Trois vans, deux semaines en Floride – partie 1Temps de lecture 34 min

Nous devions remonter à St-Augustine pour rejoindre deux vans qui venaient en Floride pour deux semaines. En fait, la vérité, ce sont leurs vacances à eux, nous nous y sommes joints, mais nous sommes parti deux semaines plus tôt. Nous avions bien hâte à leurs arrivées.

Dimanche 4 février, retrouvailles à St-Augustine

Première journée ensemble les trois vans (Natacha et Gabriel, Isabelle et Francis, et nous), comme je disais dans mon dernier article, ils sont arrivés beaucoup plus tôt que prévu. Nous voulions leur faire une surprise mais malheureusement ils sont arrivés au terrain de camping avant nous. Le camping où nous sommes se nomme North Beach Camp Resort. C’est très beau. Côté aménagement extérieur c’est le plus beau camping qu’on ait vu jusqu’à présent. Par contre l’entretien des installations intérieurs laisse un peu à désirer. Honnêtement, je trouve ça un peu cher.

Arrivé et installé, on se tape une marche vers la rivière Tolomato. Je ne sais pas s’il y a des alligators, mais là, tout ce que je veux, c’est qu’ils voient autant de choses que nous. Pas d’alligators en vue, on poursuit la marche de l’autre côté de la rue, sur la plage. Il faut traverser la rue (la fameuse route A1A) pour se retrouver sur la plage, c’est un petit détail. Les vagues sont fortes, le vent est fort, un front froid arrive. On est content de se retrouver enfin.

On va récidiver avec la marche sur la plage le soir, après un bon souper, et surtout, un dessert que nous avions gardé, une superbe Key Lime Pie.

Une belle marche, avec des éclairs au loin. C’était tout simplement merveilleux.

5 février, visite de la ville de St-Augustine

Aujourd’hui étant donné qu’il fera pas chaud on décide d’aller visiter la ville de Saint Augustine. C’est beau de voir la plus vieille ville d’Amérique. Ce qui est moins beau par contre, c’est que tout est payant.

Il y a plusieurs stationnements, payants, et je suggère fortement l’utilisation de l’application de péage (Passport Parking App). Ça permet de rajouter des heures au besoin. Attention, il y a des stationnements 4 heures et 12 heures. C’est le même prix, mais c’est moins complexe pour ajouter du temps.

On débute par une petite tournée de la fameuse rue St-George, voir la plus vieille école d’Amérique, les boutiques, les restos.

Le fort Castillo de San Marcos, qui en passant est fait de coraux. Tellement bien fait, que les boulets de canons rebondissaient et n’endommageaient pas le mur. 

C’est bien beau tout ça. Mais tout est payant, de 12$ US à 23$ US pour des visites. C’est un peu cher. Que ce soit pour la prison, le fort, la fontaine de Jouvence, malheureusement, non.

On a quand même mangé dans un beau petit (ya rien de petit aux US) restaurant qui rappelle la prohibition (Prohibition Kitchen). 

On poursuit la visite dans une belle piscine intérieure, la toute première, et de la rue la plus étroite des US. 

Et on conclut la visite de la ville par une exceptionnelle dégustation de petit breuvage (lire alcool fort) de la City Gate Distillery. Il faisait de plus en plus froid, la dégustation des 10 petits verres d’alcool a réchauffé nos coeurs et corps.

Le front froid est bien arrivé, la marche sur la plage, en soirée, a été de courte durée. Il fait froid, et le sable entre par tous les orifices de nos vêtements. Demain, on fera quelque chose de plus épuisant, pour se garder au chaud.

6 février, les ruines de Bulow

Aujourd’hui c’est encore une journée fraîche il fait 12° à l’extérieur et il devrait faire peut-être 14 ou 15 aujourd’hui dans la journée. C’est pas très chaud. L’activité d’aujourd’hui c’est bien simple on s’en va faire du vélo. Le but étant d’aller visiter les ruines d’une ancienne plantation, soit les Bulow Plantation Historic Ruins.

C’est du vélo de montagne il y a peut-être pas de pentes abruptes mais le sentier est loin d’être dégagé. Il y a de la boue, il y a de l’eau, il y a parfois des endroits impraticables, mais c’est le fun on s’en va voir les ruines.

