On entame notre cinquième semaine aux Îles. On capote ben raide. On pense déjà qu’on n’aura jamais assez de temps pour tout faire. On tente de mettre des crochets sur notre liste mais il s’en rajoute. Il fait chaud en plus, très chaud même. On va faire quoi alors cette semaine vu qu’on ne réserve plus rien plusieurs jours à l’avance?
Samedi le 13 juillet, vélo sur les falaises
On n’a pas sorti les vélos très souvent, mais à partir du Camping Barachois, c’est facile de se déplacer sur les falaises. En plus il fait beau, on décide donc d’aller faire un tour.
Contrairement à l’an dernier, on n’a pas pu partir directement du camping parce qu’ils ont clôturé l’entrée (ou la sortie). Louise a lu sur FB que ça devenait trop dangereux. Alors on fait le grand tour pour revenir par le chemin Thorne.
Arrivés sur place, on remarque que c’est un bon endroit pour le paddle, la pêche, kayaks, etc. Ce ne sont principalement que des locaux qui profitent de ce lieu. Ça, on aime ça. On part sur les falaises. Il m’est impossible de constater s’il y a une perte de falaise par rapport à l’an dernier. On poursuit jusqu’au cap à maquereau. On en a parlé souvent ces dernières semaines car c’est le spot pour aller pêcher. On rencontre Michel, un madelinot, qui nous jase ça. Finalement, il nous dit pourquoi le cap à Maquereau est un bon spot. Parce que c’est creux, et qu’il n’y a que quelques mètres de hauteur pour la surface de l’eau. On a aussi vu d’autre spot qui semble favorable pour la pêche.








On repart; prochain arrêt c’est LA fameuse cathédrale. C’est un gros affaissement qui laisse un trou énorme. Je crois qu’il s’est agrandi cette année car certains piquets de clôtures ont disparus (la clôture au complet n’y est plus). C’est toujours impressionnant, et surtout épeurant. On repart. Le sentier ne se rend pas au phare du Borgot, dommage. Arrivés à la rue, il y a un petit chemin forestier qui se rend presque d’où on a débuté.




On ne fait pas le retour par la route, Louise doit aller au toilette. Alors on a passé par dessus la clôture du camping. Finalement pas si terrible et dangereux que ça mais il y a de la boue.
Un merveilleux souper d’huîtres tout juste avant un beau feu pour terminer la journée. Très calme peu de vent.






Dimanche le14 juillet, la Cathédrale
On n’a pas choisi notre journée pour aller en paddle. Hier c’était d’un calme plat. Plusieurs personnes en paddle pendant que nous étions à vélo. Ce matin, le vent dans le nez, avec petites vagues. On est courageux, on y va. Stationnement au bout de Thorne (l’endroit d’hier), on gonfle et on y va (c’est pas mal plus lent de le faire que de l’écrire). On met nos wet, parce que l’eau est froide.
On avance de peine et de misère. Si on a le malheur d’arrêter de pagayer, on recule. En plus du vent, il y a le courant. On arrête dans de magnifiques baies. Notre but ultime, nous rendre à la cathédrale (celle d’hier) et de la visiter. On y arrive, enfin!
Toute cette expérience a duré 3 heures : 2 heures 15 minutes pour s’y rendre et 45 minutes pour revenir en se laissant régulièrement dériver.













Évidemment, on n’a pas de photos dans les vagues, il n’était pas question de sortir le téléphone, ou de se faire pousser par le vent.
On fait quoi après ça? Ben on rince, on fait sécher et on range. Il y a un sweet spot pour la durée d’une sortie en paddleboard. Si c’est moins que 3 heures, on oublie ça.
Lundi le 15 juillet, Louise la mexicaine
Aujourd’hui on a rien de prévu sauf aller quelque part sur une plage. Il fait tellement beau et chaud ces derniers jours! Après l’épicerie on se rend chez Diane et Claude pour leur faire un petit coucou. Claude prépare des décorations pour un événement qui aura lieu dans deux semaines et Diane se questionne pour ses plate-bandes. Elle raconte à Louise qu’elle veut engagé des mexicains pour l’aider (intéressant). Louise s’improvise donc mexicaine et dit à Diane qu’elle va faire ses plate-bandes. Diane va l’aider. Ben, ce fut notre après-midi. Le gazon aux Îles, il est enraciné, c’est difficile de l’arracher. J’imagine que la plupart des plantes disent : ce n’est pas vrai que les vents vont m’arracher à la terre (pis il vente aux Îles). Déjà un peu magané de la veille, elle en fera sûrement les frais. Mais c’est beau. Et moi, je faisais quoi? Je prenais des photos et je travaillais :).




Comme si ce n’était pas suffisant, on se rend ensuite à l’étang du Nord. On se stationne au site de La Côte pour un petit souper avec nos amis ainsi que Diane et Claude. A chaque soir il y a de la musique au coucher du soleil. Et c’est dans ce cadre enchanteur que nous passons notre soirée tout en jasant, gelant (le vent était froid).


