Il fait chaud, très chaud, anormalement chaud pour un début novembre. D’un commun accord, on décide d’aller de nouveau au Parc de la Rivière Gentilly. Oui, on aime cet endroit. Le but premier est d’aller faire du vélo de montagne, la saison achève.
Vendredi le 4 novembre
On arrive les premiers. Un peu normal quand tu ne travailles pas. Il fait chaud, je me répète. On va faire une petite ballade, voir la chute et la rivière. L’eau est basse, les couleurs finies, et il n’y a plus de feuilles dans les arbres. Mais ils fait chaud, je l’ai “tu” dit?
On est tranquille, on ne fait pas grand chose, mais on est assis dehors, Louise fait un peu de lecture et je travaille mes photos.
Louise va faire un petit tour à la salle de bain, et au retour, elle me dit qu’un feu communautaire a été allumé. Ben là, du feu, on y va c’est certain. La reine est contente. C’est un gros rond de feu, mais peu de bois. En fait, les bûches sont les mêmes que pour les « ronds » sur chaque terrain, elles ne sont pas plus longues. Malgré tout, nous sommes les seuls au feu, alors la démone s’arrange pour que le feu soit plus près de nous, donc pas centré. On est dans nos chaises, avec d’autres bûches qui nous servent de tables, et on chill. Yessssss!
Apéro
Louise retourne au van pour chercher l’apéro quotidien. À peine installé, et quelques chips de mangés, Martine et Alain arrivent. Il est pas loin de 17:00. C’est cool.
Il viennent nous rejoindre, on continue l’apéro. Martine a apporté plein de goodies à nous faire goûter. Elle doit être ambassadrice de sa région, si elle ne l’est pas, je vote pour qu’elle le devienne, car des bières, de la tarte, du fromage et des tartines seront au menu de la fin de semaine.
Là par contre, elle nous fait goûter à ses chips, un peu épicés, mettons. Elles sont tellement fortes, que même la reine du feu a de la difficulté à les manger. C’est certain que tu ne vide pas le sacs de chips en 15 minutes. Comme disais quelqu’un, ça chauffe quand ça rentre et aussi quand ça sort.
Un peu plus tard, Natacha et Gabriel arrivent. C’est un peu la faute (ou grâce) à Natacha qu’on soit ensemble cette fin de semaine. Elle fut la première à annoncer qu’elle voulait aller faire du vélo de montagne quelque part, les 4 autres ont embarqué.
Souper
On rentre tous dans la salle communautaire, pour le souper.
On commence les première dégustations de bières, on prend un bon repas ensemble, et un dessert, oh succulent. Le genre de dessert que lorsqu’il n’y en a plus, tu te dis que ta portion était pas mal petite. Le dessert que tu veux manger encore et encore.
C’était quoi le dessert? Une tarte aux pommes et sucre à la crème. Quand tu te prives de manger du sucre, que tu te réserves des moments spéciaux, et qu’on apporte un dessert comme ça, je te dis que tu l’apprécies en ta…
Toujours la belle ambiance, la guitare d’Alain, les partages, une vibe qui te transporte.
Retour aux vans, dodo, on doit se lever tôt pour les activités demain matin.
Samedi 5 novembre
Il faut s’activer un peu. On peut même se faire à manger à l’extérieur. C’est vraiment anormal. On va pleurer quand la neige va arriver.
Vélo de montagne
Lendemain matin, ça bouge. On s’en va tous faire du vélo. Comme mentionné plus haut, c’est une, sinon LA, raison principale de notre séjour au Parc.
C’est toujours le fun ensemble. Et de suivre Alain, c’est un défi en soi. On commence encore par la petite 21, juste pour se réchauffer.
On va ensuite faire la 24. C’est 3.5 km. Elle est le fun, pas trop exigeante. Les arbres sont rapprochés, assez pour que j’en frappe légèrement deux. Un de chaque bord. Comme dirais Alain, c’est pour replacer le guidon.
Les gars décident de prendre la 24B, mais je ne le sais pas, je reste sur la 24, et je continue à avancer. Je croise des gens, je leur demande s’ils ont vu deux malades avant moi, non.
J’entends crier à l’arrière, les filles s’amusent. Je poursuis ma route jusqu’à la fin et je les attends. C’est long, c’est long. Je commence à m’inquiéter, si les filles avaient crié parce qu’il y avait un problème? Je décide de revenir sur mes pas, en sens inverse de la trail. Ça tourne en boucle dans ma tête, est-il arrivé quelque chose aux filles? Finalement, ils me cherchaient tous pendant que je les attendais. Ils m’attendaient à la sortie de la 24B. Frousse égale, on continue.
Prochaine trail, la 25. Celle où Louise se l’est petté solide. Finalement Louise descend la pente en mode chicken, c’est mieux comme ça, de plus, tout le monde adore cette trail. Une fois terminé, on retourne aux vans pour le lunch. Il fait très chaud.
Sans blague les portes et fenêtres ouvertes de la van, il fait 23. Il ne faut pas oublier que nous sommes le 5 novembre.
