La région de WindsorTemps de lecture 4 min

Vendredi, 4 février.

On part pour un endroit nommé PuraVida Sup & Lodge. On va découvrir une autre région. Je me demande si Ginette et Stéphane vont suivre dès que le froid cessera. Ce sera vraiment chouette.

Quoi qu’il en soit, on décide de passer par Sutton pour aller dans les sentiers, et maintenant que les restos sont ouverts, bien À  L’ABORDAGE!

La journée commence assez mal. Je veux me coller sur un gars qui vient d’arriver en auto, et qui n’a pas fait le tour, bien je suis tellement collé que je l’accroche. C’est une de mes parties wrap qui prend le coup. Ce n’est pas grand chose, mais je suis hyper triste. Le gars dit que c’est correct. Il voit sans doute que je suis triste pour Dechinta. Il dit que ce n’est pas grave.

Je veux tout de même me stationner à côté, mais j’abandonne. On va où on aurait du aller en premier lieu, soit le bureau de poste.

Après une marche de 1.5hr, (c’est donc beau Sutton, ce l’est toujours, ça nous manque) il est temps de s’empiffrer. Cet endroit sert un des meilleurs hamburgers mangé depuis 40 ans. Ça goûte la bouffe de notre enfance. On ne voit pas ça souvent maintenant, du moins à Montréal. Puis on repart.

Je ne l’avais pas mentionné, mais c’est tempête à l’extérieur. La van va bien. C’est super. On a des petites frousses de temps en temps, mais c’est la vie. On arrive à destination. Bon, on doit descendre une côte. J’anticipe déjà sa remontée.

On est cordé, mais on est SEUL. Personne. On nous offre le dernier terrain, le 20, plus intime. Mais finalement, ce camping, pas fameux. Beau spot pour le Paddle Board, mais à part ça, rien, même pas de feu.

Bon souper, au tartare SVP, et après deux épisodes de Narcos, on est out.

Samedi, 5 février,

Après notre super déjeuner habituel, on va se stationner près des latrines, non scusé, des sanitaires, pour faire la vaisselle et les ablutions matinales, sans compter du seul numéro qu’on ne fait pas dans notre toilette cassette. L’endroit est propre. On se stationne juste avant la côte que j’appréhende.

Après avoir fini nos bébelles, vaisselle, et autres « ..lles ». On part. Ben devinez, tabarnak, pas capable de monter la côte. Dans le mot Tabarnak, ici, il faut aller sur YouTube et regarder les différentes intonations de ce mot par Julien Poulin, alias Bob Elvis Gratton.

On recule un peu plus loin, et on essaie… No go. On a des pneus à clous han…. On recule encore plus loin, j’enlève le traction, et, et.. No go…. Ben là. On a des spectateurs, en passant.

Mais on me l’avait dit, c’est lourd, un van aménagé, en plus à traction et non à propulsion.

On recule encore plus loin, et comme dans Back To The Future, je veux atteindre 30km/h pour y arriver (dans le film c’est 80m/h). Je remets le traction, go….. Et Et Tabarnak (voir Julien Poulin) on a réussi.

En route vers le sentier de la poudrière. Un sentier de pépère comme pense Louise. La route est belle. Très enneigée, on a peur des côtes, mais c’est superbe. On arrive à destination. C’est déjà très beau. Le coût est de 6 dollars par personne. On y va. TABARNAK, c’est beau, mais beau, sans bon sens. On va se taper la B, E, D, A. On a souvent ouvert les sentiers (ça veut dire que personne n’y était passé avant nous), avec toute la neige reçue, c’est merveilleux. Beaucoup de pistes de chevreuils, pas de monde, très sauvage, quoi demander de plus. On le recommande à tous. Je veux y revenir en été. Peut-être une fin de semaine de SUP et marche, ou dans la semaine. :).

 

Après plus de 2 heures de marche dans des sentiers souvent pas ouverts, on est crevé. Prochaine destination, brasserie Lac Brompton. C’est un relais de ski doo. Il y en a TELLLLLLEMENT, qu’on pensait qu’ils en louaient. Ben si vous manifestez pour l’économie d’essence et pour sauver la planète, ben faut pas aller là. S’il n’y avait pas 200 motoneiges, il n’y en avait pas une. Donc, bière, soupe à l’oignon et pizza végé (après notre viande d’hier, on l’a encore sur l’estomac) pour nous sustenter. Honnêtement, ce n’est pas fameux. La pizza goûtait la pizza en boite. La bière était bonne et la vue, splendide. C’est un beau coin. Ensuite, on retourne au PuraVida.

Louise est zombie, frappée par une barre ;). Je vais aller droner. Bon, toutes mes piles sont mortes. Il faut que je les charge.

Ça tombe bien, le temps de charger les piles et la lumière est encore plus belle. Quelques photos et hop je retourne à l’intérieur. C’est froid pour les doigts. À -15 tu ne t’éternises pas. Je rentre dans la van, et oui, je réveille Louise. Elle a une grosse face de dodo.

C’est le moment de l’apéro, chips et vin rouge, summum des connaisseurs français breton.

Souper à la plancha, Narcos, blog, et on est prêt pour le lendemain.

Dimanche, le 6 février,

Mais la nuit a été mouvementé. On savait qu’il allait faire froid. Je me souvenais que lors de notre dernier -30 il avait fait 8 dans la van, en utilisant le Webasto seulement. Donc au moment de se coucher, j’ai mis le Webasto à 20 et j’ai laissé fonctionner le chauffage électrique. Dans le pire cas, le Webasto embarquerait.

1:45, le Webasto a démarré. Donc en 3 heures, nous avions perdu 5 degrés. Un peu plus tard, j’entendais le Webasto moduler. Pas très bon, on ne veut pas qu’il s’encrasse. Donc je me lève, vers 3h pour arrêter l’électrique. A 5hr, Louise se lève, il fait 14 à l’intérieur. Il faisait environ -29 à l’extérieur. Je demande à Louise de démarrer l’électrique et je mets le Webasto à 26. On retourne se coucher.

Au lever, à 7:30, avec un beau soleil, il faisait 18 à l’intérieur. Le summum serait d’avoir tout ça de programmer, pas besoin de se lever. À moins que j’apprenne tout ça à Louise, comme ça, je n’aurai pas à me lever :).

Super déjeuner, comme d’habitude, et c’est le temps de faire nos ablutions. Même s’il fait -25, il n’y a pas de vent, on est bien. On voit la fumée du Webasto, donc c’est froid. On fait nos bébelles et ma chance veut que je tombe sur une toilette bouchée. Peut-on appeler ça de la chance? En tout cas…

Finalement, on revient à la maison, encore une fois, non rassasié…

Prochain blog, nos vacances dans Charlevoix en Van.

 

 

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