Avant de partir pour nos vacances « permanentes », à Charlevoix, on décide de partir plus tôt et de faire un arrêt à l’ile d’Orleans avant de poursuivre notre route.
Après quelques recherches, environ 10 minutes, on va avec Terego. Comme on a déjà mentionné, nous sommes plus bière que vin, mais on va tout de même visiter un vignoble, le Domaine Sainte Famille.
La route
Pour se rendre jusqu’à Québec, par la 20, on sait tous que c’est plate. Mais, tout de même, depuis qu’on a Dechinta, ça fait déjà plus d’une dizaine de fois qu’on la prend (uniquement pour la ville de Québec, ça fait 5 fois qu’on y passe en moins d’un an). Pas grave, on sait que nous allons adorer la route qui suivra, une fois sorti de la ville de Québec.
Une chose qui me fera toujours rire, c’est le terme congestion. Le terme congestion est un peu galvaudé à Québec. La congestion, on la connait à Montréal. Quand je vois congestion à Québec, je suis heureux, je sais que ce ne sera qu’un ralentissement.
L’île
Pour passer à travers la ville de Québec, on décide de prendre la 440, et on se rend au pont qui traverse à l’île. Le premier choc que nous avons, je ne me souviens même plus de la dernière fois que je suis allé sur l’île, 25 ans, 30 ans, est que je suis impressionné par la quantité d’agriculture sur l’île. Je m’attendais à beaucoup plus d’habitation. C’est tellement impressionnant, je sais, je suis facilement impressionnable.
En lisant un prospectus, il est mentionné que 95% de la population sont des agriculteurs. Je ne me trompais pas. Autre chose qui m’a frappé, les maisons. 66% des maisons datent d’avant la confédération, 1867. J’ai regardé Centris pour trouver une maison que nous pourrions acheter. La folie débute. Louise me fait remarquer que cette folie risque de perdurer un bon moment, étant donné les endroits où nous nous promettons de visiter.
Avant de se rendre à notre spot, un peu de shopping pour des fruits frais. Nous n’avons pas de préférence, on arrête au premier qui nous inspire.
Le Domaine Sainte-Famille
C’est un spot Terego. Cet endroit est magnifique. Étant donné que nous étions les premier arrivés, nous avions le choix de l’endroit où nous poser. Il y a 3 emplacements, dont 1, situé en hauteur, qui nous permet de voir au loin. C’est tout simplement magnifique.
On descend ensuite pour dépenser. C’est la façon de faire avec Terego. Il faut dépenser chez les hôtes, et c’est ce qu’on aime. On a toujours besoin de bouesson. On choisit alors nos emplacements en fonction de nos goûts. On commence donc par une dégustation. La beauté de cette dégustation réside non pas dans le choix, mais dans l’emplacement où nous dégustons les bons petits breuvages. Un décor enchanteur, sous les pommiers, à regarder la nature et à tenter de faire un choix sur la bouteille que nous allons acheter. Le choix est fait, un choix très facile, ce sera le Blanc de l’Ile. On va accompagner ça avec une rillette pour le souper.
La nuit sera magique, tranquille, calme. Un paradis, je vous le dis.
Pub du Mitan
Avant le souper, quoi de mieux qu’une marche. Il fait chaud. On doit boire. Le titre dit tout, on arrête à la micro brasserie. Ben quoi, il y a de l’eau dans la bière, comme je disais dans mon dernier article. On fait un arrêt au Pub et on débute par une planche de bière. Contrairement au vin, nous ne sommes pas capable de choisir. On ne s’attendait pas à ça. 4 bières et un choix impossible (Rousse d’ile d’Orléans, Blanche de l’île, Lager Mexicaine, et Ale Belge). On décide de prendre une bon plat de calmars frits avec ça. Étant dans l’incapacité de choisir malgré la dégustation, on a choisit ce qui s’apprête le mieux, selon nos goûts, à notre plat de calmars, ce sera la Blanche et la Lager. Ça vaut un mosus de détour. Une planche de 4 bières de 5 onces c’est 11$. Une bière de 10 onces c’est 5$. La terrasse en arrière est superbe. Ce qui est bien, c’est que le pub a été rénové récemment, mais toujours en gardant le cachet de la façade. Ce qu’on aime.
On sort de là avec des provisions de bières (comme si on en avait vraiment besoin), et une faim rassasié. On ne sait pas ce qu’on va faire de la rillette.
Au retour, on se tape, pour continuer le souper, des bols de fruits….. Mais quel souper. Ça fait changement des chips.