On lunch auprès du feu, le petit Me Ne Me Ne (Alain) fait un petit somme dans son hamac, et nous on jase et on se repose.
Après le lunch et les bières d’énergie (hihihi), on retourne directement à la 25. Alain décide que lui, il la fera 2 fois. Il fera une première passe sans nous attendre et reviendra nous souffler dans le cou. Exactement ce qui est arrivé. Même pente, même chicken ride pour Louise. Mais la trail devient plus simple. Plus tu la connais, plus tu sais comment la prendre. Je ne serais pas surpris que Louise la descende bientôt. C’est la trail favorite, on l’aime bien.
Ensuite, on décide d’aller faire la 26. Parfait on y va. Ça commence par une crisse de montée parfaite pour le cardio. C’est une montée de 15 mètres avec des virages, et ensuite pas mal du plat. J’ai à peine 5 mètres de fait, je pette ma chaine. Je dois retourner à pied, 2.8km. Les filles sont restés près de moi, elle n’ont pas suivi Gab et Alain. Elles ont décidé d’aller faire la 21. Je retourne au van pendant qu’elles attendent les gars.
Pour moi, le vélo c’est terminé. Je devrais me trainer des quick link dans mon sac. Ça m’apprendra.
Souper et feu
Même si le feu brûle depuis pas mal tôt aujourd’hui on continue à l’alimenter. Je ne le dis pas assez, mais il fait chaud. Assez qu’on va souper rapidement dans la salle communautaire, et on revient rapidement autour du feu.
On se raconte des peurs et des salades
Voilà les discussions fantomesques, « estra-terrestres » (prononcée à la Richard Glenn), et paranormales qui embarquent. C’est dont le fun se faire des peurs autour d’un feu. Il y a des lumières lugubres, des éclairages et illuminations quasi irréels. Qu’on y croit, ou pas, c’est un sujet divertissant.
Lorsqu’on regarde les photos ci-dessous, on voit que des yeux rouges nous regardent. Ils n’y étaient pas plus tôt.
J’ai même un objet sur une photo de Gabriel, qui ne s’explique pas. Il y a 7 secondes d’écart entre les photos. Aucun autre éclairage, pas de pluie…. hmmmmm.
On continue nos dégustations de bière en même temps. Ça achève, nos coups de coeur se dessinent.
Powerball
Mais, tout bonnement, nous sommes passés du lugubre à la folie. Il y a un tirage Powerball de 1.9 milliards de dollars lundi (on disait tout le temps mercredi). On commence à se raconter tout ce qu’on va faire avec cet argent. Et qu’on doit acheter un billet. Ça va du pur fantasme (van avec des scies) avec des logos 3D qui font peur aux dindes (Alain a frappé une dinde noire en s’en venant), au déguisement en latex pour ne pas qu’on nous reconnaissequand on va chercher l’argent, aux voyages en vans (on garde nos vans), aux cuisiniers qui vont nous suivre en van, va-t-on avoir assez d’argent (plus de 250 millions de dollars par couple), etc, etc, etc… Pourquoi prendre de la drogue? Même pas pris de mush, pis on hallucine. On s’en est raconté des affaires. On a tellement rit, que les gens autour de nous se demandaient sûrement si nous étions ivres.
Tout écrire sur les histoires de peur et les folies qui sont sorties de notre imagination, me prendrait facilement un bon 3 pages. On en garde de très bons souvenirs.
Dodo, et on commence à rêver à nos millions.
6 août novembre, dernière journée et on a changé l’heure
Il devait pleuvoir. Il a un peu plu, et on a changé l’heure (pour pas grand chose, mais c’est ça). Déjeuner encore dehors, on est tout de même le 6 novembre, et on continue nos folies de loteries.
Je fais un petit café à Alain et à Martine, et on chill. Le temps est trop incertain pour les activités extérieures. D’ailleurs, tout le monde a tout rangé, en prévision de la pluie.
La pluie se met finalement à tomber. Nat et Gaby nous accueillent dans leur van. Il y a de la place pour le party là-dedans. Et ça continue de plus belle. On rit, on déconne, vive la drogue.
Par chance, on continue nos dégustations Neuvilloises : des tartinades au goût de tarte au citron, et aux pistaches. Encore bon, non très bon, trop bon. Faut encore se limiter. C’est de la pure gourmandise.
Il est déjà l’heure de se quitter, Nat et Gaby doivent aller luncher. Nous on repart plus tard.
La pluie a cessé. Martine et Louise vont faire une petite ballade, pendant que les gars rangent et lavent la vaisselle. C’est ben correct.
Et finalement, c’est le départ à notre tour.
Mais encore une fois, quelle belle fin de semaine, chaude en plus. Quelles belles personnes agréables. C’est ça des vanneux, des vanlifers. On a déjà hâte à la prochaine rencontre. Il fera sûrement plus froid à l’extérieur, mais l’ambiance va être hot, c’est certain.
On vous aime les amis…c’est ça notre *drogue*!!😍
Ciao