C’est fou comment on prend le temps de faire des choses cette année. On veut en faire plus pour trouver nos coups de coeur, et surtout, nous permettre de décider ce que nous ferons si on reviens l’an prochain. On entame notre sixième semaine, en poursuivant notre remontée, pour mieux redescendre dans une semaine.
Samedi 11 janvier, séjour à Oscar Scherer
C’est très beau comme endroit. Il y a quelques sentiers, on décide qu’aujourd’hui ce sera ça. La chaleur n’étant pas avec nous, c’est le temps de se réchauffer d’une autre façon.
On décide de faire la longue boucle rouge et la bleue. La rouge est fermée dans une section, car il y des pygargues à tête blanche qui nichent (en anglais on les nomme Bald Eagle, mais en fait ce ne sont pas réellement des aigles), et on n’a pas le droit de s’y approcher.
Par chance, Louise en voit un revenir au nid. Ils sont loin. Sans jumelles, impossible de les voir. Dans le sentier on voit en plus des Florida Jay, et des traces de panthères, encore. Dire qu’il y a des gens qui laissent leur petit chien libre, sans laisse. Un succulent repas pour les gros chats.
Dimanche 12 janvier, Fort De Soto
C’est le départ du State Park Oscar Scherer. On l’a beaucoup aimé. Il parait qu’on a été très chanceux d’y aller, c’est toujours plein. Le secret, la patience et la persistance, c’est tout.
Planet Fitness, essence au Costco, that’s it, c’est notre journée. On décide d’aller luncher sur la plage Pass-a-Grille à St-Pete. Il fait froid, on n’est pas à l’abri, on ne reste pas.
On se rend à Fort De Soto. C’était une destination anticipée. J’ai réussi à obtenir 3 nuits. J’espérais ne pas être déçu. Mais ce n’est pas un campground, c’est un parc. Donc c’est 45$ la nuit, tous les services. Ce qui n’est pas cher en comparaison à un vrai camping.
On sera sur 3 terrains différents, 2 avec vue sur l’eau, et un sans la vue. Mais arrivée sur place, à part la désagréable Mary à l’accueil, tout le reste fut WOW. C’est donc bien beau. On regarde les terrains où nous serons, on est content, mais on a hâte. On est heureux…
Lundi 13 janvier, la private beach et les dauphins
Après une bonne nuit de sommeil, on doit changer de place à nouveau. Les gens sont donc bien “ch…” ici. Le départ doit être effectué pour 11:00. Ben nos innocents, à 10:00, n’ont pas encore commencé à se ramasser. Il y a des équipes de nettoyage qui attendent, mais eux ils s’en cri….t. Tant qu’à niaiser, on décide d’aller faire une première ride de vélo. On se rend au Pier, ensuite au Fort, et on revient, parce qu’on ne veut pas être en retard nous.
Revenus à 10:50, 10km plus tard, le gars n’est pas parti. Finalement, ce ne sera qu’à 11:15! Par contre, la dame du ménage ne veut pas que je vienne immédiatement mais elle veut que je quitte mon emplacement pour y faire le ménage. Le temps que j’aille chercher la van, elle a terminé, on a pu s’installer, enfin.
On va manger sur le bord de notre plage privée. Il y a plusieurs poissons qui sautent. Mais beaucoup. Un moment donné Louise en voit un sauter plus que les autres…. Ce sont des dauphins qui chassent…. On capote. Deux vrais caniches qui sautent dans les airs sur les pattes d’en arrière! On va passer un peu de temps à les regarder, à ensuite les chercher, en mangeant… On ne les voit plus, ils sont partis.
Ensuite, quoi de mieux qu’une autre ride de vélo.
