On entame la troisième semaine, déjà, en quittant St-Anthony. Malgré le fait que nous ayons 2 mois pour parcourir la province, nous devons coordonner nos déplacements avec la météo et nos activités.
3 juin on retourne au chaud à Flower’s Cove
Donc aujourd’hui, c’est avec regret que nous quittons la région Nord. Il y a une excursion que je désirais tellement réaliser avec Dark Tickle, c’est la fameuse sortie en mer pour aller voir les baleines, les icebergs de près. En plus, avec cette compagnie, nous aurions eu une quantité d’informations supplémentaires sur la vie marine et tout ce qui s’y rattache. Nous avons parlé avec le proprio, Kier, accompagné de la biologiste marine. Ils m’inspiraient tellement confiance, dommage. D’ailleurs, la météo sera-t-elle réellement clémente dimanche ? C’est réellement rude ici.
Avant de partir, une dernière quête pour trouver de la colle à chaussure afin de réparer mes bottes de marche dont une, où la semelle commence à se délaminer. Difficile à trouver; pas tant que ça. Avec les matériaux de construction c’est là qu’il faut chercher ;).
On quitte avec un vent du nord, NNE toujours assez violent. Avec une van, tu le ressens, quelque que soit le sens du vent. Ça brasse, on a hâte d’être en direction sud.
Finalement, il fait beau, ça c’est surprenant. En descendant on voit les derniers icebergs de la côte ouest. Il y en a encore plusieurs, de différentes tailles. Ils vont tous mourir dans quelques jours.
Direction Flower’s cove pour deux randonnées et arrêt dodo. Ce sont deux très courtes randonnées, mais géologiquement très intéressantes.
La première, les thrombolites. Ces pierres sont en fait des structures de bactéries coagulées, datant entre 650 millions et un milliard d’années, les premières formes de vie biologique. Lisez l’affiche, c’est très intéressant.
La seconde randonnée, toute aussi intéressante, du calcaire. Des pierres polies par les glaciers, qui ont laissé un paysage étonnant lors de la dernière glaciation et du retrait de la mer. C’est fascinant ce que Terre-Neuve offre du point de vue historique de la terre.
Dernière activité, faire le tour du petit village, tellement accueillant. Ils offrent des stationnements au VR. Deux pour être précis. Un sur le bord de la mer, et l’autre près du sentier White Rocks. Étant donné que c’est très venteux et froid, il n’y a personne dehors, et on oublie le stationnement sur le bord de la mer.
Je ne regrette pas cet endroit, un petit coup de coeur, grande hospitalité.
4 juin on se pose à Shallow Bay Parc Canada
Quelle belle nuit. Quel sommeil, aucun vent, aucun bruit sauf le ronronnement du Webasto. Il a fait -1 cette nuit, mais nous étions bien.
Prochain arrêt, Port au Choix, encore. Le but est d’aller faire le sentier de la boucle et le jardin de Philippe. C’est un beau petit sentier qui donne sur le jardin de Philippe, un lieu où jadis les Dorset (paléo-eskimos vivant il y a 5000 ans) y vivaient. Le spot était sublime. On comprend pourquoi les gens s’y sont installés. Mais question sentier, c’est une boucle de 9km, avec du vent. Ben oui, le vent est revenu, après une belle nuit de repos.
Avant de quitter Port au Choix, Louise décide de retourner au Ancher Café, pour un take out. 4 petits bols de chowder aux fruits de mer. Amber, la propriétaire, est tellement gentille. Aller la saluer pour nous.
Destination finale, un parc de Parc Canada. Au prix que ça coûte (27 dollars avec taxes pour un sans services), on peut faire des feux, on a les toilettes et douches, et on dérange personne. C’est tellement beau, sur 33 terrains sans services, nous étions 2. Comme je disais, il ne faut pas réserver en ligne. Vous économisez 11.50$. Au pire, s’il n’y a pas de place, il y a toujours le boondocking.
C’est un superbe endroit. Je ne sais pas combien de places on retrouve dans ce parc, mais nous somme environ 8. 3 sans service, et 5 avec services (c’est la partie moins belle du parc). Il y a des toilettes et douches chauffées, une salle commune pour manger et laver la vaisselle, chauffée, avec un poêle et 2 sacs de bois. C’est vraiment beau. Il n’y a aucun Wifi.
