Cette année, on retourne aux îles, mais pour près de deux mois. On veut vivre les Îles. Parfois ne rien faire, juste être là.
Mais on ne part pas seul. On sera près de 8 vans ensemble, tous des amis, au même moment. Ça va être royalement trippant. Mais pour l’instant, on a de superbes compagnons de voyage, Celine et Sylvain. Nous les avons connu l’an dernier à Mégantic. Je n’ai pas eu beaucoup de difficulté à les convaincre de se joindre à nous l’automne dernier.
On part plus tôt que la majorité des vans; l’avantage de la retraite! Martine K., nous suggère de faire un beau détour par le Nouveau Brunswick. On a 7 jours pour nous rendre au traversier, et elle nous donne de belles suggestions. Je partage ses informations, et d’un commun accord on a décidé de faire un détour par le Nouveau Brunswick.
On cherchait quelle date, le plus tôt, où nous pourrions partir. Tout le monde pouvait affirmer que le 12 juin, toutes les obligations seraient terminées.
On prépare ensemble l’itinéraire, autour de bonnes bières, et 2 longues semaines plus tard nous partons. Enfin!
Ce sera la longue route pour les îles.
Jeudi 12 juin, on part
Sans stress ni obligations, le 12 juin, on part. On se rejoindra quelque part, au pire, on se verra à notre spot dodo, Pointe-au-Père.
Finalement, c’est avec environ 15 minutes d’écart que nous avons respectivement quitté la maison. On s’est rejoint, pour le lunch, à la grande halte routière de Lévis.
Second arrêt, parce qu’on est loin d’être pressé, la fameuse ferme de Julie Aubé, Roch le Fermier à St-Roch des Aulnais. C’est une nutritionniste qui possède une ferme bio. Et elle vend des pâtes fraîches. Faut y aller, ça vaut le détour, mais, ça n’ouvre que le 19 juin, à notre grande déception. On salivait déjà juste à y penser! Louise l’aime bien, et elle demande même de prendre une photo avec elle. Julie Aubé a une groupie parmi nous.



On repart bredouille, mais le prochain stop, c’est moi qui le suggère (déformation professionnelle) : la microbrasserie Tête d’Allumette. Tous le monde est d’accord. Il y a quand même du monde pour un jeudi, et ils ont agrandi leur stationnement. Aucun stress, on va jaser, encore, autour de bonnes bières (à prononcer à la façon de peanut du CH, Réjean Houle),





Il nous faut deux autres arrêts. Fromagerie des Basques et Poutine et Bar Laitier – Fromagerie des Basques. Finalement on s’est malheureusement limité à la fromagerie. La poutine sera pour une autre fois.

Arrivés à destination, ce n’est pas ce soir qu’on va être seul! On s’installe comme les gens devraient s’installer (perpendiculaire au stationnement). On se fait un petit peu regarder, mais c’est nous qui avons raison.
Un petit porte à porte un peu frais, un couché de soleil, quelques photos, et un peu de hockey. C’est ainsi que se termine la première journée.






La suite va sûrement être fantastique.
Petit pépin en passant, on dirait que j’ai défoncé un amortisseur en avant. Faut que je fasse regarder ça.
Vendredi 13 juin, une journée bien remplie
On commence la journée par aller jouer au Pickleball. Hier soir, en écrivant le blog, j’ai chercher pour trouver un spot. Ça tombe bien, c’est à Amqui et c’est sur notre chemin.
Le plan de la journée : on roule, Pickleball, on roule, randonnée, on roule, arrêt souper. Tout ça, en sachant qu’on va perdre une heure.Tsé le fameux une heure plus tard dans les maritimes!
On arrive à Amqui, leur affiche nous fait sourire, en fait, c’est leur slogan : Amqui, Là où on s’amuse !
Ça tombe bien, on s’est amusé en masse. 3 belles parties de Pickle. On a bien rit. Malgré qu’en couple nous avons perdu les deux matchs de façon très honnête, les filles ont fait courir les gars en masse dans la partie Gars VS Filles, même si les gars ont gagné.




