Ça y est, on entame la dernière. Nous allons tenter de compléter notre liste de choses à faire que beaucoup de personnes nous avaient recommandées. Mais en même temps, c’est bien aussi de se laisser bercer par ces Iles… Cette semaine, rien de réellement prévu, on ne fait qu’habiter les Iles.
Samedi le 6 juillet, (ça me dit de…)
On va faire plusieurs petites choses choses aujourd’hui, ce que nous avons envie de faire quoi.
Ça me dit de faire un petit coucou.
Maintenant que nous sommes de retour au Barachois, on en profite pour aller faire un petit coucou à Diane et Claude. On a la chance de manger des muffins que Diane vient de préparer. Ça sentait bon de la rue, je vous le dis. Merci à Claude pour le tuyau. On va aussi l’aider à recueillir de l’eau pour la cuisson de ses homards. Il n’a aucunement besoin de nous, mais il nous amène dans un endroit fabuleux sur le bord de la mer. Diane doit en être fière.
Parc des Buck
Ça me dit de faire une marche en foret, alors, sans aucune attente, direction Parc des Buck à Cap aux Meules. L’endroit nous a scié les jambes. C’est une forêt, si près, très peu fréquentée. C’est super beau, ave même des marais où nous devons traverser. Qui nous a dit qu’il n’y avait pas d’arbres aux Iles?
Mais ne cherchez pas de bucks, il n’y en a pas.
Fumoir d’Antan
Ça me dit de manger un bon Gravlax. Donc un petit arrêt au Fumoir d’Antan, une autre fois, pour l’achat de deux Gravlax (ils sont succulents) et deux coquilles. Je crois bien qu’on devra y revenir cette semaine avant de quitter les Iles… J’adore la diète méditerranéenne.
Huitres
Et on traverse la rue pour acheter des huitres, encore une fois.
Alcyon
Alcyon c’est une expérience. Ils vendent du sel des Iles. Une explication sur la provenance du nom Alcyon (ancien nom du bateau du propriétaire) nous est donnée, en plus du procédé de fabrication de ce sel. Car il ne provient pas de la mine de sel sous les Iles, mais recueilli par évaporation de l’eau de mer. C’est un procédé similaire au Sirop d’érable. On ne peut malheureusement pas visiter l’usine, j’aurais aimé. On fait nos emplettes, et on poursuit nos « ça me dit ».
Apéro aux Sillons
Ça vous dit, un apéro? Bien oui, Danielle et Biss sont là, on se rend pour un apéro. Trop bien, ils ont allumé un feu. La pluie, après deux tentatives, a réussi à mettre fin à l’apéro. Bravo.
Repas d’huitres
Ça me disait trop un repas d’huitres. Toujours bonnes ces huitres. La seule chose dont je dois me souvenir, c’est que 18 huitres ce n’est pas suffisant pour nous.
Dimanche le 7 juillet, Pointe aux Loups
On nous avait dit qu’il y avait plusieurs carcasses de phoques à la Pointe aux Loups. On voulait voir ça par curiosité. Est-ce du à la grippe aviaire, morsures de requins, prisonniers de filets, ou toute autre raison? La brume est très épaisse, mais on s’y rend. Il y a deux stationnements. Un dans la ville, et un autre plus loin. On se dit que plus c’est loin, moins le nettoyage sera fait.
Chasse au phoques
Nous sommes encore une fois seuls. Normal, c’était tellement brumeux ce matin, personne ne voulait sortir. Mais aussi le fait qu’il y a tellement de plages aux Iles pour la quantité de personnes présentes, c’est très facile de se retrouver seuls sur une plage. Louise sort un sac de vidange, au cas où. Oh non!!!
On entame notre périple. Aucun phoque à l’horizon, mais des centaines de méduses tout près de nous. C’est merveilleux de voir leur ballet, si près de nous. On ne va pas à l’eau, on ne connait l’impact d’une de leurs piqûres. C’est tout simplement magnifique. En plus, le soleil est au rendez-vous. Le brouillard est complètement dissipé.