Dès l’arrivée, on se fait un beau feu, je travaille un peu en prenant l’apéro. Chose importante. AUCUN RÉSEAU CELLULAIRE, mais, nous avons un Weboost, et je peux obtenir 2 barres en LTE. C’est génial.
Sur ce, je vais au Chowder. Bon appétit!
Un coucher de soleil splendide s’en vient. On décide, non, je réussis à convaincre Louise de venir sur la plage. Elle y va de reculons. On prend le petit sentier, et puis BANG, en pleine face. Une plage avec des dunes. Mais, mais, mais, c’est tout simplement splendide. Nous étions les seuls sur la plage…
Juste pour vos yeux!
5 juin – Berry Hill lavage
Avant de quitter la côte ouest, une dernière randonnée dans les dunes. C’est tellement beau. C’est difficile de partir de cet endroit, nos derniers couchers de soleil sur la mer (qui est en fait le Golfe du St-Laurent). Qui n’aime pas les couchers de soleil sur la mer? À part des prisonniers qui ne peuvent pas s’échapper et qu’ils ont cette vue, je ne connais personne.
C’est terminé, on part.
Il fait très chaud aujourd’hui, 15 degrés, et peu de vent. Pour nous, c’est une grande variation. Mais il vient toujours quelque chose de désagréable avec la chaleur : les petites mouches noires. Il y en a beaucoup ici. L’odeur de deet est notre nouvelle odeur corporelle. Il faut ce qu’il faut.
On se rend à Berry Hill pour le lavage, de l’eau et préparation finale avant de partir vers l’est. On choisit notre spot, en plein soleil pour les panneaux solaires, et pour ouvrir les fenêtres. La beauté de pouvoir ouvrir les fenêtres de l’auto, c’est de permettre d’entendre les petits bruits suspects. Hier, lorsque nous roulions à l’entrée de Shallow Cove, j’entendais un bruit venant d’un pneu. Je croyais que j’avais une roche de prise dans le pneu. Ce n’est rien, en roulant plus vite, on s’en débarrassera. Mais là, après avoir roulé plus d’une heure à 100km/h, j’entends le même bruit, c’est impossible. Louise prend le volant, et j’écoute. Bon, une jolie petite vis dans le pneu, une autre crevaison (une roche l’an dernier et là une vis).
On ne va pas à notre spot, direction Rudy’s Garage à Rocky Harbour. Une bonne vis qui perce. Une petite réparation et on retourne à Berry Hill.
Arrivée à notre spot, ça ne fait pas. Beaucoup trop en pente, même si nous n’avons que 20 pieds, c’est trop long, on ne peut pas être de niveau sans y ajouté des blocs de béton. On change de spot, et on se pose.
Pendant que le lavage suivait son cours, installation de corde à linge, parce que la dernière fois la van était le séchoir, et maintenant TOUT le lavage est fait. Après 2 semaines, ce n’était pas du luxe.
On se pose pour 2 jours pour faire plusieurs randonnées. On ne sait pas lesquelles encore, mais il y en a plusieurs qui nous intéressent.
6 juin – Les grenouilles de Berry Hill ou a frog in Newfoundland
Nous sommes toujours posés à Berry Hill, mais avons changé de terrain. C’est un site avec de l’électricité. C’est juste une journée de repos. On va tout de même faire deux sentiers, soit l’étang de Berry Hill et la Hill de Berry Hill. Le premier sentier, offre une belle vue. Les étangs sont assez grands ici. Alors il y a du vent et des vagues. On espère toujours voir des orignaux de très près. Rapidement on remarque les roches qui proviennent des profondeurs de la mer. C’est impressionnant.
D’un bon pas, on s’apprête à faire le sentier en 30 minutes. Mais quelque chose nous arrête. Des centaines de grenouilles. Elles se prélassent, dans le sentier, sûrement à la recherche de rayon du soleil. Impossible de marcher vite, sinon on les écrase. Ça ne me tente pas. On en voit des grosses, des petites, des vertes, des noires ou brunes, et même un couple forniquant en plein milieu du sentier. Une heure pour faire ce petit étang. Trop drôle.