On a remarqué quelque chose en arrivant au camping. Il y avait beaucoup de vent mais le vent semblait plus chaud… Bizarre.

Mardi le 16 juillet, le phare à Julie
Une grosse journée nous attend encore. C’est mardi, c’est le Yoga pour les dames. On s’est concocté une petite journée de marche et de calme du côté de Havre-aux-Maisons.
Le yoga terminé, direction la Butte à Mounette. C’est une petite butte avec une très belle vue où nous pouvons admirer les mignonnes maisons de toutes les couleurs. Ce n’est pas une longue marche, c’est juste le fun.







Ensuite, le fameux phare à l’autre, chose là, la light de Cap-Alright, ou le phare à Julie pour les curieux. Un terrain qu’elle a payé des pinottes, un phare qui lui a couté 1 dollar et qu’elle a mis en vente pour 650 000 $. Ça vaut 65K $. Elle est donc fine la Julie. Il y a tellement de monde qui vient le voir. Il n’a rien de spécial, est mal entretenu, il est petit, mais la polémique le rend populaire. Quelques photos et on repart.








La dune du Sud est notre dernier arrêt. On y passe la journée, ramasse des déchets, rencontre Alexandre (Le Gaboteux) et on va lui présenter Céline et Sylvain qui deviendront eux aussi des Glaneurs officiels. Ils auront droit à leur succulente crêpe au sucre gratis!


Après une petite visite de van par une colllègue à Simon, on retourne doucement au Camping. Mais eu moment de partir, on reçoit une invitation de Simon pour aller monter la Butte du vent.
On se dépêche à manger. Louise a préparé un vrai bon « tacos in a bag ». Pas mal meilleur et consistant que celui de la Shed (désolé, mais c’est vrai).



On se rejoint à l’entrée du camping pour se rendre à la Butte. Cette année, on la monte à pied, pas en motorisé 4X4. L’air est pleine d’humidité, on ne voit pas très loin mais la vue est tout de même époustouflante. C’est le second sommet le plus haut des Îles, le premier étant le Big Hill de l’Île d’entrée.



Retour au camping pour le dodo.
Mercredi le 17 juillet, à la côte en paddle
Hier soir, en discutant avec Simon, il nous a montré un endroit où nous pourrions voir de plus près l’épave Duke of Connaught (c’est une cale sèche) près de l’Étang du Nord. Aujourd’hui on y va pour la voir de plus près et peut-être faire un peu de drone. On arrive sur place, il n’y a pas réellement de moyen pour s’y rendre à pied, la marée étant haute. L’endroit est très beau et la mer est calme. Grosse question? Paddleboard ou non?

On sait que c’est beaucoup de trouble sortir les paddle pour une petite sortie mais l’endroit en vaut trop la peine. D’un commun accord, c’est go. On prépare le tout, on mange en même temps, et on y va.
Quelle belle décision. Il y a une belle houle, pas de vagues. Même pas besoin de wet car il fait très chaud. Même si on tombe on se réchauffera hors de l’eau. On se promène dans les alentours, près de l’épave, près de l’île aux mouettes. L’eau est très claire et pas très froide. Ce 3 heures de paddleboard a valut réellement la peine. En tout cas ce fut suffisant pour un coup de soleil. Une vraie session de bronzage intensif non désirée!
On a même rencontré Louis-Félix qui est venu faire de l’apnée dans le secteur, pour montrer à quel point l’eau est claire.












Revenu au camping, crevé car il fait réellement chaud. On a rangé le tout, et après le repas, on a relaxé devant un beau petit feu sur le terrain de Céline et Sylvain (qui sont très bien spottés, en passant). Ce sera le terrain de Pascale et Martin à leurs arrivées.





Jeudi le 18 juillet, ménage de plage
Aujourd’hui, c’est l’activité officielle de nettoyage à la plage du Corfu avec Attention Fragîles. Mais avant, c’est l’activité Yoga de méditation, tôt le matin (7h30). On doit mettre des alarmes de réveil pour être certain de ne pas passer tout droit.
Réveil à 6:30, à moitié endormi, on se prépare pour se rendre doucement chez Cindy Hook. Les Céline et Louise semblent prêtes, mais Sylvain et moi, on n’en mène pas large. Mais on n’a qu’un but, aller chez Hélène des Îles par la suite.
Yoga fini, on traverse la rue pour aller à la pâtisserie. Malheur, il y a une méchante file. Hier, exceptionnellement, ils étaient fermés. Donc, évidemment, il y a foule ce matin. 30 minutes pour se faire servir une brioche. Il faut bien l’apprécier.
On fait quoi ensuite, go, à la plage du Corfu. On y sera déjà pour notre activité. Arrivée vers 10 heures, on déjeune, finalement, et ensuite on va respectivement se coucher. J’en reviens pas, on manque tous un peu de sommeil.
Après le réveil, pas de lunch, on a mangé il n’y a pas si longtemps. La plage est merveilleuse et les vagues superbes. MAIS, on n’a pas nos bodyboards. On a dû faire un choix que je regrette pas mal aujourd’hui.


