Une sixième semaine qui commence, avec plus de 1000km faits sur les routes des Îles. Si tu veux visiter l’archipel, ce n’est pas en restant dans un camping que tu vas y arriver. Dire qu’il y a des personnes qui disent qu’il n’y a rien à faire aux Iles. Dans notre grosse liste de choses à faire, il n’en reste plus beaucoup. Par chance qu’on en a déjà pas mal fait. Les amis, tant attendus, arrivent tous cette semaine. J’ai l’impression que ce sera une course pour en faire le plus. On verra.
Samedi le 19 juillet, ça me dit de faire une butte
En attendant, par ce beau samedi, je commence par rincer le véhicule. Pace qu’il y a du sel partout. Les embruns voyageaient assez loin merci. J’ai appris que l’hiver, dans les grandes tempêtes, les embruns voyageaient très loin de Fatima, parfois même jusqu’à Cap-aux-Meules (mais ça, je n’en ai pas la preuve). Une fois le rinçage du véhicule et des vélos, quelle surprise de voir les chaînes de vélos. Faudrait pas les laisser dehors si on vivait ici. Et ensuite, le blog. Je voulais le publier aujourd’hui. Done!
Puis, comme prévu il y a quelques jours, on y va la gravir, cette fameuse Butte Ronde. Elle est situé pas loin de la light du Cap-Alright (tsé, le phare à Julie), à Havre-aux-Maisons. Ce n’est pas très long, un peu à pic, peu de monde, mais avec une très belle vue tout autour, sans compter la vue de la light. Une heure plus tard, et c’était déjà terminé, on l’a fait.
Retour au camping pour se reposer (on n’en a pas mené large pourtant). Pas de coucher de soleil, pas de feu, juste un samedi soir calme aux Îles. Demain ça devrait bouger plus.
Dimanche le 20 juillet, dimanche incertain
Aujourd’hui c’est dimanche, et on a appris que les dimanches, ne cherche pas à faire autre chose que prendre ça relax. Ben c’est ce qu’on fait. On vit les îles, point.
Tout juste avant le lunch, on se dirige à l’Anse-aux-Baleiniers, car les dimanches il y a une danse en plein air. Diane et Claude y vont religieusement, nous on va voir ça. En attendant que ça commence, on se promène sur la plage, mange un reste de Taco In a Bag, et une autre marche sur la plage.
Dès qu’on sort de la plage je vois Diane. On les rejoint. C’est de la danse, genre en ligne avec plusieurs variantes, rien que je peux me rappeler. Parfois Louise va les rejoindre, mais moi, j’observe.
C’est une belle activité, plusieurs personnes sont présentes, mais il n’y a pas foule. Le temps est incertain, Il annonçait de la pluie quelques jours auparavant, on l’attend. Plusieurs autres personnes aussi, faut croire.
Petit dimanche, orchestre, danse, discussions, c’est le fun.
Après la danse, c’est notre fameux repas à la Maisonnée des Iles. Encore une fois succulents, on a apprécie. Même repas que l’an dernier, sauf que Louise ne m’en a pas laissé. On apprend qu’on peut prendre des extras crevettes. On va s’en souvenir, car 8 crevettes ce n’est pas suffisants. On devait en offrir 4 non 8 de plus.
En tout cas, superbe soirée en belle compagnie de Diane et Claude. Ça fait du bien être tranquille aussi.
Lundi le 21 juillet, dernier lavage avant le retour
Méchante journée tout de même. On ne s’attendait pas avoir une journée de tout repos, mais go.
C’est l’heure du dernier lavage avant de quitter les îles. Il y en a. En plus tout doit sécher avant notre départ pour le Barbocheux. On part avant même de manger. Un arrêt et buanderie. Louise accapare 4 laveuses en même temps. Pas le temps de niaiser. Moins d’une heure plus tard, on retourne au Barachois. Il vente tellement, ça va sécher vite.
Tout est sec, on repart pour le Barbocheux. Mais quelle belle activité. C’est un bon raconteur, et ses produits sont excellents. On a adoré. Il nous montre à boire et parle de la formation des Îles. En passant, c’est la plus véridique vulgarisation de la formation. On a eu la crème avec le géologue, donc on peut juger. On le recommande à tous. Ce qui m’a particulièrement plus, c’est le Yoga d’alcool (double inspiration). On sait maintenant ce qu’on fera pendant que les dames sont au Yoga.
Même pas le temps d’aller au toilette, on se rend à l’Îlôt Café, pour une conférence des jeunes madelinots qui sont allés au Pérou pour des expériences communautaires. Merveilleuse conférence, ils faisaient les liens avec la vie, la culture, les défis et enjeux des Îles. Bravo les jeunes.
Finalement c’est l’arrivée de Sandra et Daniel, et le fameux gâteau d’accueil au Crunchies qu’on a eu la chance de gouter. On ne voulait pas aller les déranger en famille, mais Simon a bien joué, on est arrivé chez Diane et Claude, et, je crois qu’ils se sont tous privés pour nous en laisser une petite part. J’ai fripé l’assiette.
Retour au camping, une nuit infernale nous attend, et ça même si le véhicule est stationné dans le sens du vent.
Mardi le 22 juillet, 25ième anniversaire de mariage
La nuit fut infernale, très venteuse, comme on s’y attendait. Les véhicules sont plein de sel encore, et les vélos aussi. Ça c’est moins drôle.
À part le Yoga le matin, ce fut plus une journée de ramassage et de nettoyage. Avant même d’aller au Yoga, J’ai dû rincer le véhicule.