On visite les autres sections du campground qui sont fermés. Dans la section Class B et tentes, il y eu 4 pieds d’eau. Ils ont du changer tous les fils électriques. Dans la section où les chiens sont admis, beaucoup de dégâts d’arbres. La principale raison du retard à l’ouverture, les dangers avec les débris. Tout doit être parfaitement nettoyés. Ils ne veulent pas que personne ne se blesse avec des vis, clous, débris, etc.
On poursuit vers la plage, cette fois on fait toutes les plages “ouvertes”. Il fait froid, c’est désert. On constate les dégâts causés par Milton. Le sable est parti, arbres morts, arrachés. C’est triste.
On visite le Fort De Soto, qui est fermé. On lit les affiches qui restent, mais du haut du fort, tout au loin, on voit les bulldozers qui s’affairent à réparer la plage. C’est donc bien beau… Faudrait y retourner un jour, quand il fera chaud, et que ce sera restauré.
Retour au camp, assis à l’extérieur, sur notre plage, à se faire bouffer par les noseeem, et à chercher les dauphins.
La vie est belle…
Mardi 14 janvier, on a de la visite
Ce matin, au levé, je suis allé à l’extérieur pour mettre en marche le chargeur, brancher l’électricité quoi. J’ai entendu un bruit bizarre qui venait de la mangrove (des palétuviers). Je me suis approché doucement, et je me suis mis à entendre de nouveau ce bruit. Prudemment, un peu inquiet (chicken), je m’avance, et je vois ce qui fait ce bruit. Le souffle des dauphins. Ils sont juste en avant de moi. La nouvelle priorité n’est pas d’aller au toilette, mais de les regarder. Spectacle terminé, toilette et déjeuner.
Tout comme hier, les gens tardent à quitter leur site. On doit changer de site nous aussi. C’est écrit partout que le checkout est à 11:00 mais la quantité de gens qui le respectent est infime. Ce matin on est chanceux, le gars est parti à 10:45. On change de place.
Journée relaxe, la visite arrive vers 14:00. C’est de la grande visite du Québec ;). On s’assoit, on admire, il fait encore froid. Par contre où nous sommes, c’est un peu plus chaud car nous sommes à l’abri du vent. C’est merveilleux.
Au moment où arrivent nos invités (on peut les voir arriver d’où nous sommes), ben bâtard, 3 dauphins viennent chasser en avant de nous. On capote solide. Louise veut absolument ses jumelles, mais elle n’en a pas besoin, ils sont à moins de 5 mètres de nous. C’est un spectacle fantastique. Martine et Louis arrivent (une autre van de la clique qui passe l’hiver au chaud). Je leur dit, oublie le stationnement, vient voir le spectacle en avant.
C’est tout simplement magique.
On passe un après midi ensemble, à jaser, à se réchauffer tant bien que mal (il n’y a pas de pit à feu à Fort De Soto) et finalement à souper ensemble. Ce fut un apéro de quelques heures.
Après le souper vient la grande question, peuvent-ils rester à coucher sur notre site. Il y a de la place en masse. On tente de les convaincre, mais ils décident d’aller dormir à un endroit où personne risque de frapper à leur porte la nuit, ou tôt le lendemain. On les comprend.
Quelle belle journée…
En passant, cet endroit est un gros coup de coeur. On a fait les terrains 182, 219, et 168. Ce 168, et ceux à proximité, sont des musts.
Mercredi 15 janvier, St Pete
Dès le levé du soleil, je m’active pour aller brancher l’électricité. À peine le pied dehors, j’entends le souffle des dauphins qui sont de retour. Là c’est le summum, parce qu’on les voit du pare-brise de la van. C’est plus près que si nous étions dans un spectacle à Marineland. C’est tout simplement fascinant (à la Charles Tisseyre).
Une fois remis de nos émotions, on mange, prépare la van, et au revoir bel endroit. On se dirige à St-Pete. On ne sait réellement pas ce qu’on va faire, car il fait froid.
On décide, à la dernière minute, d’aller faire du lavage. C’est un choix judicieux, étant donné qu’il fait chaud dans une buanderie. On adore :). Parfait pour écrire le blog en plus.
