La beauté de l’endroit où nous sommes, c’est que nous sommes à quelques kilomètres de la mer (l’eau du fleuve est salé à notre niveau) et à quelques kilomètres de la montagne. Depuis plusieurs mois, nous voulions absolument aller faire du Paddleboard au parc des Hautes Gorges.
L’an dernier on a fait l’Acropole des draveurs (nom qui en passant vient de Felix-Antoine Savard, dans Menaud, Maitre draveur, l’article est ici, et on pouvait voir tout en bas, des kayakistes, planchistes, et on a dit, on revient et on fait ça.
J’ai tenté d’obtenir de l’information sur les réseaux sociaux, et c’est aussi précis que les réseaux sociaux peuvent l’être. Soit, tout croche, n’importe quoi, on ne sait pas qui dit vrai. Donc on décide d’aller au parc, et s’informer sur place. La seule chose qui est véridique, c’est qu’il est difficile d’obtenir de l’information par téléphone. Parfait, on va en profiter pour faire le sentier de l’Équerre.
La route pour se rendre
La route des montagnes, comme son nom l’indique, implique qu’on passe par les montagnes. Nous sommes 5000 livres plus lourd que l’an dernier. C’est vraiment stressant. Ce n’est pas de monter, parce qu’on ne peut pas aller vite, mais on écoeure les autre en arrière de nous, c’est pour descendre. Mais attention, tout ce qui monte, redescend. Donc chaque montée difficile, impliquera éventuellement une redescende périlleuse. Mais 30 minutes plus tard, on y arrive.
L’accueil
On doit toujours prendre la navette pour se rendre dans les sentiers. C’est tout de même assez loin, ce n’est pas quelque chose qui se fait à pied, AVANT d’aller marcher 14 km de sentier.
Alors on prend nos premières informations (pour le Paddle) auprès de la “surveillante” de la navette. C’est à peu près aussi clair que sur les réseaux sociaux. Un peu décousu, mais je commence à voir plus clair. Au bout du chemin de la navette, il y a un autre accueil, le centre de location. On leur demande à eux… là tout est clair.
La solution pour le Paddle
Meilleur cas, on arrive avant l’ouverture, et on passe la barrière si elle est ouverte, et on se stationne près de la mise à l’eau
Moins bon cas : on arrive avant l’ouverture, et on passe la barrière si elle est ouverte, et on se stationne près de la mise à l’eau, on gonfle nos planches mais on retourne dans l’autre stationnement et on reprend la navette. À la fin on doit faire le contraire pour revenir chercher nos planches.
Pire cas : on arrive, et les barrières sont fermées. On doit demander un passe pour aller porter nos planches et pour les gonfler, on retourne la van dans l’autre stationnement et on reprend la navette. À la fin on doit faire le contraire pour revenir chercher nos planches. C’est long, mais tout est faisable.
On peut aller marcher
Le sentier multifonctionnel
Ce sentier mène au camping de l’Équerre. C’est 7.1 km, et on longe la rivière, c’est très beau. Si on se rend au bout, ce sera 14.2km. On voit de près à quel endroit on ira faire du SUP. Je remarque qu’il a très peu de vie. Pas d’oiseaux, un seul tamia, un héron et 2 huards, that’s it. Je compare toujours avec notre séjour à Coaticook, où là, il y en avait énormément de faune.
Ce sentier est tout de même très facile, il est aussi possible de faire à vélo. Intéressant, sauf que, selon le pire cas énuméré ci-dessus, ça prendrait 3 “voyages” de van et de navette pour faire du Paddle et du vélo. C’est que le temps risque de manquer, pas l’énergie.
On marche, observe, fouine, et finalement, c’est tellement long notre affaire, que nous ne nous sommes pas rendus au bout. D’un côté, une chance, nous sommes revenus à 18:30. Avoir été au bout, 2 heures de plus, ça donne une idée de l’heure que nous aurions été de retour.
Ce fut une belle journée, demain il devrait y avoir plus de pluie. On verra.