Après avoir fait tout ce parcours, d’avoir passé dans un endroit qui était fermé donc nous ne pouvions théoriquement pas passer, on arrive à la clôture pour aller voir les fameuses ruines. Malédiction, le site est fermé les mardis et mercredis, nous sommes justement mardi. Sur le site du State Park, c’est bien écrit, ouvert de huit heures le matin jusqu’au coucher du soleil, 365 jours par année.

Au moins on aurait fait une belle balade. Au retour on ne veut pas se taper la même route alors on décide de prendre les routes asphaltées pour revenir. Ce n’est pas de tout repos parce qu’il n’y a pas de bande pour cycliste tout le long du retour. Honnêtement ce retour à vélo était plus difficile que de s’y rendre.

Au retour un bon petit pique-nique dans le parc à côté des immenses chênes qui doivent avoir au moins 400 ans. Assis sur des beaux tapis ou belles couvertures, les tiques viennent nous visiter. C’est pas long qu’on se lève et qu’on s’en va. Pour le retour au camping on prend la fameuse route A1A, et on n’est absolument pas déçu : Flagler Beach, Palm coast, Anastasia State Park, avec en arrière plan, une mer déchainée, avec des avertissements de ne pas s’y aventurer.

On remarque qu’à plusieurs endroits, incluant où nous sommes, des tonnes de sable ont été livrées pour contrer l’érosion et la perte des plages. C’est impressionnant de voir des maisons sur de très hauts pilotis, juste pour le futur.

Dans la soirée après le bon souper, on se rencontre pour discuter des prochaines activités. Si vous aviez parié que ça prendrait deux jours pour qu’ils décident de descendre plus au sud ; vous avez gagné! Nous sommes déjà en train de regarder la météo plus au sud pour connaître notre prochaine destination. Il est même possible qu’on parte plutôt car franchement, quand tu t’attends à de la chaleur et qu’il fait 14 comme maximum, c’est pas très intéressant. On verra ce qu’il va se passer demain.

7 février, hiking au parc Guana Tolomato Mantanzas

Au lever ce matin il faisait 10. Comme je le disais, nos activités sont choisies en fonction de la température et du vent. Nous allons donc faire une randonnée dans une presqu’île environ cinq minutes de l’endroit où nous sommes. Nous n’aurons pas beaucoup de route à faire. Le parc se nomme Guana Tolomato Mantanzas National Park. Le prix d’entrée n’est que de 3.00.

On espère toujours voir des alligators. Il y a des pêcheurs, et beaucoup de vent, Dans la forêt nous sommes protégés.

Mais quelle belle randonnée. Un bon 15km à regarder la nature : nos premiers tatous, des tortues (dont on ne doit pas déranger, sous peine d’une forte amende).

Dans les arbres il y a des liannes et on a remarqué que c’est très solide. Tarzan ne nous comptait pas de mensonges dans ses films. Francis en a fait l’essai.

On prend notre temps, mais on revient assez tôt pour le lavage. La décision est prise, nous partons une journée plus tôt. Je tente d’avoir un remboursement pour un “early leave” mais c’est peine perdu. Un gars s’essaye…

Au moins je sais qu’on peut laver les vans. Donc lavage de vêtements et de vans. On sera prêt pour le départ demain matin.

Un “bon” dernier souper chez Aunt Kate, parce qu’il n’y avait plus de place au resto The Reefs, qui semblait plus luxueux. Ayant vu un véhicule Maybach, qui est la ligne de haut de gamme de Mercedes, on se dit que si un très riche va manger là, tsé…

Finalement, les deux restaurants ont les mêmes propriétaires. On comprend alors pourquoi il y avait des coupons de 10% de rabais, que nous avons oublié d’utiliser, évidemment.

8 février, à la recherche d’eau cristalline

On doit partir tôt, trop tôt… parce qu’on veut voir des lamantins et de l’eau cristalline. En passant, je trouve que ça sert à rien de partir trop tôt le matin lorsque tu es en mode vacances, car, au bout du compte, soit tu arrives tout simplement plus tôt à ta destination finale, soit tu roule dans plus de congestion. 

Mis à part le fait de se laver avec du rince-crème (j’ai emporté la mauvaise bouteille) et du savon à mains de toilettes publiques (ça va me gratter dans la tête, c’est certain) qui démarre mal la journée, je suis certain que ce sera une belle journée. L’objectif est de VOIR des lamantins, de l’eau cristalline et surtout, d’avoir de la chaleur.