Le sentier suivant est à l’opposé, par rapport aux installations du camping (si on peut appeler ça un camping, c’est un parc national). C’est un sentier qui fait le tour de la côte “Berry Hilll” et est sûrement cardio. La preuve, sa longueur est de 1.3 km, mais selon “All Trails” (logiciel de randonnée), ça prend 26 minutes pour le parcourir. Donc 650 mètres montée et 650 mètres descendre. C’est bien le cas, la montée est cardio. Ils ont même installé des bancs pour se reposer à différents endroits. La vue est intéressante.
De retour au van, c’est le moment tant attendu (du moins par moi), Louise popote avec des pommes. C’est une autre raison pour être branché au secteur (120V). On a besoin beaucoup plus d’électricité, et avec le peu de route que nous faisons, et les nuages, ce sera difficile de charger les batteries avec tant d’utilisation.
Elle cuisine de la compote de pommes, des yogourts aux pommes, et une croustade. Ça sent tellement bon dans la van, et c’est bon, un pur délice.
Journée pas si calme finalement…
7 juin Cormack et Crooked Feeder
On remplit tout : les batteries sont pleines, l’eau potable rempli, l’eau claire remplie et on vide tout : déchets, recyclage (qui n’est pas la force des Terre-Neuviens, malheureusement) et eaux grises. On ne sait pas où nous allons précisément, alors soyons prêts. Direction Deer Lake et Cormack.
Premier arrêt, Foodland à Deer Lake. Il y a beaucoup de stock. Il y a des produits “Nos Compliments”. On en profite pour faire une bonne épicerie et congeler des choses (il faudra décongeler le frigo la prochaine fois). Pendant qu’on termine, on voit une marque de café « Gros Morne », tiens, tiens. On lit pour s’avoir où se procurer le café moulu pour une cafetière Moka. C’est à 4 minutes en auto, et sur notre chemin en plus. Ça se nomme Gros Morne Coffee Roasters.
On y va c’est certain. Ça sent bon. En plus, nous n’avons pas eu de café ce matin, le lait a tourné en yogourt, disons. Deux sachets de café frais, pour le reste du voyage. On adore ces surprises.
Prochain arrêt, le sentier que nous avons vu en venant à l’épicerie, Humber River Trail. Petit sentier plat, de 6 km environ, avec des pit toilets à l’entrée. C’est mignon, très bien entrevu, sur le bord de la rivière Humber (qui a environ 120km de long, dont 24 km entre Corner Brook et Deer Lake a été cartographié par le capitaine Cook lui même… (quelle patience). L’exercice de la journée est fait, next.
Visite d’un futur site Terego (on l’espère) Cormack Bee. Nous avons eu droit à la totale malgré qu’ils ne sont pas encore ouverts. C’est un avantage d’être ambassadeur. Nous nous sommes même promenés au travers des ruches. C’est stressant en maudit. Ils sont en grand aménagement pour la saison qui ouvre bientôt (en passant, nous sommes hors saison à Terre-Neuve). Il y a une boutique, et ils feront des visites des ruches, en plus de la dégustation. Il faut y aller quand ça sera ouvert; ça vaut la peine.
Prochain arrêt, autre hôte possible Terego, Humber Settlement. C’est une ferme avec un kiosque libre-service qui permet d’acheter tes légumes, du bois, sans commis. Tu dois être honnête et payer. Les proprios ont beaucoup voyagé et ils sont hôtes “wwoofer” (World-Wide Opportunities on Organic Farms), pour ceux que ça intéresse.
Dernier arrêt, Crooked Feeder Brewery. C’est un brasserie. La seconde du voyage. C’est une ancienne scierie qui appartenait aux parents du proprio. Il y travaillait même jadis. Grand amateur de bière, il a décidé de démarrer ça à la suite de commentaires de plusieurs amis, lui disant que sa bière maison est meilleure que bien des bières. Depuis 2017 son rêve est devenu réalité. Il est déjà hôte Harvest Host, et sera bientôt Terego. Le staff est gentil. Tu te sens vraiment bien en leur présence, Robert, le proprio, est aimable, et jase avec tout le monde. Victoria, qui vient du Labrador, super gentille, et elle parle même français. Allez les voir, la bière est bonne, et il fume sa viande lui même.
