Pour faire différent des dernières années, on a décidé de ne pas aller au El Campo. En fait ce n’est pas spécifique à cet événement, on veut faire autre chose, découvrir de nouveaux endroits et de nouvelles activités.
On a donc décidé, il y a quelques mois, d’aller au Festival de Montgolfières à Gatineau. Pourquoi là bas? Parce qu’il y a un grand camping, tout se fera à pied, et en plus, il y a les Salebarbes, et Dave Fenley. Alors le 22 mai dernier, sans savoir trop à quoi s’attendre, on achète les passes 5 jours et le camping pour 4 nuits. On va aller s’amuser.
Visite des amis
Si on se dirige à Gatineau, on passe par Ottawa. On doit aller visiter Kunal, ex-collègue de travail et ami. Nous y sommes allés il y deux ans, mais maintenant il y a une nouvelle dans la famille, on veut la rencontrer.
Super soirée apéro avec des petites gâteries indiennes (on veut la recette, c’est bon et c’est facile à préparer en van) et une pizza. La petite est mignonne, nous somme très contents de les avoir revus, on a parlé bien sûr de mon ancien travail, aucun regret pour la retraite, disons.
Cette rencontre annuelle doit devenir une tradition.
Le Festival des Montgolfières de Gatineau
Quand nous sommes arrivés, la première chose que nous avons aimé, c’est la piste cyclable, sur le bord de l’eau. Nous ne connaissons pas Gatineau, alors beaucoup de surprises nous attendent, et ce pas uniquement de la ville en elle même.
Le camping
Juste un gros WOW. Il y eut 950 caravaniers sur le site. L’organisation est sur la coche je vous le dit. Plusieurs bénévoles (au moins une cinquantaine, sinon plus) s’affairent à placer les visiteurs aux endroits les plus propices, en fonction du poids et de la longueur. Tout est pensé. Il faut comprendre que ça fait 37 ans qu’ils font ça. Ils savent comment ça marche, comme on dit. En arrivant tôt, le jeudi matin, on pensait ne pas être trop loin. Mais quelle surprise. Nous étions déjà dans le G4. On savait que nous n’y resterions pas, car on voulait être avec nos amis, qui arrivent le vendredi soir seulement. Le vendredi on nous a déplacé dans une zone normalement réservée au stationnement P6. Le meilleur endroit qu’on pouvait demander, pas trop loin de l’entrée du site, mais assez pour ne pas être trop dérangé, et en plus, avec nos amis.
Info intéressantes :
- Le coût du camping de 4 nuitées est de 169$, avec achat de passe 5 jours à 60$ par personne
- Il y a un système de remplissage d’eau potable à l’entrée (la file était longue), et sur le site, il y a PLUSIEURS toilettes portatives.
- Il y a un camion Sanivan qui se promène sur le terrain, pour vider les réservoirs d’eaux grises ou noires des caravaniers (moyennant des frais 40$), et ce même camion peut remplir d’eau claire, non potable, ces mêmes caravaniers (50$ pour vidange et eau).
- Il y a des douches, mais elles sont loin, il faut y aller en auto.
- Il y a des restaurants pas loin, micro brasserie, pistes cyclables, épicerie, etc.
Méchant beau spot.
Jeudi le 29 août, jour 1
Journée de découverte et une petite commande. Nous sommes allés faire un petit tour à pied, pour voir le site, mais fermé. Le site à des heures d’ouvertures précises, en fonction des événements. Il y a des manèges, et on voit un très vieux Zipper. Je ne savais pas qu’il en restait sur le marché.
On rebrousse chemin, et on va faire notre première ballade en vélo, direction Bureau En Gros, pour aller chercher une affiche Terego. Belle piste cyclable, mais attention au couloir d’autobus, j’ai failli me faire frapper.
Plus tard, en après-midi, une autre belle balade en vélo, mais cette fois en « wouèreux ». On est en observation, on amènera nos amis en fin de semaine, voir nos découvertes.
Parlant du camping, on a vu quelque chose d’assez particulier. Jamais, au grand jamais on se serait attendu à voir ça. Avant que je dise ce que c’était, il faut rappeler que nous sommes petits (van de 21 pieds). La majorité des caravaniers sont gros. Ils ont tous des génératrices, pas le choix ils ne sont pas autonomes, mais certains on aussi un accessoire indispensable :
Oui oui, une tondeuse….
Pendant que je fais une sieste, il y eut une envolée de montgolfières. J’ai tout raté, mais Louise était en poste et a pris quelques photos. Mais nous sommes tout de même assez loin. Pas grave, il y en aura d’autres.