Comme je m’y attendais, plage plus éloignée, moins nettoyée. On parle de déchets ici, parce qu’il n’y a pas un seul phoque à l’horizon. On s’amuse à ramasser les déchets. J’aimerais porter à l’attention une chose importante. Les plages ne sont pas sales, ce sont des rejets de pêcheurs par la mer. La mer peut être très violentes parfois. On y ramasse cordages, filets, bouées, écopes, cages de homard (oui oui). Très très peux de déchets laissés par les gens sur la plage.
On revient avec un autre bon tas de déchets (rejets). un bon petit lunch et on repart.
Prochain arrêt, la bière
Nous sommes près de la rupture de stock dans la van. On se rend chercher de la bonne bière, à l’Abri de la Tempête, tout en s’arrêtant chez Jean-Coutu pour des pilules d’allergies. Les allergies saisonnières sont fortes ici, pourtant, il n’y a pas de bouleaux…
On vient déguster la toute nouvelle bière, lancée la semaine dernière, la Palabre Insulaire. Une belle, une bonne bière, des provisions jusqu’à ce que nous arrivions à la brasserie Charlevoix la semaine prochaine.
On repart pour notre emplacement de la semaine, on doit se préparer, on se rend dans un superbe restaurant, le favori de Papou.
Excellent repas
Ce soir nous sommes allés au restaurant la Maisonnée des Iles avec Claude et Diane, Danielle et Biss. On nous a fortement recommandé les crevettes de Papou; les crevettes papillons. Pour résumer notre appréciation, très simple : toutes les assiettes étaient vides. Très très bon, le meilleur rapport qualité-prix. Je vous préviens, il faut réserver longtemps à l’avance, Je ne comprends pas comment Biss a pu avoir une place si rapidement. Mais pas déçu du tout.
Après le repas, un petit coucou chez le frère à Sandra (Simon à Claude), le brouillard est revenu. On repart vers notre campement. Demain ce sera une journée??? Aucune idée de ce que nous ferons. Comme je le disais, on va se laisser bercer par les Iles.
Lundi 8 juillet, le lavage et la farniente
Tellement facile d’écrire un carnet de voyage lorsque tout ce que tu fais est le lavage et de regarder la mer. On marche activement par contre. On va aux toilettes à pied. Il manquerait plus que nous mettions notre montre pour voir combien de kilomètres nous avons marché. J’oubliais, on a eu une visite de van cet après-midi. On va se reposer, trop fatigué…
Un petit couché de soleil, et la journée est terminée. Quoique… Il y a des gens en petit zodiac sur la mer. Ils sont 6, on se demande s’ils sont en panne. Ils sont loins. On hésite avant d’appeler les pompiers. On avertit le gardien, on regarde avec les jumelles, et une fois le soleil couché, ils reviennent. Fiou, c’est petit un zodiac, dans cette immensité.
9 juillet, plage secrète et souper de famille
Le matin on va faire un petit coucou à Papou. Ils sont encore en tain de peinturer. On est content d’être de retour à Fatima, nous sommes près de tout.
Ce que nous avons de prévu aujourd’hui, la butte à Mounette. Un tout petit sentier, mais avec une vue magnifique. La vue est finalement magnifique, comme je le disais, mais ce qui est encore plus impressionnant, c’est le bruit. D’où nous sommes, on entend très bien le bruit venant du port de Cap Aux Meules. On sait que le bruit se propage très bien sur l’eau, mais on n’aurait jamais cru autant.
On se rend ensuite à une plage secrète, qui doit rester secrète. En fait, elle n’est pas secrète, mais très peu populaire. Un tuyau d’un ami nous a permis de nous rendre à cet endroit, où on ne retrouve que des madelinots, et 2 touristes (nous incluant). C’est très beau, encore désert. Ce qui nous surprendra le plus, au retour, c’est de voir la quantité de véhicules stationnés à l’Anse aux Baleiniers. C’est plein. La saison touristique bat son plein.
Dernière virée de la journée, nous sommes invités pour un souper chez les Vigneau, où nous rejoindrons les frères de Sandra (qui elle n’est malheureusement pas ici). Un superbe repas de poires au Crabe, et de chaudrée de Palourdes (des vraies palourdes, cueillies et préparées par eux). Que c’est succulent. On n’en revient tout simplement pas.