Après un petit lunch dans le parc d’en face, on repart. La route est tellement belle. C’est une magnifique région. En prime, il y a plein de spot dodo. Endroit très accueillant.



Second arrêt, le parc sugerloaf à Campbellton. On va faire le sentier Terry Fox. Un petit 6km, mais avec une montée de 300 mètres en peu de temps. On a eu chaud ce matin, ben là c’est pire. L’arrivée au sommet est merveilleuse. Si ce n’était que de la vue ce serait déjà bien, mais en fait, nous sommes en face de la dernière guerre France – Angleterre, en 1760, où la France s’est complètement écrasée (Bataille-de-la-Ristigouche). C’est là que la Nouvelle France est disparue, et que les Anglais on fait ce qu’ils ont fait. On ne peut pas en vouloir à ces gens, à cette époque. Mais 500 ans plus tard, c’est ainsi que l’Amérique est divisée et composée.







Une fois terminée, on repart pour un autre deux heures de route. On arrive dans un beau petit port de pêche, à Stonehaven. Les gens sont encore une fois très accueillants. Le spot est magique. Bon petit repas, petite marche, beau couché de soleil et une bonne douche pour couronner le tout. C’est ainsi que ls soirée se termine. Je ne pensais jamais que nous allions réaliser ma prédiction/suggestion du matin.







À 23:30, qui est en fait 22:30, tout le monde dort déjà. J’ai hâte de voir la suite.
Samedi 14 juin, on se fait prendre
La nuit a été calme, mis à part les pêcheurs qui arrivaient tôt pour aller au travail. On se lève tout de même tôt, malgré le décalage. On dirait qu’on a déjà pris le beat, malgré nous.
Aujourd’hui s’annonce une autre pas pire journée : on prévoit aller au Village Historique Acadien (recommandation de Martine), se rendre dans un terrain de Pickle à St-Isidore (ce n’est pas loin de Paquetville) et ensuite se rendre au Parc national Kouchibouguac. Méchant programme!
Premier arrêt, le Village Acadien. Après avoir lu un peu, on est quelques peu dans le doute. Visiter le village prend entre 2 et 12 heures. À un point tel, que ton entrée est gratuite, tant et aussi longtemps que tu portes le bracelet.
On se dit qu’on y va, et on verra. Si c’est plate, ben on sort. Mais dès la première maison, on tombe sous le charme. C’est la plus vieille maison qui date de 1735. Elle provient d’un autre village, mais a été déplacée pièce par pièce, brique par brique, numérotée. Et le monsieur “Martin” raconte l’histoire de sa famille, en plus de l’histoire de la déportation, ce que les anglais font, et comment il s’en sont permis les anglais. Même si on croit qu’il est pauvre (pas de pièces, pas de plancher en bois) il est en fait très à l’aise. Il faut comprendre qu’on est en 1735. C’est fascinant. En prime, il nous parle d’un cousin, très important. Que tous les québécois connaissent, mais qu’on ne connait que son prénom. On le connait pour ses plaines. Les fameuses plaines d’Abraham Martin. Et oui…
Et pour clore le tout, on apprend, qu’il est madelinot (dans sa vraie vie), et que la mère de Sandra (où nous serons bientôt) le gardait lorsqu’il était jeune. Là, faut le faire…





On poursuit ensuite différentes visites: moulin, forgeron, charpentier, imprimeur, maitresse d’école. Tout aussi intéressant les uns les autres. Les gens sont des passionnés et on est fasciné par tout ce que nous apprenons.













Vient ensuite une repas d’ancêtres. C’est un restaurant où ils servent les repas de nos ancêtres. La bonne bouffe de nos grand-mères (ça c’est bien relatif au lecteur ;)).
Succulent. Fait cocasse, les hommes sont servis avant les femmes. Normal, ils travaillent plus fort…



On continue notre exploration dans quelques autres maisons.