Arrêt suivant, le North Shore Park. Stationnement gratuit, pas trop loin du Pier, pas trop loin des restos, bon spot. Tu ne peux pas y rester pour la nuit, mais on ne veut pas non plus. On veut juste retarder le plus tard possible, notre départ vers le condo (Cracker Barrel). Premier arrêt, brulerie Paradeco, pour du café, mais aussi pour un bon café chaud. Pendant ce temps Louise fouine dans les revues touristiques.
Il y a un Trolley qui fait le tour du centre ville. Martine nous l’avait dit mais je ne pensais pas que c’était ici. On sort du café en vitesse car dans 6 minutes le Trolley devrait être là. Il était 15 minutes en retard, mais pas grave. C’est le fun, ça nous permet de voir certaines futures destinations, et en plus on est au chaud. 30 minutes plus tard, c’était déjà terminé. Mais on savait en mosus où nous irions manger.
Fait intéressant, tout le monde salue tout le monde. C’est ben weird. C’est quelque chose qu’on voit souvent dans les sentiers, entre retraités, mais là, même les jeunes saluent. C’est un beau coin.
De retour à la van pour aller porter le café, et une mini sieste plus tard, on reprend la route pour la destination resto. On passe devant les restos face à la marina et au parc. Restos chics, c’est beau, c’est couteux. On continue, plus loin, à l’extérieur du coin méga touristique et on y arrive.
LA destination se nomme Ford’s Garage. Nous ne connaissions pas ça, mais il y en a plusieurs en Floride. On veut se taper un burger. On arrive tout de même tôt, il est 18:15, ben c’est déjà plein. L’ambiance est le fun, les décors sont ingénieux. Pour ce qui est de la bière et du burger d’une demi livre, tout simplement succulent.
Après ce gavage, retour au van. Par chance, on a 30 minutes de marche digestive pour s’y rende. La nuit est belle.
C’est tout ce que nous avons fait à St-Pete. Qu’en est-il de la visite du Pier, du Musée Dali ($$$), de la microbrasserie Voodoo, du Museum of Fine Arts, de la plage; bien ce sera une autre fois. On ne peut réellement pas tout faire.
Sur ce, dodo dans notre condo de St-Petersburg…
Jeudi 16 janvier, ville des éponges
Après une nuit très calme, aujourd’hui on décide de visiter Tarpon Springs qui n’est qu’à une quarantaine de minutes d’où nous sommes.
Selon le guide de voyage cette ville est la capitale de l’éponge et la ville la plus grecque d’Amérique. C’est au 19ième siècle que sont arrivés de nombreux plongeurs grecs pour exploiter l’abondante population d’éponges de mer du golfe. Encore aujourd’hui la ville reste un leader du marché de l’éponger naturelle.
Il est aussi possible de faire des croisières de deux heures vers une île pour voir des dauphins et ramasser des éponges. Ça sent un peu la trappe à touristes mais on verra si on s’y fera prendre! Nos amis nous l’ont chaudement conseillé mais la température aujourd’hui n’est pas suffisamment belle pour nous tenter. En fait, il fait trop froid, point!
Toujours selon le guide, il y a une chose qu’on doit absolument goûter et c’est un baklava-cheesecake! Ça semble vraiment délicieux. Alors direction Historic Sponge Docks pour débuter notre visite.
On commence notre visite par une poissonnerie et on achète du thon frais pour se faire un bon tartare. On poursuit notre exploration en bons touristes! Il y a beaucoup de boutiques qui vendent des éponges et autres souvenirs ainsi qu’une multitudes de restaurants. En se baladant, on y apprend qu’au début du siècle précédent il y avait 300 bateaux qui récoltaient les éponges. Aujourd’hui seulement une vingtaine sont en opération. On est quand même impressionné de voir cette quantité d’éponges. On finit par acheter des éponges (évidemment), des savons et les fameux baklavas-Cheesecake! On a hâte d’y goûter!
