En cette belle fin de semaine, nous voulions répéter notre expérience de vendanges mais dans un vignoble différent. Je ne comptais pas nécessairement écrire un article sur cette visite mais nous avons tellement été emballés qu’il fallait que j’écrive de quoi.
Samedi le 27 septembre, ça me dit de rouler.
On ne va pas trop loin en fin de semaine, c’est à moins d’une heure de la maison. Comme je disais dans le dernier article, on tente de revenir à la base, et de faire plusieurs découvertes. C’est à ça que ça sert aussi de trainer son chalet sur roues. Depuis plusieurs semaines Louise regardait où nous pourrions aller cueillir ces beaux raisins qui donnent un délicieux nectar, après quelques mois, bien sûr. Elle trouve un endroit près d’où nous avions notre voilier jadis; soit à Les Cèdres. Le vignoble accepte que nous allions les aider, pour les vendanges, et contrairement à l’an dernier, ça ne coûte pas un rond. C’est très cher aller au Domaine Bresee à Sutton, pour les vendanges. D’après moi, tu paies pour l’activité parce qu’ils ont des machines pour cueillir. Donc, ils non pas nécessairement besoin de nous. Mais ce fut une belle expérience.
C’est quoi le lien avec rouler? C’est que nous avons pris la loooongue route pour se rendre à Les Cèdres (ça fait réellement bizarre le dire ainsi au lieu de Aux Cèdres) en passant par Valleyfield. C’est tout. Mais pour aller où? Enfin, le nom du petit secret bien gardé : Le vignoble Le Bourg des Cèdres.
Cet endroit est aussi un Terego (c’est par là qu’on commence à chercher nos destinations). Pour les besoins de la cause (les vendanges) on peut dormir plus d’une nuit sur place. On voulait arriver tôt samedi, pour que dimanche, notre journée de travail, on soit déjà sur place. Avec une réservation Terego pour la nuitée de dimanche à lundi.
Donc, à peine arrivés sur place, on nous indique rapidement où aller. Le stationnement pour autos est bondé, il y a des cueilleurs et des clients. On va s’installer et puis on se dirige pour la dégustation.



Il y a deux forfaits, le forfait 7 vins et le forfait 3 vins. Évidemment le 7 est pour moi, et le 3, bien pour Louise, quoique… Elle a goûté aux 7, en tout cas…
L’expérience dégustation est sans précédent pour deux excellentes raisons.
La première raison : l’hôte nous donne la description de chaque vin que nous allons boire (pourcentage d’alcool, saveurs, pourcentage de sucre, etc.), un à la suite de l’autre, avant de le déguster. Mais si ce n’était que ça. En plus elle nous donne une leçon d’histoire sur l’origine de chaque nom donné au vin que nous allions goûter. C’est tout simplement génial. Tous les clients présents, sans exceptions, ont tous remercié chaleureusement l’hôte pour cette dégustation totalement hors de l’ordinaire.
La deuxième raison : Ils sont tous bons. Les vins ne sont pas servis glacés pour ne pas qu’on les goûte, nenon, à la température qu’on doit le boire. Ça rend l’expérience d’achat de bouteilles un peu plus difficile (si tu veux te limiter dans ton budget) ou plus chères (si tu n’as pas de limites de budget).
On a opté pour Les Cageux (blanc) et Le Petit Pouvoir (rouge), c’est certain qu’on ne regrettera pas nos choix.





De retour à la van, pour la soirée, endroit très calme, demain on travaille.
Dimanche le 28 septembre, on cueille
Petite note concernant la cueillette; les grappes de raisins sont basses, donc le travail debout s’y prête mal. Ils prêtent même de beaux petits bancs rembourrés pour être plus confortables. On a préféré le faire debout, pour bouger un peu plus, mais on s’est souvent agenouillés.
Le temps passe vite, et la faim se fait sentir. Vers midi, c’est la soupe pour les cueilleurs. Mais là, on est encore vraiment surpris. C’est bon, mais succulent. Le tout est préparé par un traiteur. Ce ne sont pas des petites sandwiches pas de croute : potage, salades, sandwiches vin et autre breuvage et dessert. Nous sommes comblés, et surtout rassasiés.



Après le repas, on va chercher la van, pour la stationner dans son nouvel emplacement, entre les vignes. WOW. Pas le temps de s’émerveiller, on retourne cueillir.



À 14:30 nous avions déjà tout cueilli. Comme l’an dernier, les cueilleurs du dimanche étaient très efficaces. Nous étions moins nombreux que la journée du samedi, mais peut-être plus expérimentés.
Normalement, à la fin de la journée, il y a aussi une belle assiette de fromage, et du vin pour les travailleurs. Personne n’a faim, on vient à peine de s’empiffrer. Ils nous apportent le tout, pas grave, le vin est bon, et le fromage (avec le pain) est bon, on engloutit…
La journée est déjà terminée, nous sommes totalement enchantés par cette expérience. Dans la fin de semaine, les deux groupes ont cueillis près de 5800 kg de Frontenac Blanc. Il en reste encore beaucoup à cueillir



Justement, à ce sujet, les vendanges ne se font pas que la fin de semaine. Vous pouvez donner votre nom, et y aller aussi la semaine. Les proprios sont tout simplement charmants et vous donnent réellement envie de revenir. Pour nous, c’est certain qu’on va y revenir.
Tellement un bel endroit, avec plusieurs stationnements Terego. Il y a même un endroit pour faire un feu. Le proprio, Benoît, est venu nous indiquer à quel endroit prendre le bois qu’il met à la disposition des visiteurs.



Un petit plus pour l’endroit: il se situe au bord du fleuve et il y a une magnifique piste cyclable. Vraiment un super spot!
Lundi le 29 septembre, on repart
Une autre nuit calme. Ce matin personne ne cueille, mais on entend la machine qui « écrase » le raisin. Au moment de partir, on rencontre Nancy, la proprio, qui est en train de laver les bacs à la laveuse à pression. On ne les dérange pas trop, ils ont du pain sur la planche comme on dit.











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