Au retour du yoga, un petit tour sur le bord pour voir les vagues. Rinçage et lavage et vélos, et nettoyage de la rouille sur les vélos. Il est impossible d’imaginer ce qui a rouillé. Job finie, on doit se préparer, on fête le 25ième de Sandra et Daniel.
On repart, mais avant, un autre rinçage du véhicule.
Première partie de la soirée, apéro chez Diane, et ensuite resto du Vieux Couvent. La bouffe au Vieux est tout simplement merveilleuse. Personne ne s’est plaint de leur plat. Louise et moi avons mangé des pâtes, oh que trop succulentes, riches (du beurre en masse) et une tonne de fruits de mer. Ok ça a couté cher, mais ça en valait réellement la peine.
Quelle belle soirée, beau resto, belles discussions, vraiment, on est bien aux Îles.
Resto finie, dodo pour une autre nuit difficile. Mais cette fois j’oriente le véhicule
Mercredi le 23 juillet, la surprise du jour
On débute la journée par une marche du Barachois jusqu’au Cap de l’Hôpital.
Vers 9:30, Sandra nous demande si on est intéressé à faire une activité particulière, qu’on nommera la surprise du jour, on accepte tous. Ben c’est aujourd’hui que ça se passe, on va à la pêche au maquereau et à la morue. OUI!!!
On revient au camping, pour un autre rinçage avant de partir (encore plein de sel), ça se calme en après-midi. Direction la plage derrière le poste de police, pour le lunch (faut tenter de faire les endroits qu’on n’a pas vu encore).
Après un petit lunch rapide, on va tous préparer nos affaires (lunch, chaises, cannes, etc.) à l’Étang du Nord. À 16 heures ça commence. On veut être prêt. On a deux grandes déceptions à cette sortie, nos amis Pascale et Martin, Natacha et Gabriel, ne seront pas présents, en plus on rate leur arrivée :(.
Luc, le cousin de Sandra arrive, c’est la préparation, et on part. Beau gros bateau de pêche. Full équip, nous sommes 12 sur le bateau, et on pourrait être encore le double et ça ne paraitrait même pas.
Il nous amène dans les bancs de maquereaux, ça sort un après l’autre. Quand ça ne mord plus, on se déplace. Le cycle recommence, parfois j’en attrape 3 à la fois. On n’a jamais vu ça. On se déplace encore, et là, on tombe dans des bancs de morue. WOW, génial. Tout le monde en attrape une. Diane fut la première à en attraper une, et Claude attrapera la plus grosse.
On a aussi eu de drôle de poissons pêchés, dont certains, personne ne voulait y toucher.
Retour au port, Luc et Claude ont préparé tous ces poissons. Finalement on a attrapé 75 maquereaux et 20 morues, tous distribués entre nous. Tout simplement capotant.
C’est un énorme coup de coeur de notre séjour.
Arrivés au camping, nos amis se sont fait d’autres amis :). On est content de les voir. On passe un bout de temps avec eux, jusqu’à l’extinction des feux. Déjà 23:00, mais quelle journée.
Jeudi le 24 juillet, on fait 4 jours en un
Les amis sont arrivés, malheureusement pour à peine 10 jours, alors il faut combler les journées. On débute, par une marche au parc des Bucks. Aussitôt finie, direction la sentier Bouillie de bois. Cette fois, 4 autres personne s’ajoutent à nous.
Claude nous donne un excellent exemple de compliment à donner à son épouse (c’est le sentier de la Bienveillance). Louise en profite aussi pour cueillir du thé du Labrador.
Ce n’est pas tout, voyons, direction La Grave pour le shopping. Il y a du monde, malgré un ciel incertain. Je ne m’attendais pas à ça. Les gens dépensent, j’imagine que les commerçants sont heureux, mais trop de monde. Je comprends pourquoi les commerçants s’impatientent.
Pour moi qui pensait que c’était fini? Non! on se dirige vers À l’Abri de la Tempête. Tiens, c’est du déjà vu. Mais quoi donc? Nous sommes arrivés à peine 1 minute trop tard. Il a commencé à pleuvoir quand on entrait dans le stationnement. Tous les gens assis sur la terrasse se sont réfugiés à l’intérieur. Le temps de monter les marches, plus de place. Tout comme la dernière fois, on fait des provisions et on s’en va.
La soirée s’annonce courte. On mange de la morue, non, moi seul en mange (histoire de vers de morue, sans trop s’y attarder) et Louise n’a même pas la force de se rendre à la van de Gaby. À peine 45 minutes de jasette et on est déjà au lit.
Vendredi le 25 juillet,
Il annonce de la pluie en PM. On change les plans. On va faire une marche à partir de l’Étang du Nord jusqu’au Borgot. On passe devant la maison à qui? Ben oui, à ELLE, Julie. C’est un beau sentier, et cette année personne ne nous a questionné ;).
De retour au quai, Claude nous donne une petite formation sur les cages à homard. On retrouve beaucoup de déchets de pêche sur les plages, je reconnais plusieurs composantes de ces cages. On apprend le fonctionnement, l’utilité, et même la raison de la forme arrondie des cages (permettant de se redresser dans l’eau). Super intéressant.
Un dernier arrêt dans la boutique Gourmande de Nature, et retour au camping. Il pleut! Tout l’après-midi et la soirée. Dommage, aujourd’hui Sandra nous rejoint au Camping.
Quelle semaine! Entre la Butte Ronde, la danse du dimanche, les soupers mémorables, une sortie de pêche qu’on n’oubliera jamais et l’arrivée des amis… on a l’impression d’avoir vécu quatre semaines en une seule. Le temps file, mais on en profite à fond.
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