Visite du village de Sainte-Famille
Ce qui est le fun de l’endroit où nous sommes, c’est qu’à peine à 300 mètres, il y a un trottoir pour se promener dans le village. C’est ce qu’on fait. En plus de l’arrêt à la brasserie, on va dans le stationnement de l’église, suivre un petit parcours qui rend hommage aux familles fondatrices. C’est vraiment chouette. On voit aussi le projet de rendre les berges accessibles aux résidents (c’est un gros problèmes au Québec ça, le « c’est chez nous, décalisse »). On tente de se rendre au bord de l’eau par le chemin du quai.
Peine perdue. On n’a pas l’accès. Un jour ça viendra.
Saint-Jean-de-l’Île-d’Orléans
Après une belle nuit de sommeil, le premier stop, les toilettes. C’est peut-être un peu nulle comme destination, j’en parle chaque fois, mais il faut comprendre que nous n’avons pas nécessairement le loisir de faire de la lecture en exécutant un numéro 2 dans le van. Comble de bonheur, il y a des toilettes publiques à moins d’un kilomètre de l’endroit. Ils comprennent le “besoin” des visiteurs sur cette île.
On traverse par la route du Mitan jusqu’à Saint-Jean.
On arrive dans un village, mais absolument magnifique. Il faut comprendre une chose. Je suis nostalgique de quelque chose que je n’ai jamais connu. Des maisons, avec de grands balcons, tout près de la rue, où les gens se PARLENT, se visitent. Ben c’est ça partout. Les Orléanais sont sûrement fiers de conserver ce bel environnement. Comme je disais plus tôt, 66% des maison on plus de 140 ans. J’aurais aimé vivre cette vie. J’en veux une…
On a fait, en fait Louise, a fait une découverte. Il y a une application nommée Littoral-Constellation qui regroupe un genre de podcast, que tu choisis en fonction de l’endroit où tu es, et tu écoutes la description. C’est comme une visite guidée. Il y a trois paroisses/villages de l’île qui sont fonctionnels, les autres sont à venir.
En faisant le circuit (5km) tu écoutes ce que les gens ont à dire. C’est génial. Sans compter la vue du fleuve, les maisons magnifiques et l’ambiance qui y réside. J’en veux une…
Nous sommes stationnés dans le parking de l’église, sur le bord du fleuve. Il y a plein de monde. On voulait arrêter au bistrot pour prendre une bière. Mais on est trop bien spotté. À défaut de prendre une bière au bistrot, on va en prendre une dans Dechinta en regardant le fleuve.
Note à nous-mêmes, plusieurs endroits sur l’ile on peut y stationner. Il faut faire le tour, et il y a une contribution volontaire de 20$. Ça vaut vraiment la peine.
Fromagerie
On décide de prendre la route vers l’est, et passer par St-François pour se rendre à la fromagerie (on devine le nom ? “Les Fromages de l’isle d’Orléans”). Un de leur fromage, le Paillasson, est le lauréat du meilleur fromage à griller au Canada. On fait encore des provisions. On fait l’achat de quelque chose que nous ne connaissions pas : un fromage glacé. On prend à la vanille québécoise, le mélilot. J’espère sérieusement regretter de n’en avoir pris qu’un seul.
Monna et filles
Pour le dernier arrêt sur l’île, nous faisons un stop chez Monna et filles. Tout le monde les connaît. Ça se voit, il y a 3 stationnements, et ils sont tous ben plein. Je trouve un spot dans le parking 3. Le dernier spot du dernier stationnement. Je ne suis pas si gros, mais plus gros qu’une auto, pas le choix.
La commande est simple, consommation d’une crème glacée molle au cassis, et effectuer d’autres dépenses inutiles (selon moi, car le cassis n’est pas mon fruit favori). On sort avec un savon, une vinaigrette (il n’y en avait plus, on a du attendre qu’elles soient prêtes) et de la confiture de cassis.
Un autre départ déchirant
Il est malheureusement le temps de partir pour notre prochaine destination. On a des regrets. Ces regrets, sont ceux que nous ne voulions pas avoir. Nous ne sommes pas rassasiés. On va revenir…..
St-Hilarion
Dernière étape, de la première partie de notre voyage dont je ne connais pas la destination finale encore. La route n’est pas si merveilleuse, mis à part les montagnes du côté gauche de la route et les côtes. Je me demande pourquoi on doit monter si haut, après Beaupré, pour redescendre si bas à Baie St-Paul. Il me semble que ça aurait été plus simple de rester près du littoral. En tout cas, des 6km en pente descendante, à 10%, c’est rough pour les freins. Juste un conseil, si jamais ils veulent refaire la route, faut leur dire de la faire sur le bord du fleuve. Je dis ça, mais je dis rien (paroles d’un sage vanlifer Français).
Ciao