1 octobre – L’arrivée
On arrive à notre spot très tôt. C’est un camping GÉNIAL. Nous somme au 39, juste sur le bord d’une clôture, côté mer. C’est fascinant. C’est le meilleur spot à vie. On a la mer juste à côté de nous, et la montagne à moins de 500 mètres. Et avec les couleurs, c’est époustouflant.
On rencontre nos voisins, des biologistes en Westfalia. C’est le fun de jaser avec eux, on apprend plein de choses, ils nous conseillent pour des jumelles et ou lunettes d’approche.
Le camping, est sublime, ils doivent être fiers d’eux. Tout est propre et fonctionnel. Rien de petté. Juste ça, c’est déjà tout un exploit.
Nos découvertes
Comme à l’habitude, on se promène sur le bord de l’eau. On décide d’aller chez Atkins, faire des provisions, à pied. Même pas besoin d’un trottoir quand il y a la plage.
En route on voit un gros jellyfish orangé mort sur la plage, deux phoques morts qu’on a rapportés à la faune. Un d’eux avait un tag, avec numéro de téléphone et identification. Un autre phoque dans l’eau, vivant. Autre jellyfish mort. Trois requins sous le pont, confirmé par les biologistes, on capote. Un jellyfish vivant qui se promène (il flotte entre deux eaux finalement), des petits pluviers qui mangent et des fous de Bassan qui plongent. Évidemement sans compter les mouettes et goélands.
Il ne manque qu’une aurore boréale, et ce serait fantastique. Il y a des possibilités, le KP est à 6. On ne fait qu’espérer. D’où nous sommes, nous voyons les lumières de Sept-Iles, mais pas d’aurores. Mine de rien, Sept-Iles, c’est à 118km à vol d’oiseau. C’est plus ou moins la largeur du fleuve ici. Je suis pas mal impressionné.
Pizza vegé achetés chez Marie 4 poches à Ste-Anne pour souper avec un bon Ozark vont conclure la soirée. Ensuite, chacun de son bord, blog et lecture.
On a finalement changé notre destination, on s’en va au parc Forillon dans 3 jours. Hé ben, on va peut-être faire le tour de la Gaspésie.
2 octobre – Deuxième journée
C’est la journée du lavage. Et on sait tous, que c’est la journée plate. Donc à part le lavage rien de bien intéressant.
Quoique, on est allé faire un petit tour au marché du village. C’est très petit comme marché, mais Louise a fait quelques provisions.
Quoique, on a trouvé des restes de crustacés énormes. C’est de ça que ce nourrissent les goélands ici. Donc à 73 piastres le kilo pour le crabe, et 45 dollars le kilo pour le homard, bien ils sont très bien nourris.
Quoique Louise est restée accrochée une bonne partie de la journée à regarder la mer, les fous de Bassan qui plongent à 6 mètres de profondeur pour se nourrir. Le goélands qui laissent tomber les moules pour les briser.
Quoique, après un bon petit souper, dame nature a jugé bon de nous en remettre encore. Des aurores boréales. On capote, ce sont nos premières. C’est tellement génial.
En vidéo c’est ce que ça donne :
Ce n’est pas croyable ce que la vie nous réserve en ce moment. Depuis le tout début de notre retraite, on vit des moments magnifiques. Est-ce la retraite ou la vie en van?
En tout cas, pour une journée qu’on ne s’attendait à rien, je me demande ce que ça va prendre pour battre cette journée. Chaque jour la marche devient de plus en plus haute.
3 octobre – Jour d’élections
Jour d’élection ou de ménage (ça dépend qui est élu). On ne peut pas aller voter, car on doit absolument aller dans un bureau de direction de scrutin, donc rouler 2 heures pour aller voter. On doit alors oublier ça.
On va faire nos tâches bi-hebomadaire, soit : remplir le réservoir d’eau, remplir la cruche d’eau potable, vider la toilette cassette, et finalement vider les eaux grises. Ça parait beaucoup de travail, mais ce n’est qu’une activité.
On décide d’aller faire un sentier, mais on ne sait pas lequel. On va à l’accueil du camping, et la personne à l’accueil nous suggère un sentier non répertorié dans AllTrails. On aurait pu aller faire le sentier du Mont St-Pierre, mais le problème c’est qu’on doit y aller en voiture, donc tout ramasser et mettre dans le van. C’est le même travail que de quitter. Ça ne nous tente pas trop. Ce sentier est en fait le sentier de la Croix. C’est le sentier qui part de Mont-Louis qui va jusqu’au mont St-Pierre. Ça c’est le fun. Ça donne une rando de 8 km. Avec en prime, un picnic à la croix, où il fait chaud.
Parlons de chaleur. On ne s’est pas encore plaint, mais il fait froid en tabarnak. En fait, à l’abri du vent, il fait 11. Mais nous ne sommes jamais protégés. Il doit faire moins 5, et je n’exagère pas. Le vent est constant, ça n’arrête pas. Aujourd’hui j’aurais mis mes combines. Le sentier était à l’abri du vent, ainsi que la croix. En chandail, j’étais bien… Méchante différence.
Au retour, même super repus, on a fait un arrêt au petit café de l’auberge l’Amarrée. Super bon café, super bien localisé, belle petite boutique qui vendent “gaspésien” avec une mignonne terrasse. Mais pour la raison évoquée précédemment, on mange en dedans.
Pour clore l’après-midi, Louise s’est exclamée, devant son téléviseur (la vue de l’eau par le pare-brise), une baleine!!!!!!! J’ai vu ses fanons, elle était grosse… Mais je ne l’ai pas vu. Je dois la croire sur parole. Mais on m’a bien confirmé qu’il y en a juste en avant de nous.
Ce soir, c’est notre dernière soirée. Finalement demain, on se dirige vers le parc Forillon. On va finalement faire le tour de la Gaspésie pour aller rejoindre des amis dans une semaine.
La dernière nuit
Fiunalement, en soirée, nous n’avons que regardé un Ozark, et j’ai travaillé sur mes photos. Aucune aurorore boréale à l’horizon, quoique les chances étaient bonnes.
Mais le fait de boire tard le soir, implique inévitablement le lever en milieu de nuit pour aller au toilettes. Rien à voir avec la prostate, c’est Louise qui m’a réveillé. On se lève donc à 1:54, et que voit-on dans le ciel? Ben oui… Des aurores.
Elles ont un look différent de la veille. C’est comme un gros dôme. C’est spécial.
On prend quelques photos avec les iPhones, pas très bon. Je sors mon kodak, mais il vente en ta, et le vent vient du SO maintenant. La van n’arrête pas de bouger. Pas le goût de m’habiller pour aller dehors avec le trépied.
J’installe donc la caméra sur la terrasse du toit, et je prends les photos à partir du puit de lumière.
45 minutes plus tard, on retourne au dodo… et c’est le vidéo qui en ressort :
Ce matin, on part, Forillon, here we come….