il va faire beau.

Lundi le 23 juin, la St-Jean

On croyais qu’on n’aurait pas de meilleur nuit que la précède. Si on croyait qu’elle était réparatrice, la dernière nuit était “reconstructrice”. On a tellement bien dormi. On ne souffre pas des chaleurs de Montréal en ce moment, car c’est la grosse canicule à 40deg là bas.

La journée passe doucement, Louise et Céline font de nombreuses corvées de nettoyage à la plage. Ça sera à refaire demain de toute façon. Elles ramènent même des bières pleines.

Pendant ce temps, les Vigneault jouent un peu de musique, et Sylvain et moi, on s’amuse avec nos drones. C’est le seul talent artistique qu’on a finalement.

On a même eu le temps de jouer aux anneaux de fer. C’était une nouveauté pour nous.

La journée terminée, les festivités de la soirée commencent. D’où nous sommes, on peut entendre la musique et apprécier. Mais à 21:15, là, c’est le temps d’aller au spectacle et surtout au feu.

Je presse pas mal Louise, qui est en pleine jasette avec Linda. On doit arriver pour 21:30. Petit train va loin, comme on dit, on arrive à 21:25. En plein le moment où les pompiers s’amusent à verser de l’essence sur le beau tas de bois.

Parenthèse, c’est quoi ce tas là? Ce sont des palettes, des planches, des arbres, des matériaux de construction, aucune matière toxique. Les gens sont invités, un mois à l’avance, à venir porter du bois pour le feu. Une sorte de grue fait ensuite le travail pour en faire un tas, qui est assez haut, qui fera le bonheur de tous. 

Donc, les pompiers ayant terminé, on attend 21:30. Et c’est l’allumage. Ils lancent des fusées éclairantes dans le feu. Il ne vont pas là avec un bic pour allumer le feu, sont pas fous. 

La chaleur émise par le feu est la bienvenue. Parce que pendant qu’à Montréal il fait chaud à en mourir, ici il fait froid. Assez pour porter une tuque, doublures, etc. Même les madelinots la trouvent froide cette journée. 

Le feu réchauffe le coeur ainsi que nos visages (il reste juste à l’air). Mais on commence à se dévêtir, doucement.

Tout juste avant le spectacle attendu, les feux d’artifices. Toujours aussi beau. À ce qu’on sait, ce feu de la St-Jean, aux Iles, est l’unique en son genre, avec les feux d’artifices en prime. Le tout, couronné par un spectacle du Suroit, groupe mythique et légendaire Acadien, et finalement, on retourne au van, vers 23:30, ne restant que 2 ou 3 chansons à jouer, par le groupe qui fermait la soirée (je n’ai pas leur nom, mais il étaient vraiment bon). Ce que je me demande encore, qu’avons-nous fait entre 23:30 et 1:30, moment où nous sommes allés au lit. Ça a tellement passé vite, en excellente compagnie.

La nuit va être courte.

Mardi le 24 juin, la St-Jean à Havre aux Maisons

La levée du corps fut particulière, disons. On a super bien dormi. Je ne sais pas si quelqu’un a ronflé, on était crevé ou sous les effets d’un petit jus nommé “Antigel rouge”. Les gars en mènent pas large, mais encore une fois, Céline et Louise sont à l’oeuvre. Elles ramassent des dizaines de canettes, remises à Jérémie pour Enfant Soleil. C’est un superbe geste.

En après-midi, on quitte pour montrer Cap Vert à Céline et Sylvain. C’est un bel endroit, belle marina. On ne peut pas y coucher, mais ce n’est pas grave. On y fait une bonne sieste.

À peine réveillés il faut se dépêcher pour aller à la Fête Nationale à HAM. On nous a fortement invité à se joindre à Marie-Anna, Diane, André et Claude, pour une fête madelinienne, un petit 5 à 7, où on pourra manger hot dogs et/ou moules. 

On arrive un ti-peu en retard (la sieste a été beaucoup trop longue) mais ils nous on gardé des places. Fiou. C’est bruyant, c’est la fête. Il y a des musiciens, très bons (je ne connais pas son nom, n’ayant plus accès à l’événement, mais je crois que c’est Auger). La gigantesque assiette de moule est à 10$, les hotdogs à 3$, les bières à 4$, C’est très raisonnable.

Les gens s’amusent, chante, particulièrement lors de leur hymne, de leur Ile. On sent de la fierté Acadienne, et Madelinienne dans l’air.

Pour nous, à 19:00 ce sera terminé, direction Grosse Ile, en fait Old Harry pour un dodo (c’est maintenant gratuit) et pour les activités dans la région pour les deux prochains jours. 