Les gens d’Attention Fragîles arrivés, on part faire notre corvée. Il y a quand même beaucoup de monde. Tsé, il ne faut pas attendre qu’il y ait des activités ou des récompenses pour y faire du ménage. Même si on passe derrière tout le monde, c’est fou ce qu’on trouve. On est allés un peu plus loin que les autres et avons faits le plein de nos sacs.








La récompense aujourd’hui, un verre de bière à l‘Abri de la Tempête. Ça adonne bien car Sophie et Raymond viennent nous rejoindre à la microbrasserie. On devait prendre cette bière vendredi dernier. Pas le temps, on est dans le jus comme on dit tout le temps!


Après le premier rafraichissement, la bière, quoi de mieux qu’un second rafraichissement. Celui-ci, par contre, ne se boit pas. Céline et Louise ont décidé de faire les courageuses, et de se lancer. Bravo… Une chance que je n’y suis pas allé, qui aurait pris les photos?




Pour le souper, quoi de mieux qu’une pizza aux fruits de mer de Decker Boy. On ne partira pas de débat, entre la pizza de la Pointe et celle du Decker. Comme on est près du Decker, ce sera celle du Decker. SUCCULENTE. Pétoncles, crabe et homard en abondance. Je me demande s’il n’y a pas un homard complet dans la 12 pouces. C’est cher, mais c’est ça. Accompagnée de frites Bistro (découvertes avec Marie et Raymond il y a plusieurs jours), quel souper!

Il est à peine 19:00 et on pense déjà à aller dormir. Ça magane les Îles et le grand air. En fait, c’est la chaleur et le soleil. Je ne pensais jamais dire ça!
Vendredi le 19 juillet, un peu de pluie
Il va pleuvoir en matinée; parfait un peu de lecture et de blog anime la matinée. On prend ça relax quoi. Mais dehors, ce n’est pas relax. Les vents sont très forts. Un voisin a attaché sa tente roulotte après une table à pique-nique. Les vagues sont monstrueuses, on reçoit des embruns sur la van, c’est beau :).
Pour 13:30, après la pluie, on planifie de se rendre au Barbocheux, et c’est tout. Il n’est pas question de monter une butte, il vente trop fort, on ne veut pas tomber en bas d’une butte qu’on aurait envie de visiter. Avant de se diriger à notre première destination, faut aller prendre quelques photos de vagues sur la pointe du Ch Thorne. Done, on repart.



Arrivés aux Barbocheux, ce n’est qu’une dégustation qui est à l’horaire. Les contes se font les lundis et jeudis. On repart bredouille mais avec une réservation pour lundi prochain.
Avant d’arriver au Barbocheux, Louise avait vu l’affiche pour le sentier Cap-Rouge. Quelqu’un nous avait dit d’aller faire ce sentier, il parait que c’est très beau. Étant donné que nous sommes tous très sobres, on y va. Il se nomme Sentier du Cap-Rouge. Un 3.5km, environ, facile. C’est un tout autre paysage. Rien de ce qu’on a vu jusqu’à présent. On se croit dans une forêt quelque part ailleurs au Québec mais sans la quantité phénoménale de moustiques qui vient avec. C’est très beau.







C’est un sentier de bienveillance pour couples! Faut être prêt à « discuter » disons. On n’a pas répondu à toutes les questions, on s’en garde pour une autre soirée. Juste un exemple, voici la numéro 3, pour se pratiquer un peu à l’avance.

À la fin du sentier, Céline t’a lâché tout un cri. Un cri de peur. Un tigre nous attendait! Un tigre en peluche mais tellement bien positionné. Faut avouer qu’il fait peur. On a bien rit.


De retour aux vans, ils (Céline, Louise et Sylvain) ont fait un ménage du tonnerre car il y avait plein de déchets autour de nous. Ils ont remplis 2 sacs! Il n’y a pas que les plages à nettoyer!
On repart, c’est l’apéro au camping. Il vente tellement fort que nous recevons toujours les embruns sur le véhicule. On se stationne dans le sens opposé à la mer, on ne peut pas ouvrir la porte coulissante, trop de sel.
Un petit apéro, plus tard, on discute de ce qu’on n’a pas fait. Un couché de soleil à la light du Borgot. On y va immédiatement, pour avoir les places de choix. On soupera sur place.

C’est magnifique; stationnement vip avec vue directe sur le phare et le coucher de soleil. Mais on se demande, pourquoi les gens vont tous de l’autre coté du phare pour prendre des photos? C’est bien plus beau le phare et le soleil ensemble, mais bon. Petite déception ici, on imaginait prendre des photos de phare sans personne, on a plutôt pris des photo de phare avec 100 personnes. Beau jeu de mot Louise.







Une autre journée bien remplie de fous rires et de rigolades se termine. On retourne tout heureux au camping pour une autre nuit bercée par le son des vagues qui se fracassent sur les falaises!
Voilà, une autre semaine qui s’achève. Il en reste moins qu’il en restait. Les amis arrivent dans quelques jours pour d’autres aventures!
Ciao










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