Après le repas, on va sur le site, qui est ouvert. La file est très longue, mais très longue. Mais ils sont organisés. Sur le site on retrouve des dizaines de Food Trucks, et pas loin d’une centaine de toilettes portatives.
Ils attendent tout de même 200 000 personnes. Comme il y avait une longue file, il est évident qu’il y a du monde. Mais beaucoup de monde.
Il y a une illumination nocture : ils gonflent les ballons, ils sont attachés au sol, et on voit l’illumination lorsque ils envoient de l’air chaud. Honnêtement, à la taille de la flamme, ça doit prendre BEAUCOUP de propane. Je n’ai pas cherché à en savoir plus.
Ce soir ce sont les spectacles de Laurence Nerbonne, qu’on voit de loin, et de Charlotte Cardin, qu’on ne verra que le début.
De retour à la van, même si on est très loin, on entend très bien le spectacle de Charlotte. C’est le fun.
Vendredi le 30 août, jour 2
On se lève très tôt, à 6:00 du matin, pour voir la toute première envolée de notre vie. Il vente très peu. On a bien hâte. Les camions contenant les ballons arrivent peu à peu, et se préparent. Le drapeau indique une levée captive, mais c’est celui d’hier soir (l’illumination). On est fébrile. Un gentil, monsieur arrive, et on lui demande si le drapeau est bon. Sa réponse, toute gentille, non, il vient justement au site pour le changer au rouge, aucune envolée; le gentil monsieur est devenu « un pas gentil » monsieur. Mais y’a pas de vent??? Malheureusement le vent n’est pas dans la bonne direction, qui fait en sorte que ce serait une envolée dangereuse pour nos aérostiers. Annulé…
On fait le tour du site, on remarque la taille de la scène, et on voit d’autres tentes SAQ pour les rafraichissements. Il y avait tellement de monde hier, qu’on ne voyait pas la fin. 6:45. on retourne au lit.
En après midi, nous sommes en mission. Il est impossible d’être avec nos amis où nous sommes, alors on débute les recherches et négociations pour un nouveau terrain. Les bénévoles au camping sont de vraies perles. On négocie notre départ (ils veulent notre spot pour les longs véhicules) en échange de réservation de 2 terrains, près de nous. C’est vendu. Il nous reste qu’à attendre nos amis.
En attendant, on va déguster la bière à la micro brasserie À La Dérive.
Pas plus d’envolée ce soir.
Nous amis arrivent, Natacha et Gabriel, Pascale et Martin, il fait presque nuit.
Après les accolades habituelles, et la bière d’après longue route, on part vers les spectacles. La file est beaucoup moins longue ce soir. Hmmmm… Le but ce soir est d’aller voir Dave Finley. Il y a très peu de monde, même si le gars est super bon (on ne le connaissait pas) et qu’il fait la première partie de Dallas Smith. On dirait que tout ce que j’ai raconté hier, concernant la foule, n’est pas vrai. On rencontre Dave, poignée de main et photo, je le remercie de sa générosité, et on est parti. Parti pour? Parti pour le spectacle de Jonathan Roy. Nous ne sommes même pas restés pour celui de Dallas.
Feux d’artifices tout près de nous, à 22:15, c’est commandité par un pharmacien. À moins que ce soit lui qui le paie.
Direction rapide au spectacle de Jonathan. Mais là, tout un show. Début à 22:30, pour se terminer autour de minuit. Il n’y a que deux points négatifs à ce show : c’était tellement bon, qu’il aurait dû être présenté sur la grande scène (beaucoup de commentaires sur les réseaux sociaux à cet effet) et les food trucks étaient fermés, nous n’avons pu manger notre poutine traditionnelle.
La bière était très chère, on s’est pas mal limité. Mais il y a toujours de bons petits breuvages à la van.
Samedi le 31 août
Aujourd’hui c’est LA journée attendue. Un peu de grisaille mais journée chaude. On s’occupe comme on peut. Ayant un nouvel auvent (ben oui, j’ai fait le saut), j’en profite pour prêter mon ancien à Gaby. On s’exécute.
Dans l’après midi, petite (longue) marche dans la ville. Moi qui pensait leur parler de notre piste cyclable, et d’autres choses, j’apprends que Martin a demeuré à Gatineau. Il connait la ville, assez bien disons. Il nous amène à divers endroits, et nous raconte sa jeunesse. Au retour, on passe par le site du FMG. On visite des kiosques, une exposition d’autos anciennes, un concours d’artistes peintres à la canette (wow quel talent) on se promène tout partout, tout en explorant.
Jusqu’au moment que Martin entende un son très caractéristique de guitare. C’est le sound check des Salebarbes. On arrête tout ce qu’on fait, pour aller les voir.
