Attache ta tuqueTemps de lecture 4 min

Je sais qu’il est un peu tôt pour parler de tuque, mais aujourd’hui c’était direction la micro-brasserie Tuque de Broue, à Embrun en Ontario.

Long Sault

Comme je l’ai souvent dit, les routes alternatives, sont souvent les plus belles. Bien avant de se rendre à la micro-brasserie, on va passer par un chemin qu’on faisait jadis en voilier, sans venir aussi près des côtes. On décide donc de passer par la route 2, en Ontario, pour se remémorer de beaux souvenirs.

Évidemment, la vue est très différente, mais c’est pas mal mieux que la 401. Le premier arrêt est  un pique-nique sur l’île McDonnel. J’ai vu qu’on ne pouvait pas faire de boondocking, mais un petit arrêt lunch, je n’ai rien vu.

 

La route est belle, c’est le fun de voir la mer, heu, le fleuve. Ça ne sent pas le varech, mais j’adore l’odeur de l’eau. On arrive à destination, et il y a une affiche, entrée interdite sans permis. Mais quel permis? Je vais sur le net, je ne trouve rien. Je ne vais pas à la plage, je veux juste arrêter manger. Je parle à un couple très âgé, ils me disent que ça fait 65 ans qu’ils viennent ici. Eux ils ont leur passe de saison, ils me suggèrent de  faire l’innocent. Personne ne devrait venir m’achaler.

Comme de fait, un beau petit lunch, avec un petit stress de se faire “réprimander” mais après ça on part, on commence à avoirre soueffe. On continue sur nos petites routes, c’est de toute beauté.

Tuque de Broue

La destination que nous avons choisie est en fonction de la visite d’un ex-collègue que nous irons voir demain.  On sélectionne une destination finale, on regarde où aller aux alentours avec nos 10 applications, je blague à peine, et on décide. Quand on a vu une micro-brasserie, toutes les autres suggestions sont tombées à l’eau. En s’en va à Embrun.

Arrivés à Embrun, nous sommes déboussolés. C’est une ville francophone, et ce n’est pas un petit village. On ne s’attendait pas du tout à ça. Mais ce n’est que le début. On arrive à la brasserie, et là on tombe sous le charme. C’est dans un coin un peu plus industriel, mais il y a des tables à l’extérieur, un food truck, et on peut même faire une visite guidée.

 

Nicolas, le proprio, on voit que c’est un passionné. Il était super occupé, mais il prend le temps de nous faire une visite à nous seuls. 

Il ne nous parle pas uniquement de ses bières, mais de l’origine de la brasserie, de la provenance du nom de la micro-brasserie, de son découragement COVID qui finalement s’est révélé être un immense succès, grâce à sa vision. Il nous explique aussi les étapes de fabrication de ses bières. Tu vois qu’il en est fier. Sans compter que les noms sont rigolos, ça donne envie de les essayer toutes. Il fait des visites guidées, aller le voir, il est super sympathique.

Après la visite, on commence la dégustation. Oh boy. on goute à 6 breuvages. Pourquoi je ne dis pas 6 bières, parce que c’est 5 bières et un seltzer. Pas le l’alka-seltzer (https://fr.wikipedia.org/wiki/Alka-Seltzer), mais un breuvage fermenté à partir d’ananas. C’est TELLLEMENT BON. Nous ne sommes pas très “cooler”, mais ça, c’est rafraichissant, et ça se boit bien. Très bien… 

Alors quand vient le temps de faire ses provisions, on fait quoi? On ne se sacrifie pas… Ça coutera plus cher, c’est tout. Un fait important, ça fait moins d’une semaine qu’on a fait le plein à la brasserie Les Bières Philosophales. Mais on aime ça. Sans compter qu’on ne boit pas la semaine. Ça fait des beaux cadeaux de dégustation.

Il faut faire de la place, on tasse ce qui faut tasser, pour y ajouter la bière.

En plus, ce soir il y a un spectacle d’humour, malheureusement en anglais. Louise l’a écouté parlé, et son anglais n’est pas assez fort pour comprendre les jokes et les subtilités. On va juste boire de la bière, dans Dechinta et lire un peu.

Pour souper, Louise avait déjà vu qu’il y avait un food truck. J’aime bien, Elle a pris un Grilled Cheese au porc effiloché, et moi une poutine au porc effiloché.

Je vous ferai remarquer qu’on est en Ontario, et que j’ai mangé de la Poutine. La poutine fait son chemin à travers les continents. Juste une petite note, le food truck est relié à un restaurant Moonshine BBQ Smokehouse (https://moonshinebbq.ca). Si je me fie au goût de la bouffe du food truck, ça doit être bon en ta au restaurant. 

Après une bonne bouffe, avec plein de via-viande, le sommeil vient vite. À moins que ce soit à cause des bières. On ne le saura jamais.

Marche à New York

Lendemain matin, on utilise l’application All-Trail pour voir où on ira marcher. Ben mosus, à 200 mètre de nous, il y a une piste “de loisirs” pour la course, marche, vélo, VTT, raquettes, patin à roues alignées. Ce sentier connecte Embrun à Russel. Il se nomme New York Central Trail (han?). C’est environ 14km, d’un bout à l’autre. Mais étant donné qu’on ne commence pas à marcher au tout début du sentier, et qu’il fait très chaud, on ne fait que 8km.

Mais pourquoi donc ce nom? Simple, il y avait une usine de brique près du sentier. Et cette usine a été très prolifique en 1907 par le mélange de schiste à l’argile. Ça faisait des briques très solides. Et bien une usine de brique moderne (ok, moderne pour 1907) a été construite près du chemin de fer New York Central. Honnêtement, je croyais que c’était une erreur de l’application et qu’elle positionnait un sentier de New York en Ontario. 

Après le sentier, une petite douche rapide et on s’en va à Orléans, Ontario.

Ciao

  

La tournée des vaches

La région Prescott Russell sait y faire pour embellir ses lieux. C’est tout simple quand on y pense, dans le cadre du Festival de la Curd (curd est le mot anglais pour le fromage qui fait Skouik! Skouik!) des artistes décorent des vaches grandeur nature et celles-ci sont réparties  partout. Je me suis bien amusée à les chercher et à les photographier. L’art c’est aussi ça! Elles étaient toutes très originales! J’adore le concept! Et vous?