Samedi, nous sommes déjà à la maison. Le retour s’est tout de même fait en 3 jours. Même si nous désirions ne faire qu’une heure par jour, on a un peu dérogé. Nous avions 600 km à faire, donc ce n’est pas si pire. Mais on a été ici et là là (parce qu’il faut en mettre 2 là maintenant). Donc on a fait quoi pour le retour.
St-Siméon
En partant de Roberval, jeudi on pensait arrêter à Petit-Saguenay. La route est plus plate, c’est une autoroute, la 70, pour un bout. On a hâte de retourner sur la 170. Mais la 70 s’arrête à la Baie. Et là je comprends. C’est la route qui sert à se déplacer rapidement entre les régions au Saguenay – Lac St-Jean. Dès que tu arrives à la Baie (Saguenay), ben il n’y a plus de route rapide pour aller vers Québec. C’est la route des flaneux, la 170. Elle longe le Fjord jusqu’à St-Siméon, elle ne va même pas jusqu’au traversier pour Tadoussac. Ben on est des flaneux.
Mais quand un voyage est terminé, bien il y a comme un déclic dans le cerveau qui dit, rien de sert à s’acharner, on retourne à la maison c’est terminé. Ben rendu à Petit-Saguenay, on s’est posé la question 10 fois. On a décidé de poursuivre la route, et de prendre le traversier de 14:00. On a le temps en masse.
On arrive au traversier, et on se met dans la file. Ouf, il y a du monde. Je vais parler au gars en avant de nous, il s’est fait dire que ce n’était pas certain qu’il soit du voyage de 14:00. Finalement 5 autos n’ont pas embarqué. J’étais la troisième de cinq. Pas grave, on a mangé lors de l’attente dans la file, on fait quoi jusqu’à 17 heures (l’heure du prochain traversier)? Ben on va à la chasse.
La chasse au mammifères marins
Ça sent moins le varech. Il y a un petit vent frette. Il fait moins chaud, mais le soleil est bon. On est à l’affut. Les chasseurs en nous font aller leurs cerveaux reptiliens. Rien….
Il y a une gentille dame de l’organisme GUEPE, qui répond aux questions, donne de l’information sur les mammifères marins, et Louise ne veut même pas sortir de sa cache pour aller y parler. Elle veut ses baleines. Rien. Louise dit qu’à 15:15, ils (les mammifères) vont tous arriver, parce que ce n’est pas l’heure des repas encore (il n’y a rien de scientifique là dedans).
Ben joualvert là là, à 15:15, on voit des marsouins. Pis un tête de phoque pas loin. Il y a de plus en plus de marsouins, en gang. Puis tout d’un coup, elle se met à crier (pas le marsouin, ni la dame, Louise). Un rorqual est juste en avant de nous. Il nage, 1 fois, 2 fois, et il plonge. Il revient, Louise crie de nouveau, plein de Français s’attroupent pour voir les baleines. Je capote. Pis il y en a un autre. Toujours le même pattern, ils nagent, 1 fois, 2 fois, 3 fois, et ils plongent pour 5 minutes. Et ils refont surface. C’est magique, on a de belles photos de courbure et de leurs têtes. Pis, si ce n’était pas assez, on voit des spots blancs, un peu plus loin : des bélugas. Il y a des kayakistes, et je suis certain qu’ils ont vu les rorquals de très près. En passant, pourquoi les français appellent-ils un kayak : un canot?
Finalement, on a vu des marsouins, des bélugas, des phoques et des rorquals. Je te dis là là, l’attente pour le traversier n’a pas été très longue.
Le traversier
Comme on était les troisièmes, nous sommes entrés très rapidement. En fait, nous sommes maintenant les deuxièmes, tout juste à la porte de sortie. La traverse prend 65 minutes, presque qu’aussi long que de corder tout le monde. Faut pas avoir peur de bosser ton char quand tu es dans les derniers.
On pensait voir les bélugas de plus près, mais le bateau les a fait fuir, dommage. On se promène d’un bord à l’autre du bateau, pour essayer de voir quoi que ce soit. Mais il n’y a plus rien. Après 45 minutes à se faire venter, on va à l’intérieur.
On ne peut pas prendre de photo aérienne de la van car on n’a pas accès à l’avant du bateau. Mais voici ce que ça avait l’air d’en bas.
Rivière du Loup
On a cherché des spots dodos, autres que le Walmart. On ne veut pas aller avec la gang. Ce n’est pas qu’on est sauvage, mais bon. Il y a 2 autres spots à visiter. Il commence à être tard déjà, il faut se trouver un arrêt rapidement. À la tête d’indien, on rencontre des allemands en van. On n’a pas le droit de rester là. Le gars me dit où aller, qui était notre second spot. Assez froid merci les allemands, rien, pas un bonjour fuck all…. En tout cas, on passe la nuit à ce second spot, danke aux allemands, et c’est très très calme, et magnifique couché de soleil. C’est tellement beau le côté nord.
Après une bonne nuit, on se lève très tôt, et on décide d’aller sur le quai pour déjeuner. C’est pas mal plus beau. On voit 2 personnes qui ont dormi là là. Pas le droit… Mais bon, on ne peut pas leur en vouloir. On se dépêche parce qu’on veut aller marcher un peu aux alentours. Et aussi parce qu’on veut toujours la même chose, les toilettes. Ça fait drôle à la maison, tu n’as qu’à changer de pièce et faire ton travail. Nous il faut le planifier. On n’avait pas vu les toilettes hier. Louise a quitté en premier, et elle était partie depuis tellement longtemps qu’elle m’a envoyé un texto pour ne pas que je m’inquiète. Elle venait de trouver les toilettes. 🙂
On fait une petite marche de 3 km, autour du port, et des maisons. On voit même des bateaux fantômes.