C’est magique, on a presqu’un show privé. Nous sommes tout près de la scène. Même qu’à un moment donné, un musicien reconnait Pascale, qui enseigne à sa fille. Faut être près… On regarde en arrière de nous, la foule s’amasse, ça va être hot ce soir. Si juste pour le sound check il y a autant de monde, ouf…. On ne sera jamais aussi près.
Sound check terminé, on se dirige pour la photo officielle devant le FMG. Pourquoi officielle? Parce que nous sommes très loin d’êtres les seuls à avoir fait ça.
De retour aux vans, moment de relaxation, discussion, on rencontre nos voisins d’en arrière, Vanlife Entre Amis, qu’on connait bien sur Facebook. Ils ne sont pas au El Campo eux non plus.
On se prépare pour la soirée, souper, et dégustation de Tomahawk. Ce petit boire m’en aura fait voir de plusieurs couleurs. On doit boire avant. On a une intuition, qu’il sera presque impossible d’aller aux toilettes pendant les spectacles de ce soir.
On ne pense même plus aux ballonnes, que tout d’un coup, quelqu’un les voit s’élever. Il y a une envolée (ce sera la seule qu’on verra de près ainsi que la dernière, les suivantes on toutes été annulées), on monte sur nos terrasses, et on capture le moment. Il y en a plusieurs, c’est vraiment impressionnant.
On continue nos dégustation d’alcool, et en route vers nos deux spectacles. Sans oublier de passer par les toilettes.
On s’avance le plus près possible, pour le premier spectacle, Bleu Jeans Bleu. Super bon show, égal à eux mêmes. Nous sommes à quelques mètres de la clôture de l’admission générale. Juste en avant de nous, se trouve la section VIP (qui est grande, en passant), mais il y a beaucoup d’espace. On va sûrement avancer mes petits coquelicots (paroles fétiches de Bleu Jeans Bleu).
Après le show, on a droit à une illumination entre les deux groupes, avec musique. Très beau encore.
Et là c’est le moment d’avancer beaucoup, car les Salebarbes arrivent. Là on est au top, tout le monde voit bien la scène et les écrans géants. Quel spectacle. Ils se donnent ces gars là. Nous les avons vu récemment au Festif de BSP, c’est le même show, mais avec autant d’énergie. Les Acadiens et Madelinots doivent être tellement fiers de ce groupe.
Un bon feu d’artifices, gracieuseté d’une pharmacie de Gatineau (tous les soirs ce sont leurs feux $$$$) et finalement notre fameuse poutine.
Un bon dodo, et on repart à l’aventure demain.
Mais quelle superbe journée. Tout simplement magnifique.
Dimanche 1 septembre
Aujourd’hui nous sommes moins attirés par les spectacles, on décide donc d’aller en vélo. Donc on part, aucune idée où nous allons, ni quand nous revenons. Mais on a ZE guide SVP (Martin). Direction Lac Leamy. Wow, c’est donc beau cette piste. On peut même y croiser un spot dodo pour van, tout près de la piste. On se rend tout près du casino pour admirer l’architecture, en plus de nous raconter que le beau lac tout autour, est en fait une carrière. Martin cherche le spot pour l’observation, car les endroits où on pouvait le voir jadis, les arbre ont beaucoup grandis. Très belles découvertes, vélo, paddleboard, kayak, tout ça à quelques pas de la van, On sait où revenir maintenant.
De retour, encore une dégustation de Tomahawk, les gens vont commencer à penser que nous sommes alcooliques. Mais non, juste pour faire gouter à ceux qui ne l’ont pas encore fait. Quand il n’y en aura plus, ce sera la fin. Et on se dirige vers la microbrasserie, où nous allons souper ce soir, avec justement, un ami de Martin, avec lequel il a étudié.
Bonne bouffe, bonne bière (encore de l’alcool, je sais), belle gang!
On retourne sur le site du festival, et c’est plus désert que la soirée Country. C’est la soirée Rap. C’est très jeune. Je ne comprends pas les organisateurs. C’est beaucoup d’argent investi par tous les exposants. De créer une soirée, où personne ne travaille le lendemain, pour une foule jeune qui déserte les manèges et la majorité des food trucks, je suis certain que ça a créé des frustrations auprès de ces derniers. Était-ce pour que les gens se reposent? Je ne crois pas. Mais c’était désolant. Je me souviens de voir, tôt en soirée, plus de gens quitter le site que de gens entrer. Ce n’était pas très bon signe.
Lundi 2 septembre, fête du travail
Échange de photos, puis c’est tout. On part, heureux d’avoir encore une fois passé un merveilleux temps ensemble.
Merci d’être là chers amis…