Retour à la van pour notre dégustation et on s’est vraiment régalé! Un must cette pâtisserie!
Le soleil nous fait l’honneur de sortir quelques temps et on décide d’aller dans un parc municipal, le Fred Howard Park. C’est super beau malgré quelques dommages que les ouragans passés ont fait. Le début du parc est gratuit mais si tu te rends au bout, il y a une magnifique plage et là tu dois acquitter des frais de 6 dollars pour la journée. On y passe donc notre après-midi pour marcher et écrire le blogue entre autre.
Vendredi 17 janvier, La grosse vie à Honeymoon Island
Après avoir regardé la météo hier, on décide qu’aujourd’hui sera la meilleure journée pour se rendre à Honeymoon Island. L’année passée cet endroit avait été un gros coup de cœur. Nous y étions venu pour la St-Valentin! Après les ouragans de cet automne, on espère que cette île ne sera pas trop affectée par ceux-ci, mais on sait déjà qu’une bonne partie du parc est fermée.
Donc dès notre réveil, go on se dirige à la beach. Il n’est pas encore 8h00 et le parc ouvre dans quelques minutes. Nous ne sommes qu’à 15 minutes de notre destination. On va y passer toute la journée jusqu’au coucher du soleil. Ah la vie est parfois bien difficile en voyage! 😉
À notre arrivée, nous ne sommes pas les premiers. On constate que le parc a été solidement endommagé par l’ouragan Milton. Les sentiers de randonnée sont tous fermés et la Oasis beach est en rénovation (celle que nous avions adoré l’an dernier). On voit la barge de pompage de sable pour remblayer la plage tout près de nous. Si tout va bien elle devrait réouvrir dans 5 semaines selon le Ranger. C’était la plus belle plage de l’île. En observant tout ces dégâts, on réalise l’ampleur de la force de la nature. Le Ranger nous racontait que l’ile était ensevelie par 4 pieds d’eau. Tout l’électricité est à refaire.
On va quand même profiter de l’endroit. On prend notre petit déjeuner tout en admirant la mer, la plage et les promeneurs qui ramassent des coquillages. Ils sont peu nombreux car il est tôt. On est heureux et on se sent chanceux de pouvoir vivre ces beaux moments.
On entreprend une petite randonnée sur la plage bien sûr. Il y a des coquillages mais après notre journée d’hier c’est les éponges que nous convoitons!
On marche, se prélasse, marche de nouveau. On fait d’un bout à l’autre des deux plages ouvertes. Le sable n’est plus ce qu’il était. Il est parti, laissant à découvert beaucoup de roches.
Après un apéro sur la plage, vient le moment tant attendu de la journée, le coucher de soleil avec les dauphins. On se prépare en se servant un bon bol de popcorn, et des boissons. On attend, impatiemment, mais hélas, le spectacle est reporté. Les nuages ont fait leur apparition, et nous, bien on décide de déguerpir.
On se reprendra
Ciao
Louise et Yvon
Bien intéressant de vous lire d’autant plus que c’est une région que je fait depuis quelques années. La différence est que je n’y suis jamais avant la mi mars pour la température….alors je comprends bien que c’est frisquet. St-Petersburg est une ville que j’aime beaucoup le « Art District » en particulier. Triste de lire que les dégâts sont encore présents. Salutations
Le froid est pas mal partout en ce moment. Il y aura de la neige à Gainesville. À cette période l’an dernier, on était tout de même très bien. On a découvert St Pete grâce à Martine et Louis. On a adoré. Je te dis, si ce n’était pas du 182 jours (limite aux US annuelle), je crois bien qu’on aurait chercher à acheter quelque chose. Très belle ville…. Il y a des quartiers un peu moins “accueillants” mais c’est la vie.