Lors de notre dernière sortie, aux asperges, on a finalement décidé de se joindre à nos amis et d’aller au grand rassemblement de vans à Abénaki Aventures. C’est un des rassemblement annuels de l’AVQ. On ne devait pas y aller. Mais l’insistance de Natacha et surtout parce qu’on a tellement de fun ensemble, on a plié. Il est important de noter que ce ne fut pas très difficile.
Il annonçait beaucoup de pluie, mais ça ne nous arrête jamais, mais jamais. On se souvient du déluge lors du festival Relief à la fin de l’été dernier, subissant la queue de l’ouragan Debby. On est fait fort.
J’ai réussi à obtenir une place avec les amis. Une chance que ce sont des amis, parce que le terrain que nous avions, peut accueillir 4 vans, nous étions 6. Je ne voulais donc pas arriver trop tôt, pour ne pas prendre la place de ceux qui ont réservé il y a très longtemps. Mais qui étaient ces amis ? En ordre de stationnement : Mari-Josée et Carl (de Trois-Rivières, mais qui ont vécu aux Iles De La Madeleine), Sandra et Daniel (de Québec, mais originaire des IDLM et Gaspésie), Mari-Hélène (grande région de Montréal), Natacha et Gabriel (de la grande Région de Montréal, mais originaire de la Gaspésie), Lina et Bertrand (de Rivière du Loup, mais originaire des IDLM). Mais pourquoi nommer leurs origines? Ben simple, on est entouré de gens fiers de leur origines, nous petits citadins. Ils arborent avec fierté leurs origines (chandail, calotte, tuque, etc). Mais nous, personne possède un chandail « j’aime Montréal ». La fin de semaine en sera d’ailleurs marquée.
Vendredi le 23 mai, l’arrivée
Lors de notre arrivée, il fait beau. Notre Licorne rêve toujours (voir le dernier article), mais je ne crois pas que ce sera suffisant. On fait de nouvelles rencontres, Lina et Bertrand, que nous ne connaissions pas. Trop adorable la couleur de leurs accents. On craque un peu, pas mal en fait, pour les Iles de la Madeleine.

On débute avec un souper « partagé ». On te goute à une soupe, avec pétoncles et autres bonnes choses de la mer, et aussi des pâtés à la dinde sauvage, d’la pizza, d’la salade. Mais c’est bon tout ça! Sans oublier les desserts, clafoutis, un truc dont je ne me souviens pas le nom mais qui est un vrai péché, beaucoup de sucre j’ai craqué. Pendant tous ces moments, ben on fait quoi, on jase, on mange, on boit. On s’attendait bien que ce serait pas la fin de semaine la plus active physiquement, mais elle fut très active côté digestion.









La soirée débute à 20:00. On se rend au chapiteau, avec nos tuques et nos pantalons de pluie. Si vous pensez que j’exagère, alors il y en a une maudite gang qui exagère. C’est fou le monde qu’il y a. Près de 700 vans, c’est juste WOW (les stats plus loin). On a rencontré des amis en arrivant, on en rencontre dans la salle, qui d’ailleurs, je ne reverrai pas tout le long de la fin de semaine.
Je trouve malheureux que beaucoup de gens s’étaient installés sur des chaises à l’avant du chapiteau. Laissant ainsi une majorité de personnes loin debout à l’arrière, et ça jasait. Un peu normal, c’est l’arrivée de tous. On est heureux de se revoir, de parler. On n’a pas compris grand chose de ce qui se disait à l’avant, mais c’est fou comment l’ambiance était tout de même fébrile.
Lors de la présentation de la Master chef (j’oublie son nom), on n’a tout simplement rien, mais rien entendu.
Vient ensuite le Bandlive qui s’est installé, Sherlynne, Richard, Marcel et d’autres. Malheureusement, un peu de difficulté à les entendre. Il a fallu que plusieurs personnes quittent le chapiteau pour qu’on puisse les entendre.
Ça nous apprendra à arriver trop juste dans les grands rassemblement. Nous avions déjà raté la prestation de Dominic Arpin à l’automne, faut croire qu’on apprend pas.
Ça n’a pas fini très tard, pas assez à mon goût, mais sans faire de jeu de mots, je crois que la température a refroidit les esprits.




Samedi le 24 mai, les activités
La journée débute tôt pour les yogis et yoginis (c’est bien ce mot pour les femmes). Ça génère de l’affluence 600 vans! Sous la gouverne de la yogiste Karine, il y avait plus de 75 participants… WOW. Il faut prendre la peine de les compter. C’est dans la joie que les participants exécutent les mouvements. Karine nous contamine avec sa bonne humeur!