Un peu passé 8 heures, on part. Le temps de préparer la route, voir les arrêts, etc.; on doit se rendre du côté ouest de la Floride pour avoir un peu de chaleur. Destination finale, le fameux Cracker Barrel de Brandenton (au sud de Tampa).

Notre premier arrêt, Crystal River. Un nom éloquent, les photos sur le web aussi, on va en voir des grosses vaches marines. Après quelques heures de route, on est content d’arriver. Il y a de la location de kayak, mais pas sur qu’on va en faire. L’eau est très loin d’être claire, on “voé” rien. Il n’y a pas de lamantins non plus, il fait trop chaud. Ils sont ailleurs.

Dans la fenêtre du bureau du ranger (qui est fermé aujourd’hui’hui, tsé le 365 jours…) , une affiche, si tu veux voir les lamantins, tu dois aller au Homosassa Springs. On parle avec un ranger, en camion, et il nous dit d’aller où on verra une grosse statue de lamantin sur la route. On ne niaise pas avec ça, go. Ce n’est pas loin. 

On arrive à la première entrée du parc. Il y a 3 places pour nous, c’est inouï. On voit des photos, c’est génial, mais c’est payant. Même très payant. C’est une réserve, comme un zoo. Pas de hiking à faire, pas le droit de chien, ça ne regarde pas bien. En fait, no go. On en profite pour manger sur place, et on découvre, un autre stationnement, plus loin (le fameux avec la grosse statue). Il y a un sentier où on peut marcher avec le chien,

On repart.

Autre entrée, très grand stationnement. Il y a des tours de bateaux, très payant, et un petit train. On va voir l’eau, sûrement qu’il y a des lamantins, l’affiche extérieure est immense. On “voé” encore rien.

Au moins, on va faire la route du petit train avec Enzo, et on a la chance d’y voir des tortues rapides, certains tentent de cueillir des oranges, c’est pas si simple cueillir des oranges, mais rien de plus.

Sur le chemin on rencontre un ranger pas de dents, avec un accent assez solide, très gentil. Il nous raconte que les gens, qui font du kayak et autres, vont au Chassahowitzka River Campground. Il y a une descente de bateau. Gabriel trouve un endroit, qui se nomme la Crack à cet emplacement.

Allons donc voir la Crack à Gaby.

On repart, tout n’est pas très loin, et on se rend au campground. C’est assez primitif disons. Mais c’est super amical, et surtout, il y a des lamantins. Ils sont un peu loin, mais on les voit. On peut louer des kayaks, mais c’est 45$, et pour la journée. Il est près de 16:00, donc trop tard, on y reviendra. On a maintenant une nouvelle destination pour la remontée vers le nord.

On repart pour le Cracker Barrel, mais évidemment, on approche l’heure de pointe. Il faut passer Clearwater, St-Petersburg, pour arriver à Brandenton, avec 106 milles à faire. Un trajet de 2 heures sans circulation. À peine parti de Chassahowitzka, Google me donne une alerte d’accident sur le Skyway Bridge. On roule et on roule, et je vois juste le temps s’allonger.

Un moment donné ça n’a plus d’allure. Il y a un retard d’une heure pour passer le Skyway, et nous sommes presque arrivés au pont à St-Pete. Francis est déjà en avant, et il a décidé de se taper cette heure de plus. Pas moi, c’est ridicule, en fait, un besoin naturel dicte un arrêt. Louise voit une affiche Fort Desoto, on y va. Gabriel, qui est en arrière de nous, suit.

C’est un quartier très beau. Wow, les routes, wow, il n’y a pas grand chose de laid ici. On se dirige vers le Fort De Soto County Park (il y a camping, magnifiques plages, on ne les verra pas cette fois). Sur la route, on voit des pêcheurs, et surtout une van. Je dis à Gaby de reculer et d’entrer dans le stationnement sur le bord de la plage. On est au paradis. On pourrait même y rester. Je vois Gaby jaser avec un gars, je me suis dit, il ne peut pas être anglophone. C’est en fait un québécois qui adore la pêche. Il passe ses 5 mois d’hiver ici. Il nous offre un poisson préparé (s’il en attrape un). On jase avec une canadienne qui est en van. Son mari pêche aussi, et elle dit que l’endroit est très sécuritaire. Un ranger fait sa tournée la nuit. On peut donc y rester pour la nuit. On n’y restera pas, on va au Cracker rejoindre nos compagnons de voyage qui nous attendent. L’endroit n’aura été qu’un rêve. 