On ira presque terminer au bar, avec un bon petit boire, qui guérit tous les maux : pijoune. Gin, mélasse, gingembre et eau chaude. Le barmaid est vraiment volubile et prend meme un petit verre avec nous! Il décrit le village acadien comme une oeuvre d’art qu’on peut converser avec ceux-ci.



A la recommandation du tavernier, on visite la maison d’un sénateur, qui a beaucoup fait pour les Acadiens. Charmante maison.

Avec tout ça, quelle heure est-il? Ben on s’est fait mettre dehors de la maison du sénateur. C’était la fermeture…On est vraiment estomaqué par l’endroit et c’est vraiment un must!
On a oublié le pickle, et toute autre activité. Direct à Caraquet, pour le couché de soleil, la mer, les pêcheurs.








C’est dont le fun découvrir et voyager…
Dimanche le 15 juin, Kouchibouguac
On part de Caraquet pour se rapprocher toujours un peu plus du traversier. Mais il y a évidemment des incontournables sur le chemin. Le parc Canada de Kouchibouguac est un must.
Mais avant, on doit arrêter pour acheter du poisson, homard, crevettes cuites dans l’eau de homard (ça c’est bon en ta, mais c’est salé). La destination : Poissonnerie du Creek. Ça n’a pas de sens, on n’est tellement pas habitué à ça. Les gens sont chaleureux. Les gens nous parles, blaguent avec nous, comme si nous étions leurs amis. C’est une belle ambiance, on est déstabilisé. Ça me fait penser aux Gaspésiens et aux Madelinots.
On poursuit notre route, jusqu’au Parc. C’est TRÈS beau. C’est sûrement ben plein l’été, la personne à l’accueil nous le confirme.
À peine installer, on part déjà pour une longue marche. On veut aller sur la plage. Les braves vont se mettre les pieds dans l’eau. Ce n’est pas chaud chaud sur le bord de l’eau, l’eau n’est pas chaude non plus, mais à l’abri, on est bien.
Le pont qu’on doit traverser me fait penser à celui en Floride, mais avec 15 degrés de différence, facile. Sur la plage, un groupe de jeune s’entrainent pour leur certification de Sauveteur Océanique, en WET. Je les comprends.
De retour aux véhicules, un bon gros apéro, assez pour avoir la bouche molle, mais c’est parfait, on n’a pas à se déplacer ce soir.
Tout se termine avec un mini feu. Pourquoi mini, parce qu’il fait clair très tard. Si on veut aller se coucher avant minuit, c’est certain qu’on ne brulera pas une corde.










Lundi 16 juin, Bouctouche
Dernière journée au NB.
On débute par manger, et faire une tonne de vaisselle. Je ne la comprend pas celle là. Deux repas, hier soir et ce matin; on dirait que je fais la vaisselle pour 8. J’en ai raté des bouts hier soir. Oups!

On quitte le beau parc Kouchibouguac, pour se rendre à Bouctouche. On rencontre des gens magnifiques sur notre passage. Aujourd’hui encore, on part à vélo pour voir du paysage. On rencontre monsieur Achille, qui est un conseiller municipal, sur un pont qui se rend vers le pays de la Sagouine. Il nous jase ça. Nous apprend des mots, nous raconte que le niveau de l’eau monte beaucoup. Le phare de l’ile de la Sagouine devra être surélevé, car une bonne tempête va l’abimer.
On poursuit à vélo, pour finalement faire une boucle, et de finir notre balade de vélo dans l’Arboretum Irving.
Il nous racontait, monsieur Achille, qu’il y a un arbre par pays planté ici (évidemment, l’arbre doit résister à notre climat). Tout ça, c’est gratuit pour les visiteurs.
Le NB est vraiment une belle province à découvrir. Le Nouveau Brunswick est vraiment fabuleux! C’est une destination en soi!🥰. Tant que tu ne le vois pas tu ne peux comprendre ! On l’a découvert cette année. On devra y venir passer un mois certainement.