8 juin King’s Point et Rattling Brook
Aujourd’hui on s’enfonce un peu plus vers le centre, vers l’est. Nous devions aller à Fleur de Lys mais les attractions sont toutes fermées. En passant, saviez-vous que Gros Morne se prononce « Grosse Morn » en anglais (attention à l’accentuation du S à Gros), mais que Fleur de Lys se prononce « Flour de Li ». Le s a disparu. Quelqu’un peut m’expliquer?
On se dirige donc vers un petit paradis nommé King’s Point, et ensuite Rattling Brook. Le but d’aller à King’s point, n’est que de faire un sentier de 8km, qui est réputé. Une heure 30 plus tard, nous sommes arrivés. Surprise, les glaces envahissent la baie. C’est impressionnant. Je comprends Marc-André et son inquiétude face aux glaces qui se rapprochaient de lui en kayak. C’est vraiment impressionnant. Il fait chaud, ils fondent sous nos yeux.
Après un bon repas, on part. Les droits d’accès au sentier consistent en une contribution volontaire. Génial… On doit inscrire notre nom et l’heure de départ avant de partir. C’est du sérieux. Affiches à vos risques, instructions nombreuses pour les orignaux, ours, coyotes, quoi faire s’ils sont en mode défense, quoi faire s’ils sont agressifs, dans un cas tu fais le mort, mais pas dans l’autre. Si tu rencontres un ours, prépare ton Bear Spray, on en a, mais il est à la maison. Je n’ai jamais eu de réponse claire de Louise derrière la raison que nous ne l’ayons pas.
On rencontre un monsieur de 80 ans, qui l’a fait 72 fois. Je ne sais pas si c’est vrai, mais il avait l’air en forme. Il nous disait que nous n’aurions pas besoin de bâtons de marche frêles comme les nôtres. Ça prend de vrais gros bâtons au cas où une de ces bestioles a envie de s’amuser avec nous. Après notre jasette d’une quinzaine de minutes, après nous avoir dit que la vue est plus belle si on marche le sentier dans l’autre sens, on repart, dans le mauvais sens.
Ce sentier se vante d’avoir 2200 marches. Ce n’est pas une blague. Je n’avais pas envie des compter, j’ai pris plusieurs photos. Honnêtement, on commençait à pas mal être tanné de monter et descendre des marches. Voici quelques photos de ces milliers de marches.
La vue est sublime, on s’y attendait, mais tout le parcours l’est aussi. Une petite halte collation tout en haut, au sommet, et on repart pour un descente d’au moins 500 marches.
À part une perdrix qui faisait la cour à Louise, nous n’avons pas vu aucun des gros mammifères. Mais 3:30 plus tard et 9.35km (c’est supposé être 8km, mais…), bien content d’être de retour.
Rendu à la van, on se déplace pour le prochain arrêt dodo. C’est juste avant les chutes. Or repart, de nouveau, pour la chute de 800 pieds de haut, soit la Rattling Brook Falls. Mais avant, un petit peu d’observation des glaces. C’est de la glace, mais ce sont de très gros morceaux. Ça peut ressembler à de la glace au Québec, lors de la fonte, mais la différence se situe dans leur couleur et leur taille. C’est gros et c’est beau.
On traverse la rue, et on ce rend à la chute. Ce n’est pas comme dans les films, on ne voit pas toute la chute dans son entièreté. J’aurais aimé la voir au complet. On sent l’eau fraîche qui refroidit tout le bois environnant. La végétation est sublime tout autour. Ce n’est qu’une courte ballade de moins de 5 minutes, mais avec encore beaucoup d’escaliers.
C’est le fun, super journée complète. À 19:30 Louise était déjà couchée. Ce n’est pas la demi bière qui a fait ça ni la portion gargantuesque de pâtes. Ça sent la fatigue de 2200 marches.
Demain, on boucle le trois semaines à Terre-Neuve.
9 juin Pilley’s island
Aujourd’hui marquera notre troisième semaine à Terre-Neuve. Un peu moins d’excitation qu’au début, mais autant d’exaltation. On adore ce coin de pays.