Un apéro et plus d’une heure plus tard, on repart.

Fait cocasse, malgré notre arrêt dans ce merveilleux endroit, nous somme arrivés pas très longtemps après Francis. La décision aura été judicieuse (mais ça, on ne le savait pas au moment de faire notre arrêt). Au Cracker, il y a déjà plusieurs vans dans le stationnement.

Demain, nous nous rendons à Coquina Beach. Pour les prochains jours, le principe sera fort fort simple : dès qu’on se fait réveiller au Cracker, on se dirige vers la plage, et on déjeune à la plage. On ne s’attend pas.

9 février, vendredi, Coquina Beach

C’est la journée que nous devions quitter St-Augustine. Nous avons pris la bonne décision car nous sommes enfin au chaud. On se lève assez tôt, juste un petit peu trop tôt pour le stationnement de Coquina Beach. Le très grand stationnement de la plage est fermé de 23:00 à 7:00, mais nous ne savions pas qu’il y avait des barrières. Francis était déjà parti. On se rive le nez à la première entrée, à la seconde, et arrivés à la troisième, Francis est déjà à l’intérieur. Le gardien débute par la fin du stationnement finalement. On le saura pour la prochaine fois.

Évidemment, nous sommes les premiers. Il y a plein de place, pour l’instant, et des toilettes chimiques tout juste en avant de nous. Gaby vient nous rejoindre. Trop hot, le spot, et la plage, wow, ce coté de la péninsule est vraiment beau. Le sable fin, l’eau bleue, le repos.

Les toilettes sont dégeulasses, mais bon. J’ai des photos, mais je n’en mettrai pas. Il y a beaucoup de poubelles partout. Pourquoi les gens jettent toute sorte de déchet dans les toilettes?

Un peu plus tard, les gens arrivent. Certains se stationnent très près de nous, et nous font de gros yeux. Je tente de comprendre, et j’apprends qu’il y a un marché aujourd’hui. Nous prenons les places de stationnement de certains exposants, dont l’organisateur. Pas grave, on ne change pas de place.

Belle journée sur la plage, marcher, jaser, on est bien. Il y a de l’eau potable, des toilettes (vidangées et plus propres), la mer, le soleil, des oiseaux “becs-en-ciseaux-noirs” (le bec du bas est plus long que celui du haut) et la chaleur. Quoi demander de plus. C’est le fun d’être ensemble.

La journée terminée, après un apéro sur la plage sous un merveilleux coucher de soleil, on retourne au Cracker.

Une fois arrivé, on fait la rencontre de 2 vans, un américain de Jupiter, et un autre qui vient du Wisconsin. Super gentils, ils nous donnent des trucs.

On fait notre trajet pour les prochains jours, en fonction de leurs commentaires.

  • 10 Samedi : Siesta key, Siesta Rhum Distillery – Cracker Barrel à Bradenton 
  • 11 Dimanche : Anna Maria – Cracker Barrel à Bradenton
  • 12 Lundi : Alifia State Park (vélo de montagne) – Cracker Barrel
  • 13 Mardi : Pass a Grill  – Cracker pour la nuit
  • 14mercredi : Largo – Honeymoon Island – Cracker pour la nuit
  • 15 Jeudi : Cracks pour la journée – Cracker qui nous rapproche de South Of the Border
  • 16 Vendredi : Route, SOB pour la nuit.
  • 17 Samedi : Route – Quelque part pour la nuit.
  • 18 Dimanche : Route – jusqu’à Maison

Shit, ça va trop vite…

10 février, Siesta Key SVP…

Même principe qu’hier, on part tôt. On passe par Sarasota, c’est une fichu de belle ville. Je dois tenter d’aller voir un ami qui y demeure (salut Daniel). J’espère y avoir le temps.

On arrive tôt, on déjeune dans le stationnement, et on se paie une belle journée sur la plage. Le stationnement est immense, et lui, il n’a pas de barrière. Peut-on coucher là? 

