Depuis près d’un an, on parle d’aller passer la fin de semaine à Neuville pour assister aux Fêtes gourmandes. Alain et Martine demeurent dans ce petit coin de paradis où pousse le meilleur maïs au Québec (oui oui, il y a même une appellation contrôlée, comme le champagne, allez voir https://maisdeneuville.com). Donc, quelques vanneux répondent à cette invitation avec enthousiasme.
Pire que la météo pour gâcher une belle fin de semaine?
Avant de parler de la fin de semaine je veux dédier ce blog à Pascale et Martin. Comme je disais plus tôt, ça fait près d’un an qu’on en parle, et c’est la journée même du départ que Pascale teste positive à la COVID. La fin de semaine tant attendue n’aura pas lieu pour eux. La COVID est finalement pire que la météo. On a pensé à eux et on leur a rapporté une douzaine du meilleur maïs au Québec et 2 bières. Mais ils ont raté la montagne de bouffe ainsi que les desserts décadents.
Le deal
Cette rencontre se voulait simple. Le deal était que chacun apporte 1 fromage, 1 pâté et un peu de boisson, ce que Martine n’a pas respecté. Elle nous a accueillis avec tellement de nourriture et de desserts que je crois bien que même sans notre contribution, il y en aurait eu en abondance. Même Natacha y est allée généreusement avec sa trempette aux crevettes et pain avec trempette aux épinards. Personne ne s’en est plaint.
Les arrivées
Étant donné que notre travail, à Louise et moi, se limite à écrire des blogs et faire des activités, on peut arriver tôt. Nous sommes donc les premiers arrivés. Alain nous installe dans un coin de leur terrain, qui est finalement mieux que n’importe quel SEPAQ : vue sur le fleuve, sous des arbres, à l’ombre, pas trop loin des toilettes, sur du gazon (le stress s’installe). Après une visite de leur coquette maison, et en attendant Natacha et Gaby, même s’il est un peu tôt, on commence déjà l’apéro.
On a le temps de finir une bouteille de blanc, de manger des wontons frits, d’entamer la seconde bouteille de blanc, qu’ils arrivent. La soirée s’annonce festive.
Je crois que Gabriel est arrivé un peu vite dans le stationnement.
Les Salebarbes
Après avoir terminé l’apéro, et mangé une assiette de nachos, en route pour le spectacle des Salebarbes. On a des billets, achetés par Martine le jour même de la mise en vente (je crois). C’était évidemment sold out sur place. On prévoyait manger sur le site, mais les wontons et les nachos ont déjà rempli ce qu’il y avait à remplir. On complétera avec de la bière, au besoin.
On part dans l’autobus (la van) de Martine et Alain, qui agit aussi à titre de chauffeur désigné. Il y a beaucoup de gens stationnés près du site. Même nos Neuvillois sont surpris. Les Salebarbes attirent les foules.
On est arrivé pendant le spectacle de Sarah Dufour, c’était déjà assez rempli, même avec une file pour entrer sur le site du spectacle. Vient le set des barbus. C’est très festif, joyeux, les gens sont de bonne humeur, aucune odeur d’herbe dans les airs, la musique est enivrante. C’est assez particulier de voir cette joie. Ils font fureur ces gars (ceux qui ne le savent pas, ce sont les 2 anciens d’Okoumé, Eloi et Jonathan, avec Jean-François Breault et 2 autres musiciens).
Super show, même pour ceux qui ne les connaissent pas. Natacha en a eu pour son argent. Elle connaissait toutes les paroles, Gaby n’était pas en reste non plus.
On termine la soirée avec une bonne poutine. Il est passé minuit, on se fait « montrer la sortie » par la sécurité. Pas moyen de finir la poutine…
Une chance qu’on avait un chauffeur désigné (Lynne, tu as raté ça!)
Samedi de bouffe
C’est aujourd’hui qu’on va visiter le site des Fêtes Gourmandes. On fait un petit détour dans la ville pour voir les vieilles maisons. C’est un beau village, Neuville.
Sur le site, il y a de bons achats à faire, et plusieurs food trucks. Il faut faire attention, l’orgie de bouffe, c’est ce soir. On se limite tous à manger un burger de chez Victor (recommandation de Martine, on ne le regrette pas). On fait aussi une belle rencontre, Laura-Jeanne (la fille de nos hôtes) et Guillaume qui eux aussi ont apporté un dessert.