C’est tellement mignon, je veux une maison là là. C’est le bout de la rue. Il n’y a de la circulation que pour le traversier. C’est super. Une fois terminé notre petite marche, on cherche quoi faire sur ce côté du fleuve. On va donc à l’information touristique. On apprend que Walmart est le seul spot dodo autorisé par la ville, tu peux avoir une contravention pour les autres, et on découvre plein de sentiers, à à peine 2 km d’où nous sommes. Louise en profite pour ramasser de la lecture pour nos prochains périples.
On va en randonnée au parc des chutes. On fait le tour le plus long, 5km, et c’est vraiment beau. Ils ont un beau parc. Assez mal balisé, mais l’application AllTrails aide à prendre le bon chemin. Peu de vie animale, mais une flore extrêmement diversifiée. Boréale, pinède, mixte, je crois que c’est exprès. Et le summum, la chute qui sert à la centrale électrique. On a peur de perdre nos cellulaires en prenant des photos. On retourne à la van, et prochaine destination.
Sur le chemin, un écureuil tient vraiment à ses graines de tournesol. Même en tentant de lui faire peur, il tente de nous intimider (deuxième photo). Des vrais petits durs à cuire à Rivière-du-Loup.
Tout au cours de notre voyage, on a vu beaucoup de champignons. Louise va écrire un article à ce sujet. En attendant, voici un des spécimens.
Microbrasseries à Kamouraska
On veut aller camper au terrain de camping Sebka. On y va, c’est ben plein. Pourquoi là (là), à cet emplacement, parce que c’est juste à côté de la microbrasserie Tête d’Allumette à St-André. Dommage, pas de place. Je sais qu’il y en a plus loin. On entre manger.
On entre dans le resto, bon, ça c’est spécial. Tu dois commander à la porte, ta biére (oui biére) et ta bouffe (d’ailleurs ils n’ont que du grignotage, pas de vrai repas). Alors décide vite ce que tu veux, parce qu’il y en a d’autres qui attendent.
Côté expérience, c’est so so. Pas de dégustation, pas de discussion avec ton sommelier. Bois, grignote et sors… Ben c’est ce qu’on fait. C’était bon ce qu’on a grignoté, mais pas en assez grande quantité. On se dirige vers l’autre microbrasserie, on a toujours faim.
On se rend à la Baleine Endiablée à Rivière-Ouelle.
La beauté de cette seconde microbrasserie, c’est qu’elle offre un spot dodo gratuitement. On entre et on demande à quel endroit se poser. La serveuse qui semble être la boss, poigne les nerfs parce que ce n’est pas clair où on doit se stationner. Elle est possédée du diable coudonc. On sort de là. En regardant des photos, je vois où les vans sont stationnées. On y va, et on retourne à l’intérieur. On sera servi par une autre personne, tant mieux asti. Deux bières et un nacho pour 2, pis on s’en va. D’ailleurs la musique était tellement poche……
Il y a un spectacle le soir, le monde arrive et se stationne n’importe où. Je commence à comprendre. Il n’y a plus d’hôtel dans les villages, là où les gens allaient veiller. Donc ils se rabattent dans les “auberges”.
On soupe aux cafés et rôties dans la van. On a scrappé notre repas (un bon chili) avec ces deux microbrasseries back à back.
La nuit fut très calme par contre. Il fait froid un peu, c’est normal. L’humain aime se tenir au chaud pour boire, manger et fumer.
Commentaires sur ces bières : Tête d’Allumette, très bonnes, mais rien acheté; Baleine Endiablée, super bonnes, mais ils ne la vendent pas.
Envoye à maison
On se lève très tôt. 5:45. On ne voulait pas déjeuner sur place, on pensait aller dans un autre endroit, mais il est tôt pour aller dans un parc (souvent les parcs ouvrent à 7:00). Là là, il n’y a pas de toilettes ici. Il faut manger, et quitter, pour aller mettre de l’essence (ça va coûter cher, on est vide) et trouver une emplacement de prédilection pour nos numéros 2.
Le plein fait, et le vide fait, on roule sur la 132 jusqu’à Montmagny, parce que c’est beau. On découvre de nouveaux spots dodo pour notre prochain voyage. Pas top de monde sur les routes, pas d’accident, pas de congestion, c’est le summum d’une fin de roadtrip.
On va direct à la maison.
En résumé
Partis depuis le 5 août, retour le 27 août, 1942 km, visité plein d’endroits, dû faire des choix difficiles sur le retraits de certaines activités, eu des problèmes d’internet que je dois régler, mais ben contents et on a déjà hâte à notre prochain voyage, au Bic, dans 3 semaines.
Toujours agréable à lire et surtout pleins de souvenirs refont surface car ce sont tous des endroits visités dans le passé pour moi. D’ailleurs, le parc du Bic j’ai hâte car j’ai souvent fait du camping la-bas. On a aussi fait une sortie en kayak pour voir les phoques de près. Une belle expérience avec wet suit. Je te le conseille.