Un bon dessert, celui que nous n’avions pas mangé lors de la finale de la Coupe Stanley, vient conclure ce bon repas, avec le reste de la famille qui nous accompagne pour le dessert; Simon et Geneviève, et, Daniel et Valérie et Maude. On connait toute la famille Vigneau maintenant.
En prime, à défaut de ne pas avoir pu visiter la mine de sel, Claude me remet un gros bloc de sel, provenant de la mine. C’est impressionnant. Ce n’est pas comestible, il y a beaucoup d’impuretés, mais c’est le sous-sol des Iles, il ne faut surtout pas l’oublier.
Retour au camping, pour une autre nuit calme.
10 juillet, Sushis des Iles et vue sur les Iles
Autre petit matin calme, on se rend à l’Anse aux Baleiniers. J’ai de petites choses à faire avec VLM, et Louise en profite pour encore faire du ménage de plage. Ce qu’elle y retrouve est moins le fun : des déchets d’humains. Je ne commenterai pas plus.
Le soir, on est invité par Simon pour un picnic à la plage. On arrive chez lui un peut tôt, et on le voit en train de préparer de nombreux sushis, au crabe, au homard, et au saumon. Nous qui nous attentions à manger des petits sandwiches que Louise avait fait. Wow… On est mal à l’aise.
On se rend à l’endroit où Louis-Félix donne des cours de Kite pour y déguster ces superbes sushis. Simon n’a rien à envier à Makilinot, car ses sushis sont simplement excellents. Papou n’en aura malheureusement pas. De nouveau, on n’en revient tout simplement pas.
Dernier arrêt de la journée, la Butte du Vent. C’est l’endroit privilégié pour voir les Iles, avec une vue 360. Il faut monter à pied, ou en 4X4. PAS EN PROMASTER. Simon a un Transit 4X4 aménagé. C’est parfait. La vue d’en haut est magnifique. On peut voir la formation des Iles, les Sillons, tout quoi. Mais l’insistance des bestioles suceuses de sang, les moustiques, viendront à bout de notre admiration, on sacre notre camp. La descente de reculons s’avouant un peu périlleuse, Geneviève et Louise ont décidé de faire la première partie à pied. Mais Simon n’a pas descendu de reculons, il a pu se tourner pour descendre de face. Dommage pour les moustiques tués par les conjointes…
11 juillet, c’est ma fête
Il pleut aujourd’hui, mais on ne s’en plaint pas. On est bien. Le but de la journée n’est que d’aller acheter des huitres et du vin. Ça va bien ensemble. Une fois rendu à la SAQ, en passant, nous n’avons même plus besoin de GPS, on reçoit un appel de Papou. On passe faite un petit coucou, et ils nous accueillent en me chantant bonne fête, à la guitare SVP. Sans oublier un petit cadeau des Iles. Mais quelle générosité ces gens là. C’est très émouvant, le départ sera difficile.
Après l’achat d’huitres (3ième visite) et encore du Gravlax (4ième visite) on va acheter, à notre tour, un petit cadeau pour Diane et Claude. Ils ne connaissaient pas Alcyon, on en profite.
Le soir venu, un bon repas d’huitres, et vin. On mange donc bien aux Iles.
12 Juillet, 20 ans d’À l’Abri de la Tempête
Une autre journée à se la couler douce. La seule activité prévue de la journée, est d’aller faire un tour à l’Abri de la tempête (j’adore tellement ce nom, très approprié en plus), pour célébrer avec eux, leur vingtième anniversaire. On entame donc la journée normalement, et après le lunch, direction la plage de Corfu Island, en attendant 16:00. Il y a déjà pas mal de monde à 14:00, je me demande ce que ce sera à 16 heures.
On passe un bon moment sur la plage. On marche un peu, et on ramasse quelques déchets, impossible de ne pas y résister. En voyant la quantité d’automobiles arrivées depuis près de 2 heures, on décide de laisser la van à la plage. C’est tout simplement malade. Danielle et Biss, Sophie et Raymond viennent nous rejoindre, ils sont stationnés très loin.
Pour un court moment, soit 2 bières, et, that’s it, on est parti. De toute façon, on ne se sent pas trop au top. On ne veillera pas tard, comme on dit. Dommage pour les spectacles que nous ne verront pas.