La plage est grande, très grande. Elle est aussi assez longue. Je ne l’ai pas fait en entier, mais au moins, jusqu’au bout, vers le sud. Il y a beaucoup d’Amish sur cette plage. On n’a pas vu de chevaux ni de carrioles. Ils doivent se promener en auto, c’est certain. Faut que je fasse des recherches là dessus. 

On se tape un petit lunch au resto de la plage. C’était très bon pour une bouffe rapide. C’était un genre de Poke Bol, succulent. Les piments étaient très forts, et on a appris que les goélands ne mangent pas épicés (ça leur apprendra de voler le contenu de nos assiettes).

Après une petite journée de plage, direction marche en ville. Certains ont envie de manger en ville. On se dirige vers le village, à pied. Il y a des navettes, mais elles n’acceptent pas les chiens. Par contre, en ville, c’est très friendly.

Il y a de belles “petites” maisons. C’est vraiment un beau coin. Malheureusement Isabelle et Francis doivent retourner à la van. On poursuit notre route, et on tente de trouver des toilettes publiques. Comme fréquemment remarqué, il est difficile d’avoir des indications précises en Floride. On en trouve pas. On s’arrête au Daiquiri Deck pour de la boisson, et surtout pour les toilettes. En prime, ils acceptent les chiens, et personne ne s’y attendait, mais les chiens Labrador sont très populaires. Enzo est une vraie vedette.

Après avoir bien bu, et s’être gelé le cerveau avec les Daiquiri, on retourne à la van. Nos compagnons sont déjà partis pour le condo (nouveau nom donné pour le Cracker Barrel). Pour nous, ce sera le resto.

Sans pitou, on peut prendre la navette (le petit train). Il est encore 19:00, et la navette sur termine à 22:00. On a le temps en masse. On attend à l’arrêt, et elle tarde à venir. Il existe une application sur le iPhone, pour la suivre, mais il faut un compte US. Je n’ouvrirai pas un compte juste pour ça.

15 minutes plus tard, un kart de golf arrête près de nous, et nous offre un lift. Je sniffe l’arnaque. C’est combien? C’est la ville qui offre ces transports. C’est la même chose que le train, il ne prend que du pourboire. On embarque.

Les gars sur le banc arrière du kart, et les fille en arrière de l’arrière, elle regardent vers l’arrière. Elles ne savent pas où on va, mais elles savent d’où on vient. Je n’aime pas la route que le gars prend, à l’intérieur des rues, pas sur la principale. “J’aime pas ça pantoute”. Il nous explique que c’est à cause des nids de poule. C’est plus confortable par ce chemin que par la principale (il n’a jamais roulé à Montréal lui, ça parait). 

On s’entend, un nid de poule pour eux, c’est comme s’il y avait une roche dans le chemin. Une petite bosse, c’est tout. Mais les dames on eu beaucoup de plaisir à se retenir lors de certain trous, qu’il n’a pu éviter.

On jase de resto avec le conducteur, il a des recommandations pour nous, mais malgré tout, on se ramasse sur l’ile de Gilligan, car c’est là qu’il y a le plus de monde. Belle ambiance, de la bonne nourriture, pas trop cher. On est content, heureux, on a chaud, on a froid, coup de soleil, maudit que la vie est belle.

Sur ce, on repart, par le train cette fois.

Fait non cocasse sur le chemin du retour vers notre condo de Brandenton : les phares d’un Promaster éclairent autant qu’une chandelle, ce qui fait que je n’ai pu éviter, de façon sans équivoque, un de ces crisses de gros speed bumps à Sarasota (c’est du street calming comme ils le nomment). Je pensais perdre les armoires de la van, non, mais c’est solide cette construction là… 

Si je me souviens bien, c’est à ce moment précis que Louise a dit : ok, tu peux commander tes phares au leds. 🙂

Demain on récidive avec Siesta Key, mais en vélo. De retour au condo (Cracker Barrel), on retrouve nos amis de la veille, nos 2 américains. Ils ont le même condo que nous!

On regarde la météo, et on révise notre itinéraire car il va faire trop chaud pour le vélo de montagne

  • 11 Dimanche : Siesta key vélo, Épicerie, pis qqchose suggérer – Cracker à Bradenton
  • 12 Lundi : Myakka State Park, faut trouver où coucher
  • 13 Mardi : Alifia State Park (vélo de montagne) – Cracker Près de St-Pete
  • le reste demeure inchangé

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