On n’omettra pas de mentionner qu’on a vu le « sympathique » Eric Duhaime qui jette ses déchets de bouffe dans un bac de recyclage. Bravo!!!
On passe un peu de temps à écouter une chansonnière (je me demande si ce mot existe), à la voix très douce, et à 16:00, l’après midi déjà terminée, de retour à la maison.
C’est là que débute la dégustation de bières (Martine a acheté une grande variété de bières pour déguster, ce n’était pas dans le deal ça non plus, mais tellement apprécié) et de vins pour d’autres. Quelques averses n’empêche pas la dégustation, Alain a préparé un endroit pour nous. Un petit appel video à Pascale et Martin (après maintes tentatives de les convaincre de venir, et sans succès, on se limite à un appel) pour nous faire patienter un peu avant la bouffe.
On débute par la trempette de Natacha. Il faut faire attention de ne pas en manger trop, c’est trop bon. Vient ensuite le moment de manger le meilleur maïs au monde (ben oui). Et honnêtement, c’est vrai qu’il est vraiment, mais vraiment bon. Il m’est impossible de vous donner la méthode de cuisson, parce que j’ai tenté de la donner à Pascale, et sur les 4 opérations à effectuer pour la cuisson, j’en avais qu’une seule de bonne, soit de faire bouillir l’eau. Je m’abstiens donc. Les deux douzaines terminées, on entame le festin : les fromages, viandes, pains, fougasse, et autres, tout ça arrosé de vin ou de bière. Nous sommes reçus en rois. On va sûrement revenir souvent, du moins, à chaque invitation.
Voir si c’est fini, mais non. Je n’ai pas remarqué l’heure, mais je sais que les desserts décadents arrivent lorsqu’il fait noir, devant un gros feu, provenant des arbres de Alain, branches coupées par Alain, fendues par Alain et finalement allumé par Alain. On s’entend, c’est son feu. La reine du feu n’a pas son trône ce soir.
Les desserts : gâteau au chocolat, tarte au bleuet, tarte au sucre et quoi d’autre? Je l’ignore le sucre a affecté ma mémoire (à moins que ce soit l’alcool), et je n’ai pas de photo pour présenter le tout. La photographie a d’ailleurs pris le bord un peu.
Bien repu, on roule ou rampe à nos vans respectives, tout en se rappelant qu’un jour, on sera placé (n’est-ce pas Guillaume).
Dimanche repus
On se lève encore tard, hier à 9:00, et près de 9:00 encore. Ce matin, nos hôtes ont encore de la bouffe pour nous, de là un dimanche repus, ce sera des gaufres. C’est bon, c’est sucré, c’est bourratif, c’est merveilleux quoi!
On prend tous un déjeuné (pas très) léger, pour mieux s’endormir sur la route finalement. Mais ça ne sera pas le cas, Gabriel va chercher un vélo acheté à Québec. Il revient plus tard pour aller faire du vélo de montagne. Nous, on se prépare à aller marcher (les décisions ne se prennent pas très vite). Le temps que Gaby revienne de Québec, la décision de la marche n’était pas prise encore.
Décisions prises, Gabriel et Alain iront faire du vélo de montagne à Portneuf, Natacha doit suivre, Louise, Martine, Laura-Jeanne et moi, on va marcher à la Réserve naturelle du Marais-Léon-Provancher. Ce n’est ni très loin, ni de marches très longues, mais c’est une paradis pour les ornithologues, et un délice pour les randonneurs.
J’oubliais, il fallait aussi sortir du stationnement de nos hôtes, et comme d’habitude, dans le gazon, je suis resté pris. That’s it, ça suffit, je change mes pneus cette semaine.
Autre belle journée de terminée, dernier arrêt pour achat de maïs pour Pascale et nous, et faire nos réserves de bières à la microbrasserie L’Esprit de Clocher.
Encore merci!
Encore une fois, nous n’avons pas suivi le plan (follow the plan a pris le bord). Quelle belle fin de semaine en compagnie des gens superbes. Je sais que je me répète, mais on a tellement été bien reçu.
Merci du fond du coeur à nos amis vanneux, hôtes Martine et Alain, vous savez bien recevoir et nous prendre par les sentiments. J’aurais tellement de choses à ajouter, mais rien ne serait adéquatement décrire comment nous sommes chanceux de vivre de tels moments.
On se revoit tous au El Campo, et cette fois, Pascale et Martin y seront.