Pour terminer la journée, on se rend à la plage de l’aboiteau. On y passe un moment sur la plage, les pieds dans l’eau, mais ce qui est génial, c’est que c’est aussi notre spot dodo. C’est vraiment calme.






Demain, première destination, le fameux Bass Pro Shop (répète Natacha, le Bass Pro Shop), ensuite on se dirige vers l’IPE.
Mardi le 17 juin, IPE
Aujourd’hui, la destination secondaire, c’est le sentier Greenwich de Parc Canada. La destination primaire, le fameux Bass Pro Shop de Moncton. Faut qu’on aille montrer ça à Céline et Sylvain. Faut pas que Sylvain dépense trop, moi non plus, mais je veux m’acheter un moulinet neuf.
Même si on s’allonge d’une heure, on s’en tape.
L’endroit est merveilleux. C’est un pur paradis. Vendre son âme pour obtenir ces beaux jouets (même moi qui n’est pas pêcheur), ne serait qu’une question de temps. Celui de Moncton est plus grand que celui de Saint-Augustine. Imagine!!!




Une fois désenchanté, je n’ai pas eu mon moulinet, trop peu de personnel pour nous aider, on repart pour les sentiers à Greenwich Park. Ce n’est pas très loin, mais c’est tout de même 1:30 de route.
Note importante : il faut passer par le pavillon d’interprétation pour obtenir sa passe, qui est 9.00$ par groupe (par véhicule). En 2025, à partir du 20 juin, les parcs seront gratuit. Mais nous sommes 3 jours à l’avance, ils nous donnent tout de même deux passes pour les véhicules, pour le même prix, c’est gentil. On se rend au sentier. C’est aussi beau que dans nos souvenirs. Les trottoirs flottants sont toujours aussi spectaculaires et en plus il n’y a presque pas de visiteurs.








On poursuit notre marche, sur la plage, en ramassant… oui oui, des déchets. On “rembarque” dans la folie de Louise. Mais à 4, ouf, c’est beaucoup plus de volume qu’on peut transporter. Mais la job est faite, nous sommes fiers de nous.









Si ce n’était pas suffisant, la journée se termine dans un beau spot (attention à la place de disponible) à Cable Head, Il y a déjà 2 véhicules, mais on réussi à s’insérer sans trop entrer dans la bulle des autres.
Le soir venu, un magique feu de grève sur la grève (évidemment) avant de se coucher.
Demain on va peut-être se poser pour la journée. Dans deux jours on arrive…




Mercredi le 18 juin, journée libre
Ce matin, tout le monde est calme et reposé. Les deux vans qui étaient près de la plage quittent juste avant que nous entamions notre déjeuner. On décide de prendre leur place car le spot est vraiment magnifique.



Aujourd’hui c’est notre anniversaire: 28 ans de vie commune. Céline et Sylvain nous ont fait une magnifique surprise. Mimosa accompagné de brioches faites maison et petits fruits. Wow nous sommes choyés! Nous savourons tout ca ensemble en se disant qu’on es-tu chanceux de vivre ces beaux moments là!
Comme convenu, la journée est libre pour profiter de l’endroit et de prendre le temps pour se poser un peu. C’est ca aussi la vie en van! Louise et Céline vont prendre une longue marche sur la plage. Sylvain sort son drone pour capturer la beauté du lieu. Et moi j’en profite pour avancer le blog et travailler les photos.



C’est le temps de la farniente et juste profiter de la vie. Demain c’est la journée de la traversée pour les Iles.
La journée se terminera par un autre feu de grève, en admirant le couché de soleil et le vol acrobatique des hirondelles.



Ciao
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