L’envie de souper n’est même pas là. On va finalement chez Decker Boy. Louise commande une pizza végétarienne, et moi, un cheeseburger spécial, avec une poutine. Déception…. On aurait peut-être du choisir autre chose. Nous n’y retournerons malheureusement pas. Ils étaient passablement occupés avec les commandes, malgré qu’on ne voit que deux personnes au comptoir.
Sur ce, le ventre plein, mais pas nécessairement satisfait, un dernier dodo nous attend.
Mais juste avant, on discute avec Sandra. Surprise, on est déjà en train d’organiser notre prochain voyage aux Iles, soit l’an prochain. Les adieux ne seront que de simples au revoir.
13 juillet, la traverse
C’est aujourd’hui le grand départ. On en profite pour faire tous les pleins ainsi que les vidanges.
Louise ne se sent pas très bien, et veut qu’on aille se stationner quelque part, pour tuer le temps. Je ne suis pas à mon top non plus, alors je suis bien d’accord. Toutes les autres activités que nous aurions pu faire viennent de prendre le bord. On va passer une partie de la journée derrière le poste de la SQ, parce qu’il y a une plage en arrière :).
On se rend tout de même sur la plage, et on remarque qu’il y eut quelques petits changements dans un mois. Il n’y a toujours pas de poubelles, mais il y a maintenant des marches (descente avec des planches pour ralentir l’éventuelle chute) pour aller à la plage. L’eau est aussi beaucoup plus chaude. On marche d’un bord de la plage à l’autre. Ce n’est pas très long. On se souvient de notre première journée aux Iles, nous avions nos bottes de marche, et aller à l’eau était impensable.
Après la première sieste de Louise, on va saluer Simon, qui travaille avec son cousin à monter une van. J’aurais tellement aimé rester pour les aider. Quand on va revenir, bien elle sera presque terminée.
Un dernier arrêt à notre restaurant de Poké favori, en passant, on n’a jamais pu connaître le Poké de la poissonnerie, ils ont décidé de ne pas en faire aujourd’hui. Et on se rend chez Claude et Diane, pour un au revoir. On se tient tout de même loin, on ne sait pas ce qu’on a attrapé. On lui remet un petit cadeau, qui leur permettra de penser à nous un petit peu à chaque repas (sel Alcyon).
Et on retourne au poste de Police. Même pas de plage, juste une sieste. La beauté de cet endroit, il y a des toilettes publiques.
C’est l’heure
L’heure venue, on se rend au traversier. Il n’y a vraiment pas beaucoup de monde. Mais un des employé nous dit que le traversier revient toujours ben plein. Souvent, ils ajoutent une traverse additionnelle, ce qui donne deux traverses par jour, elles sont bien pleines. Je ne me souviens plus s’il a dit 3000 passagers, mais quoi qu’il en soit, c’est un peu normal qu’on a pas d’internet aux Iles, avec la quantité de touristes qui affluent.
La traversée se passe bien, il fait un peu froid à l’intérieur, le temps est long, le café est fermé…. Les avantages de partir le soir (on profite de la journée, quoique…), et les inconvénients se font sentir. Louise en a même sa tuque, mais comme je le disais, elle n’est pas au top.
Presque pas de vent… pas de houle
Arrivée à 1:00 à souris, de toutes les vans, roulottes, Classe C et autres grosses bébelles, nous sommes les seuls à dormir à un des deux endroits proches du traversier. C’est parfait pour les toilettes le lendemain matin. Mais où sont les autres?
J’oubliais, la file pour embarquer sur la traverse de 2:00 était “ben pleine”!
Un bon dodo nous attend. C’est par contre, avec grande tristesse que je dois dire : Les îles, c’est fini… Un bilan en chiffre et émotions est à suivre. Je vais mettre Louise là dessus.
Merci de nous faire partager ce beau voyage que vous avez réalisé aux Iles. C’est tellement touchant et magnifique de constater à travers vous combien les Iles sont un coin à découvrir. Vous nous avez fait vivre de belles émotions, par bout nous avons bien ri et à d’autres moment le coeur s’est serré. Avons déjà hâte à l’an prochain pour vous revoir. Vous êtes un couple très attachant et précieux à découvrir. Claude et Diane. XX