On a bien dormi dans notre petit parc. Et la vue ce matin est vraiment sublime. Ça fait du bien au moral de ne pas se réveiller avec les phares du voisin d’en face qui s’en va travailler. On se dirige vers un hôte Terego : Bumblebee Bight Inn à Pilley’s Island (faut pas nommer trop les endroits, mais il faut s’abonner à Terego, il y a plein de spots magnifiques à visiter).
Mais avant, on fait quoi, ben oui, une marche de 6 km. Elle se nomme la Caribou Trail à Rattling Brook. Une bonne partie sur la grève, une petite partie dans les bois, un long retour sur la grève. On passe à côté de morceaux de glace qui fondent très rapidement. En une journée, c’est fou comment ça peut fondre rapidement. 10 degrés dehors et 10 degrés dans l’eau, pas de répit. On s’habille pour le froid, mais finalement il fait chaud. Pas de pluie, le soleil tente de se montrer la face. Il réussira pendant la ballade.
En passant, c’est spécial de voir plein de poils de mue de Caribou. On se demandait où était la carcasse…
Rando finie, un dernier arrêt à l’accueil de Alexander Murray Trail d’hier. Il y a de l’eau avec un gros boyaux. Avec la suée d’hier, une douche s’imposait, donc une plus grande consommation d’eau. Il fallait remplir, car comme je le disais, nous n’avons aucune idée de la suite de notre route.
On prend la route pour Pilley’s Island. Ce n’est pas très loin, mais il est déjà midi. Après un lunch dans un endroit pas tant pittoresque, on va faire un check in Terego, et on rencontre les proprios Nathalie et Dino. Ils sont adorables. On a remarqué sur la route, de la culture de moules.
On demande à nos hôtes où on peut en acheter, ben ils en vendent. Et peuvent même les faire cuire 🙂 (c’est évident, c’est un resto). On repart pour une exploration des lieux, et on sera de retour pour l’apéro. On se dirige vers Brighton en passant par Triton. Ces villes, incluant Pilley, semblent plus riches. Les maisons sont mignonnes, colorées, beaux bateaux, tout est propre. On va faire un petit sentier tout au bout de Brighton pour voir des iceberg. Ils sont très loin. Ça se comprend, nous sommes à 600km de St-Anthony, et lorsque nous y étions, ils étaient juste à côté de nous. Alors un peu normal qu’il y en ait peu.
Le sentier est simple, 1 km, mais on voit la communauté de Brighton d’un côté et la mer de l’autre, ce n’est plus le Golfe du St-Laurent.
De retour au Bumblebee Bight Inn, Louise se tape une sieste, pendant ce temps j’agonise de chaleur dans la van. Quand tu es maintenant bien à 5 deg, 24 degrés, ben c’est crevant.
Fini de dormir, on va au resto. On va se taper des bonnes bières, de la bonne bouffe, en compagnie de Dino, le proprio. On jase de tout. Il nous suggère des mets : Cake de poisson (red fish) trop bon, une bisque de homard, des moules fraîches avec un pain, ma foi, très particulier (on dirait un mélange de pattes d’ours avec du Porter). Ça fait bizarre comme ça, mais mon diplôme de cuisine a été brûlé, alors ce ne sont sûrement pas les ingrédients, mais pour moi, c’est ce à quoi ça me fait penser. Il nous fait goûter à son homard sur le gril. Le chef vient nous parler aussi. Nous sommes aux anges.
On sort de là bien plein, nous avons passé une belle soirée, et le plein de bières est fait pour quelques jours.
Merci la vie, merci pour cette autre belle semaine.
Bonne suite à vous deux ! J’adore vous lire et la photo de la mousse avec les os d’une main ( en branches ) est super !!
Récit de voyage toujours intéressant à lire, chapeau à vous deux !
Texte très bien écrit et photo de qualité, on roule avec vous pleine vitesse 👍
Plus belle surprise de l’année que d’avoir adhérer a votre site.
Bonne continuité
C’est super gentil votre commentaire. Un énorme merci.
Je l’avais trouvé hot la main… Merci Caro