Après ça, on se promène, on jase encore. Il pleut beaucoup moins, on assiste à un spectacle de chiens. C’est tout simplement magnifique le travail que la propriétaire a accompli au dressage. Les chiens semblent s’amuser. Celui qui est en « cage » en attente de son tour, ne cesse de pleurer. Il a hâte de s’amuser lui aussi.






Pendant que d’autres activités se déroulent, nous on retourne à nos maisons, pour y faire un bon feu. En attente de la conférence sur les incendies et les batteries au lithium.

Parlons de la conférence, justement. Cette conférence était plus une campagne de peur (j’imagine nécessairement non voulue par le conférencier), qui décourage l’utilisation de chargeurs cheap, ou batteries cheap (cheap à défaut de donner plusieurs autres descriptifs) qu’éducationnelle. Il y eut justement des clarifications additionnelles publiées sur Facebook. Tout ce que je retiens : je n’ai plus envie d’avoir de trucs cheap dans la maison, et on va s’installer un détecteur de fumée dans le caisson électrique. Mais pourquoi dans le caisson? En fait pour y répondre, c’était facile. Nous avons tous un détecteur de fumée, n’est-ce pas? Il est situé au milieu ou à l’avant du véhicule, n’est-ce pas? Si le feu se déclare dans le panneau électrique, nous sommes entre les deux, n’est-ce pas? Question répondue…


Le feu nous réchauffe un peu, on en brule du bois. Quand on est rendu à être au feu sous un parapluie, c’est parce que ça va mal. On est quand même le 24 mai, c’est comme pas supposé de faire cette température là. C’est un temps de Terre-Neuve.








On se fait de beaux petits drinks, l’un avec du jus de canneberge/framboise avec de la vodka et un autre que gaby fait, c’est trop bon. Il faut vraiment que j’aille m’acheter un Shaker pour le reproduire.

Lors d’une petite accalmie, j’en profite pour faire un peu de drone, pour voir la quantité de vans sur place, et aussi de filmer Gaby qui court. Mais, ignorant l’alerte de batterie, le drone se ramasse dans les branches et une petite chute s’en suivit. Pas grave, rien de cassé.




Pourquoi ne pas terminer la soirée avec un beau feu, qui nous réchauffe, parce qu’on en a vraiment besoin.

Dimanche 25 mai, conférences
Ce matin il y avait deux conférences que je ne devais pas rater. Celle de Marie-Eve, qui vit à temps plein dans sa van, et celle de America Aventures (bien sûr, il y avait aussi celle de Marie-So, la minimaliste que je connaissais déjà).
La conférence de Marie-Eve (on la connait bien) était simple et authentique. C’était même très touchant, car elle véhicule les valeurs de la Vanlife, les merveilleuses rencontres que nous faisons, et comment ces personnes changeront nos vies à jamais. Plusieurs personnes ont été émues, dont Marie-Eve et Valérie qui étaient sur le « stage ». Superbe conférence.
La dernière conférence était en fait la présentation d’un film par America Aventures : La diva et les trois croutons. Ce film était une primeur, et il sera présenté dans plusieurs compétitions à travers la planète. Ce fut un succès monstre. On ne peut pas trop parler du film, car il est en compétition, mais ce sera à voir lorsqu’il sera disponible. Magnifique Raynald et Isabelle! Les applaudissements ont grandement émut nos cinéastes, nos créateurs d’images.

La conclusion
L’AVQ tentent de faire homologuer un record Guinness pour le plus grand rassemblement de vans (au Canada, au monde, je ne sais pas). Parce que :
- 586 vans
- 902 personnes
- 71 enfants🧑🧑🧒🧒
- 197 chiens
- 6 chats
C’est beaucoup de monde.
Magnifique fin de semaine malgré la pluie, de belles rencontres (Bertrand et Lina, on vous adore), et du temps passés avec nos merveilleux amis. On le dit souvent à la blague, mais c’est vrai : on ne choisit pas toujours sa famille, mais on choisit ses amis. Et quel beau choix on a fait. Ces gens-là, avec qui on partage la route, les repas et les fous rires, rendent chaque sortie plus riche. Ils sont drôles, allumés, généreux, toujours partants, toujours vrais. On ne pourrait pas mieux tomber.
Qui a dit que la Vanlife serait plate?

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