On aime bien les îles et surtout leurs habitants, et je crois que ça parait.

Mercredi le 25 juin, le thé du Labrador aux Iles

Après une belle nuit, on va marcher dans les dunes à la Réserve nationale de faune de la Pointe-de-l’Est. On avait beaucoup apprécié cette randonnée l’an dernier. On a encore très apprécié cette année. Cette fois, on a utilisé le bon sentier pour ne pas aller dans le Bol à Soupe, où ils ont ajouté un panneau. C’est tout simplement magnifique.

On va ensuite prendre une bonne bière à la Buvette de la Sirène. On le mérite tsé.

Louise a ramassé du thé du Labrador (j’espère qu’elle avait le droit), et nous a fait une bonne tisane. C’est vraiment bon ce truc. De plus, ça possède plusieurs qualités médicinales et autres. J’ai adoré.

Comme si c’était fini, ben non, on retourne à Old Harry, attendre Simon qui vient nous rejoindre. L’endroit est trop venteux, on retourne à la Réserve nationale de faune de la Pointe-de-l’Est (où on a marché plus tôt). On passe une superbe soirée tous ensemble, fait à signaler, à l’abri du vent avec, en prime, un spectacle trop court de la part de Simon.

Journée bien remplie, le sommeil ne se fait pas attendre.

Jeudi le 26 juin, l’ile Boudreau

La journée s’annonce superbe, avec moins de vent qu’hier, mais il y en a encore. Simon est parti très tôt ce matin, avant même que tout le monde se lève. Notre but, est d’aller marcher l’ile Boudreau.

On part du Parc Canada, et on va s’installer à la plage du Bassin Ouest, pour faire la rando. Pendant qu’on se prépare, il y a 6 jeunes qui s’installent, avec de l’eau. Je  pense que c’est pour le ravitaillement des marcheurs qui font toutes les iles.

Je me rends sur le bord de la plage, et j’attends, on prend quelques photos.

Louise remonte au stationnement et je l’entends s’esclaffer de rire. Ben maudit, ils jasent avec les gens du Comité ZIP des Iles. Moi qui pensait partir penaud, avec ma caméra, on se ramasse avec des sacs de jute, qu’on doit remplir de déchets de plage. C’est quand même gratifiant. Des locaux nous ont même remercier de faire cet effort.

On a jasé un bon moment ave Mira, un fois nos sacs pleins. C’est beau de voir les gens s’impliquer pour garder cette Ile si magnifique.

Devoir accompli, on se rend dans les sentiers. Il vente beaucoup, mais la mer est calme. Il y a plusieurs bateaux de pêche (ils sont nombreux à la Grande Entrée), des petits pingouins, fous de Bassan, mais pas de phoques. C’est le fun d’admirer ce paysage.

Retour aux véhicules, direction la Salicorne pour prendre de l’info sur les sorties de grottes. On réserve pour le 7 juillet. Ça va être hot…

Différents arrêts en cours de route pour se rendre au Gros Cap, IGA, Fumoir d’antan (qui offrent maintenant des Poké), et magasin de pêche pour acheter les bonnes fly à maquereau. La journée passe trop vite.

Vendredi le 27 juin, on a mis le cap sur Gros Cap

Aujourd’hui c’est la grosse corvée lavage. Après deux semaines, on peu s’imaginer qu’il ne reste pas beaucoup de vêtements. Mais honnêtement, il en reste encore 😜. Ici au camping du Gros Cap, il n’y a que deux laveuses, et deux sécheuses. Malheureusement, une sécheuse est en panne. 

Sébastien, le patron du camping m’a mentionné hier qu’il y avait un bonne file pour les machines. Alors ce matin, direction la buanderie, avant même de déjeuner.

Louise accapare 4 laveuses. Ça donne une idée de la quantité de linge à laver.

Une fois les lavages complétés, ce sera un bonne journée de repos, de blog, de rires et d’apéro.

En soirée, nous avons eu de bonnes occasions de rire à en avoir mal au ventre. Le Vantour de Céline et Sylvain : ils possèdent LA technique de rangement pour leurs choses. Ils sont de vrais magiciens. Ça nous prendrait un véhicule plus long pour avoir tout ce qu’ils ont. Nous avons aussi fait la rencontre de Anne, qui est aussi une Vanlifeuse, avec laquelle nous avons eu de moments inoubliables et de fou-rires. Je vous le dis, elle supporte le froid comme les vrais madelinots. 

Enfin, on vit au rythme des Iles maintenant.

Ciao

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