Marsoins à St-Siméon 

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On se dirige vers St-Siméon en passant par St-Irénée. En fait, on veut éviter le trafic de la 138 et éviter les côtes. Ça devrait être moins pire sur le bord de l’eau.

La route

Bâtard…. c’est aussi pire. Les côtes, ben elles sont côtes. La différence avec la 138, il n’y a pas de voies pour les poids lourds. Je me considère comme un poids lourd, et un poids tout court. Ce n’est pas drôle de nous suivre. Parfois, dans une zone de 90, on peine à rouler à 60. Ça sent l’impatience dans le cul. Mais c’est tellement beau.

Ste-Irénée

On veut aller à la plage, on ne connait rien de l’endroit, mais c’est samedi, il est 12:30 et il fait très beau. J’anticipe déjà le stationnement. Finalement, même pas besoin d’anticiper. Louise ne veut pas se stationner au premier spot, ben, le premier était aussi le dernier. 1km plus loin, il n’y a rien d’autre. Ça ne sera pas la plage pour nous. On poursuit un peu plus loin, et il y a une église (on commence à les spotter pas mal). Et il y a un grand stationnement (les stationnements d’églises sont pas mal toujours vides 😉 ). Juste avant d’y arriver, il t’y a une des ces côtes, avec deux courbes. Rappel à moi même, ne jamais aller là bas en hiver. 

Un bon petit lunch, et on repart pour notre destination finale.

St-Siméon

C’est le fun, la route est belle, les paysages sont beaux. On doit retourner sur la 138, avec son lot de route pour les poids lourds. ça fait du bien. On a réservé dans un camping car on ne trouvait rien de gratuit. Il faut comprendre que nous sommes novices, trouver des spots gratuits n’est pas encore notre point fort. L’accueil du camping se fait directement à côté du stationnement pour le traversier St-Siméon-Rivière du Loup. Facile à trouver. 

On va à l’accueil, pour s’enregistrer. On paye, et on apprend qu’on entre pas là. C’est tout en haut, pas de surveillance, rien. Ouain… j’espère que ce ne sera pas trop rough.

En haut de la côte, en passant au travers de la file (qu’il n’y a pas) pour le traversier, on entre dans nos emplacements. C’est tel que tel. On découvre, qu’au bout de nos spots, il y a 6 emplacements pour Go-Van, et moins cher… Bon, quand je dis qu’il y a plein d’applications pour trouver les spots, ben il y en a trop. J’ai raté celle là. Pas grave, on paye pour apprendre.

On ne voit pas la mer d’où nous sommes. Mais c’est calme, mis à part les Harley qui passent sur la 138. Je ne reviendrai pas sur ce sujet.

C’est bien, on a l’eau et la vidange. Et ça ne coute rien de plus. C’est parfait.

Après une grosse sieste, on va sur la plage (moi j’ai entendu des cloches toute la nuit, faut pas l’oublier). Elle est environ à 100 mètres plus bas. Il y a un sentier, des escaliers, c’est bien fait.

On descend dans le camping, où se trouve mon second choix. Vue directement sur la mer, mais c’est un vrai camping, avec tous les désagréments qui viennent avec, incluant les incompris qui crient tout le temps. On commence à préférer notre spot. On descend un dernier lots de marches, et on arrive sur la plage. On est, disons, au rez de chaussée maintenant. Pour mieux nous situer, nous sommes au troisième étage.

La mer est très calme. La plage est moins belle qu’à BSP, le sable est moins beau. Mais ça sent bon.

Pas très loin, surprise, notre première baleine, on entend même son souffle. Louise n’en revient pas. On s’assoit pour en voir plus. Il n’y en a beaucoup, mais elles sont loin. Les puces de sable s’en donnent à coeur joie. C’est fatiguant, ça pique, ça fait chier. On décide de continuer notre marche et d’aller sur le quai. 

Rendu au quai, on en voit plein. Ce sont des marsouins. Ils semblent être en plusieurs groupes et ils s’alimentent. C’est beau, sans bon sens.

On jase avec un vanlifer, qui se vante de ne jamais payer et qui couche dans les Walmart, qui nous raconte qu’un fois il a été surpris, une baleine était juste au bout du quai. On voit au loin une baleine seule qui semble se diriger vers nous. Elle vient nous faire un crisse de saut, elle a fait surface juste à côté du quai. Maudite frousse. Kodak, go go go. Et elle se dirige vers la plage. Tout le monde est debout sur le quai, et la plage. Elle est très près. C’est un petit rorqual celui-là.

 

Le vent se lève ensuite, qui vient du nord-est, ça abaisse la température de l’air en une fraction de seconde. L’eau est froide dans ce coin là. Il est temps de rentrer. On a été chanceux.

Bon petit souper, écriture de blog, et on détermine notre spot pour demain. En fait, on va marcher un peu plus loin, et on verra si on se rend à l’Anse St-Jean ou on revient à St-Siméon. C’est à suivre.

 

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